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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 23:12

Société Louise Michel : "L'homme, son environnement et le capitalisme"

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/logo_slm_3_1_15.jpg?itok=obEuN1op

Mercredi 10 janvier 2018 à 19h00 au Lieu-Dit, 6 rue Sorbier Paris XX°. Avec Geneviève Azam, Claude Calame et Michael Löwy.

Les manifestations et les conséquences du changement climatique ne sont plus à dire. Si l’on envisage des moyens pour y parer, en revanche on tend à faire l’impasse sur ses causes. Sans doute peut-on faire coïncider l’usage industriel des techniques avec l’entrée dans une nouvelle période géologique qu’on a dénommé anthropocène; c’est néanmoins le développement du capitalisme qui a accentué l’exploitation des ressources d’une nature objectivée et du travail de femmes et d’hommes réduits à l’état de « ressources humaines »: extractivisme, productivisme et consommation addictive pour l’accumulation du capital mondialisé aux mains d’une richissime oligarchie.  Les conséquences écologiques et humaines de l’usage des techniques dans un but de profit financier requièrent non seulement une transition écologique et de nouvelles habitudes de vie, mais surtout une rupture débouchant sur un éco-socialisme qui tiendra compte des interactions complexes entre les communautés des hommes et leur environnement.

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ZAD Notre-Dame-des-Landes 10 février : pour un avenir sans aéroport.

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/affiche10fevrier.jpg?itok=FOL66a8Y

Pourquoi converger massivement sur la ZAD le 10 février ?

Depuis des décennies, les 1650 ha de la ZAD sont menacés par un projet d’aéroport climaticide, destructeur de terres nourricières, de zone humides et de liens sociaux. En lieu et place de ce projet, des paysan.ne.s résistant.e.s ont continué de vivre sur leurs terres et de nouveaux.elles habitant.e.s sont arrivé.e.s dans les 10 dernières années. Il s’invente sur la ZAD des formes de vie, d’habitats et d’agriculture fondées sur le partage, la rencontre, le soin du vivant et des biens communs.

 

Le 9 février, la Déclaration d’Utilité Publique du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes aura 10 ans. Si le gouvernement, à l’issue de la médiation nommée il y a 6 mois, décide enfin d’abandonner ce projet mortifère, le 9 février marquera la fin officielle de la Déclaration d’Utilité Publique.

Nous serons alors heureux de célébrer la préservation de ce bocage, avec toutes celles et ceux qui ont accompagné cette longue histoire de lutte au cours des dernières décennies. Nous convergerons pour poser ensemble les prochains jalons de l’avenir de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Si le gouvernement décidait envers et contre tout de s’entêter, il nous faudrait alors être aussi fort nombreux.ses à réaffirmer notre volonté d’empêcher le démarrage des travaux et de toute expulsion sur la ZAD. Quelle que soit la position du gouvernement suite au rapport de la médiation, et en espérant le meilleur pour la suite, nous vous appelons donc à vous organiser dès aujourd’hui pour se retrouver sur la ZAD le 10 février et enraciner son avenir.

Nous rappelons ci-dessous les bases communes que s’est donné le mouvement dans la perspective d’un avenir sans aéroport au-delà de l’abandon du projet. — Pour plus d’infos : www.acipa-ndl.fr – zad.nadir.org

Parce qu’il n’y aura pas d’aéroport

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L'imposture d'Alain Juppé lors du Génocide des Tutsi du Rwanda

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La crise rwandaise a des racines historiques. Dans les années trente, la colonisation belge et l’Eglise catholique séparèrent les Hutu et les Tutsi, deux groupes sociaux qui parlaient la même langue, partageaient la même culture. Ils fabriquèrent l’idéologie ethniste en attribuant à la petite aristocratie tutsi des qualités et des fonctions supérieures et en provoquant un complexe d’infériorité  chez les Hutu.  La mention ethnique fut inscrite sur la carte d’identité.

En 1960, l’élite tutsi, gagnée par les idées d’indépendance, voulut se débarrasser de la tutelle belge et enlever à l’Eglise catholique le monopole de l’enseignement. Alors, l’administration coloniale belge et la hiérarchie catholique changèrent totalement leurs alliances en donnant aux Hutu les fonctions administratives et militaires. Et même, la police belge aida les extrémistes hutu à chasser les Tutsi ; leurs maisons furent brûlées et près de 400 000 Tutsi durent quitter le pays et trouver refuge dans les pays voisins. Quand ils tentèrent de revenir dans leur région, la répression fut sanglante. En 1963, à Kibungo, on compta 23 000 victimes tutsi. Et pendant 30 ans, on mit dans la tête des paysans hutu que le Tutsi était un étranger, qu’il fallait s’en débarrasser, qu’il n’y avait qu’à l’écraser comme un cancrelat. Et, périodiquement, on habituait les gens à tuer des Tutsi.

En 1990, l’envoi par François Mitterrand d’un contingent militaire au Rwanda, à la demande du dictateur Habyarimana qui devait faire face à l’armée de réfugiés (en majorité tutsi), sous la bannière du Front Populaire Rwandais, était sans fondement. Le président français s’obstina, équipa, forma l’armée rwandaise et même, sous l’influence des militaires coloniaux, prépara des miliciens aux méthodes de la « guerre révolutionnaire ». Pourtant des négociations, dés 1991, s’engagèrent entre des représentants du gouvernement rwandais et des responsables du FPR. Lors qu’il fut nommé en avril 1993, ministre des Affaires étrangères, au sein du gouvernement de cohabitation d’Edouard Balladur, Mitterrand restant président, Alain Juppé se montra favorable à des accords de paix. Le 4 août, ils furent signés à Arusha, mais Habyarimana le fit à contrecœur.

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Jean-Pierre Cosse

Auteur d’Alain Juppé et le Rwanda (éd. L’Harmattan, 570 pages, 2014),et de Génocide des Tutsi, l’Imposture, Alain Juppé et le Rwanda (éd. L’Harmattan, décembre 2017

Les élections en Catalogne constituent un camouflet pour Rajoy !

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/cata_3.jpg?itok=BukFoow7

Les élections du 21 décembre convoquées par le gouvernement de Mariano Rajoy étaient censées clore la séquence récente d’un bras de fer entre la Catalogne et l’État espagnol, entre velléités « séparatistes » et « unionistes ». Or, elles ont été organisées dans un contexte de tensions exacerbées suite au « coup d’État constitutionnel » d’octobre dernier, avec des responsables politiques et associatifs emprisonné-e-s, d’autres poursuivi-e-s ou en exil à Bruxelles, à l’image du président destitué de la Catalogne, Carles Puigdemont, et des procédures judiciaires à l’encontre de centaines d’élu-e-s et de militant-e-s.

La phase du processus d’autodétermination de juin à décembre aura été trop intense pour qu’elle s’interrompe après ces élections et les résultats le confirment. En effet, le mouvement est trop enraciné pour qu’il s’évanouisse à l’issue d’une campagne électorale surréaliste et qui s’est déroulée dans des conditions délétères.

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Richard Neuville, le 22 décembre 2017. Publié sur le site de l'Association Autogestion.

Catalogne. Le mouvement indépendantiste résiste, mais sans clarifier sa stratégie.

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/catalogne_2.jpg?itok=8lHVGevk

Les élections du 21 décembre (21-D) ont confirmé à nouveau la majorité absolue des indépendantistes dans le Parlament. Cela a signifié la défaite politique de l’article 155, malgré le fait que cet article et ses conséquences sont toujours en vigueur. En revanche, le bloc « unioniste » [favorable à « l’union » dans le cadre l’Etat espagnol issu de la Transition de 1978] et défenseur de l’article 155 est devenu plus fort et plus agressif. Ciudadanos (C’s) a obtenu le plus grand nombre de suffrages et de députés, et est devenu la force hégémonique dans ce bloc. La majorité pro-indépendance en termes de suffrages et de sièges légitime la lutte pour la République catalane et le résultat du référendum du 1er octobre. Toutefois, le manque de clarté stratégique se perpétue. Le 27 octobre a montré que la stratégie de la majorité indépendantiste n’avait pas d’utilité. Mais aucun pas n’a été fait pratiquement en direction d’un réexamen de cette orientation. Et certaines propositions actuelles avancées indiquent une direction inquiétante.

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Marti Caussa. Article publié sur le site de Viento Sur, en date du 22 décembre 2017. Traduction A l’Encontre.

Marti Caussa est membre de la rédaction de Viento Sur.

 

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/iran-manif.jpg?itok=XiiOqbMR

Depuis le jeudi 28 décembre, la République Islamique d’Iran est secouée par une vague de contestation sociale inédite depuis le mouvement de 2009 contre la réélection d’Ahmadinejad. Les manifestations actuelles ont éclaté à Mashhad, deuxième ville du pays située à l’ouest, avant de s’étendre à de nombreuses villes et régions iraniennes. Depuis jeudi, les manifestations sont quotidiennes, elles s’amplifient et touchent désormais plus d’une quarantaine de villes petites, moyennes et grandes.

Contrairement à la mobilisation de 2009 qui se situait d’abord sur le terrain démocratique, ce sont bien les questions sociales qui sont au centre de la vague actuelle et Téhéran n’est pas l’épicentre de la contestation. Autre différence majeure, la mobilisation actuelle se situe en extériorité totale aux « débats » qui opposent les différentes factions du pouvoir. C’est bien l’ensemble du régime qui est dans la ligne de mire de la contestation.

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Babak Kia. Publié sur le site A l’Encontre.

 

Communiqué d'Ensemble ! Soutien aux luttes populaire en Iran

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Depuis le jeudi 28 décembre, l’Iran est secoué par une vague de contestation sociale inédite depuis le mouvement de 2009 contre la réélection d’Ahmadinejad. Les manifestations actuelles ont éclaté à Mashhad, deuxième ville du pays située à l’Est, avant de s’étendre à de nombreuses villes et régions iraniennes.

Depuis jeudi dernier, les manifestations sont quotidiennes, elles s’amplifient et touchent désormais plus d’une quarantaine de villes petites, moyennes et grandes et ont gagné Téhéran.

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La jeunesse iranienne, les femmes, les travailleurs qui sont soumis à un régime théocratique réactionnaire qui réprime, torture et élimine physiquement et systématiquement ses opposants ont osé prendre la rue. Il faut amplifier la solidarité pour faire reculer la mollarchie et soutenir celles et ceux qui luttent en Iran pour la satisfaction des revendications sociales et démocratiques contre ce régime.

Le 5 janvier 2017.

 

 

 

 

 

 5 janvier : il y a 50 ans, 1968 commence à Prague

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Il y a 50 ans, le 5 janvier 1968 Dubcek remplace Novotny à la direction du Parti communiste tchécoslovaque. Plus qu'une révolution de palais, c'est le début du "Printemps de Prague". Comme le soleil, 1968 se lève à l'Est, avec la promesse d'un "socialisme à visage humain", celui d'une dynamique d'autogestion incarnée par les conseils de travailleurs.

PRINTEMPS DE PRAGUE, ET CONSEILS DE TRAVAILLEURS (1968/1969)

"L'autogestion au prisme du printemps de Prague. Le mouvement des conseils de travailleurs en Tchécoslovaquie en 1968 et 1969", texte publié par Robi Morder,in l'Encyclopédie internationale de l'autogestion,éditions Syllepse 2010-2015 et reproduit surmediapart le 5 janvier.

« Prague n’a touché l’opinion révolutionnaire que dans la semaine de sa chute ». (Gilles Martinet, Les cinq communismes, ).

Les changements intervenus début 1968 au sein du Parti communiste tchécoslovaque, remplacement de Novotny par Dubcek à la tête du Parti communiste en janvier, puis par Svoboda à la présidence de la Fédération en mars, ne se réduisaient pas à une révolution de Palais. La « société civile » mise en mouvement, s’était engouffrée dans les brèches : abolition de la censure, liberté d’expression, et au sein même des entreprises naissance de « conseils d’entreprise » ou « conseils de travailleurs » qui vont se multipliant et se coordonnant principalement après le 21 août 1968 jusqu’à la fin 1969.

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Lutter contre les chômeurs et les chômeuses pour ne pas lutter contre le chômage

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Grâce à une indiscrétion publiée par le Canard (et qui sera l’objet de poursuite de la part de la DRH de Macron qui ne supporte pas que l’on parle de ses méfaits) la chasse aux chômeurs est relancée mais aussi mise sous les feux de l’actualité.

Antoine Foucher du Medef, directeur de cabinet de madame Penicaud, travaille sur une note qui vise à durcir les peines contre les chômeurs et chômeuses insuffisamment méritants : il s’agit de rendre plus fréquentes et plus systématiques les suspensions d’allocations pour insuffisance de recherche d’emploi. Inspiré par son ancien patron Gattaz et par les nouveaux modes de management qui veut que les intéressés se surveillent eux-mêmes, Foucher prévoit d’exiger des chômeurs un rapport mensuel. Sans aucune utilité pour une recherche d’emploi, il s’agit seulement d’inventer un nouveau moyen de sanction.

(...)

La chasse aux chômeurs n’est qu’une petite partie de la réforme macron qui met en cause notre système de protection sociale solidaire.

Pour plus d’infos https://www.ensemble-fdg.org/content/la-reforme-de-lindemnisation-chomag...

Préparons une campagne unitaire large contre le chômage !

Etienne Adam

 

 

 

Autour du dernier livre de Bernard Friot : "Vaincre Macron"

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/macron-grimace-8efcfb-01x.jpg?itok=jpZ0Rq2W

Je souhaite discuter ici le dernier livre de Bernard Friot. Je soutiens l’approche théorique générale de Bernard Friot depuis longtemps, et je crois avoir lu presque tout ce qu’il a écrit publiquement. Mais j’ai toujours des problèmes sur certains passages ou sur la manière dont il proclame ses conclusions ou ses démonstrations, manière péremptoire (voire méprisante) qui fait fuir en partie celles et ceux qui s’intéressent à lui. Nous en avons déjà parlé ensemble. Mais commenter le travail de Friot est également un exercice intellectuel salutaire, car cela force à bien préciser les concepts que nous utilisons. Et comme Bernard le dit lui aussi, la bataille se joue aussi sur le langage. Mais plus modestement, il convient aussi d’éviter les malentendus, car les mots n’ont pas le même sens selon les champs disciplinaires.

(...)

Mon but est ici surtout de convaincre que nous aurions tous intérêts à cerner plus en détail les élaborations complémentaires des « opposants » au capitalisme, avec bienveillance, plutôt que brandir des théories antagoniques terme à terme. Cela passe par des outils d’élaboration collective, où on chercherait à construire des passerelles intelligibles sans être forcément d’accord sur tout. Bernard Friot le rappelle : le communisme est le mouvement « réel qui dépasse » l’ordre existant (Marx). Essayons de créer du mouvement dans la théorie forcément pluraliste de l’émancipation.

Jean-Claude Mamet

 

 

 

 

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