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19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 12:29
LE JEUDI 25 JANVIER  devant le Palais de justice de Paris (métro Cité).
LE JEUDI 25 JANVIER  devant le Palais de justice de Paris (métro Cité).

 

Jeudi 25 janvier 2018 :
Le jour même d’une séance de négociation -au siège du MEDEF- des partenaires sociaux sur l’assurance chômage,
Loïc Canitrot comparait au tribunal suite à la mobilisation -au siège du MEDEF déjà- des intermittents du spectacle qui a permis leur victoire en 2016

Loïc Canitrot, militant de la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France et de la CGT spectacle est poursuivi à la suite de l’occupation du Medef du 7 juin 2016. Il est faussement accusé de « violences en réunion » par un cadre du syndicat patronal.

Avril 2016 : syndicats de salariés et d’employeurs du spectacle sont parvenus à un accord sur l’assurance-chômage pour les intermittents, artistes et techniciens. Seuls la CFDT et le Medef refusent de ratifier son entrée en vigueur.

Juin 2016 : une centaine d’intermittents et d’opposants à la loi travail s’invitent au siège du Medef. Propositions en main, ils réclament un régime d’indemnisation mieux adapté à leurs métiers et des allocations décentes pour tous les chômeurs. Loïc, membre de la Compagnie Jolie Môme, militant syndical, cofondateur de Nuit Debout, est parmi eux.
Il est mobilisé depuis des années pour les droits des sans-papiers, des élèves de Seine-Saint-Denis, et ceux des intermittents du spectacle. Figure emblématique des luttes, Loïc est connu pour son sang-froid, sa détermination et sa sérénité en toute occasion.

ACCUSATION
Entrés sans difficulté par la porte principale, les manifestants sont aussi déterminés que calmes. Le directeur de la sécurité du Medef, quant à lui, « pète les plombs ». Il injurie les manifestants, puis frappe Loïc d’un coup de pied aux testicules, s’enferme dans son bureau, appelle la police et porte plainte au motif mensonger d’un coup de poing de Loïc contre lui…
Arrêté, Loïc passe de victime à suspect, puis présumé coupable, au cours de ses 48 heures de garde à vue.

SOUTIEN
À l’appel de la Compagnie Jolie Môme, de la CGT Spectacle, de la Coordination des intermittents et précaires d’IDF, de l’UD-CGT-93 et de la CNT Spectacle, ce procès, qui a fait l’objet de multiples reports, mobilise de nombreuses organisations syndicales et politiques, des personnalités du mouvement associatif et du spectacle, et des milliers d’individus qui ont signé l’appel “Le Medef nous les brise”.
Frédéric Lordon, Denis Gravouil et Arlette Laguillier viendront témoigner à l’audience.

EN VÉRITÉ
Personne n’a porté de « coup de poing » à ce monsieur malgré ses insultes et sa violence.
Le Medef ment, le Medef frappe, le Medef se croit tout permis, y compris de tenter d’instrumentaliser la police et la justice pour réprimer et intimider ses opposants politiques.
Et surtout, le Medef est le premier coupable des violences sociales qui s’exercent quotidiennement contre les chômeurs et les travailleurs !
Un an et demi plus tard, le soutien s’est élargi et la détermination à lutter et gagner est tout aussi vive.

CRIMINALISATION DU MOUVEMENT SOCIAL
Des procès très politiques visent des militants à la suite du mouvement du printemps 2016, et à la suite du soutien apporté aux réfugiés ou de la tension croissante dans les quartiers populaires. Toutes ces intimidations et répressions ne sont que des attaques contre les libertés d’opinions et d’expressions.
Nous manifestons et manifesterons une solidarité sans faille envers tous ces inculpés.

Pour la relaxe de Loïc accusé par le Medef,
contre les répressions politiques,
pour la séparation du Medef et de l’État :

RENDEZ-VOUS LE JEUDI 25 JANVIER À 8 HEURES devant le Palais de justice de Paris (métro Cité).

A l’appel de :

Compagnie Jolie Môme – CGT spectacle – Coordination des intermittents et précaires IDF – CNT Spectacle – UD CGT93
et de plusieurs milliers de signataires de l’appel Tout le monde déteste le Medef

Prises de parole et témoignages toute la matinée, devant le tribunal
Conférence de presse à l’issue du jugement estimée aux alentours de 10h30, devant le tribunal de Paris

Contacts :
Loïc Canitrot 06 03 42 51 65
Denis Gravouil, secrétaire général fédération CGT spectacle : 06 80 26 72 77
Lire le dossier : Loïc et le coup imaginaire : http://cie-joliemome.org/?cat=124

Signer l’appel « Tout le monde déteste le MEDEF » : http://cie-joliemome.org/?p=2245

https://www.facebook.com/events/2017156845207166/

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13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 11:49
Samedi 20 janvier 2018 salle Hénaff  29 Bd du Temple Métro République

Samedi 20 janvier 2018 salle Hénaff 29 Bd du Temple Métro République

La démolition de la civilisation sociale continue à grands pas. Ce gouvernement a commencé par détruire le Code du travail. Il s'attaque à l'assurance chômage, dans sa durée, dans son montant, dans les radiations, dans le contrôle des chômeurs...Il s'attaque aux retraité.e.s pauvres. Il réduit les APL. Il supprime l'ISF. Etc...
Désormais, et c'est nouveau, les enfants issus des milieux populaires ou des petites classes moyennes, vont être sélectionnés davantage à l'école et à l'université, de façon à ce qu'elles et ils "restent à leur place", "restent dans leur classe (sociale)". C'est tout l'objet des projets de lois à venir sur la sélection à l'Université. Ces projets constituent une fermeture du système des classes sur lui-même qu'aucun gouvernement de droite n'est parvenu à imposer jusqu'alors. Aucun n'avait osé.
Ces régressions ne peuvent plus durer, il est encore temps de s'y opposer.
A l'initiative de l'Association des sociologues de l'enseignement supérieur et de la pétition qu'ils ont lancée, la résistance s'amorce. 
Nous vous invitons toutes et tous au meeting unitaire du samedi 20 janvier.

Bien Amicalement
La Fondation Copernic

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 11:00
SAMEDI 13 JANVIER 2018 BOURSE DU TRAVAIL PARIS
SAMEDI 13 JANVIER 2018 BOURSE DU TRAVAIL PARIS
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10 janvier 2018 3 10 /01 /janvier /2018 23:12

Société Louise Michel : "L'homme, son environnement et le capitalisme"

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/logo_slm_3_1_15.jpg?itok=obEuN1op

Mercredi 10 janvier 2018 à 19h00 au Lieu-Dit, 6 rue Sorbier Paris XX°. Avec Geneviève Azam, Claude Calame et Michael Löwy.

Les manifestations et les conséquences du changement climatique ne sont plus à dire. Si l’on envisage des moyens pour y parer, en revanche on tend à faire l’impasse sur ses causes. Sans doute peut-on faire coïncider l’usage industriel des techniques avec l’entrée dans une nouvelle période géologique qu’on a dénommé anthropocène; c’est néanmoins le développement du capitalisme qui a accentué l’exploitation des ressources d’une nature objectivée et du travail de femmes et d’hommes réduits à l’état de « ressources humaines »: extractivisme, productivisme et consommation addictive pour l’accumulation du capital mondialisé aux mains d’une richissime oligarchie.  Les conséquences écologiques et humaines de l’usage des techniques dans un but de profit financier requièrent non seulement une transition écologique et de nouvelles habitudes de vie, mais surtout une rupture débouchant sur un éco-socialisme qui tiendra compte des interactions complexes entre les communautés des hommes et leur environnement.

(...)

ZAD Notre-Dame-des-Landes 10 février : pour un avenir sans aéroport.

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/affiche10fevrier.jpg?itok=FOL66a8Y

Pourquoi converger massivement sur la ZAD le 10 février ?

Depuis des décennies, les 1650 ha de la ZAD sont menacés par un projet d’aéroport climaticide, destructeur de terres nourricières, de zone humides et de liens sociaux. En lieu et place de ce projet, des paysan.ne.s résistant.e.s ont continué de vivre sur leurs terres et de nouveaux.elles habitant.e.s sont arrivé.e.s dans les 10 dernières années. Il s’invente sur la ZAD des formes de vie, d’habitats et d’agriculture fondées sur le partage, la rencontre, le soin du vivant et des biens communs.

 

Le 9 février, la Déclaration d’Utilité Publique du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes aura 10 ans. Si le gouvernement, à l’issue de la médiation nommée il y a 6 mois, décide enfin d’abandonner ce projet mortifère, le 9 février marquera la fin officielle de la Déclaration d’Utilité Publique.

Nous serons alors heureux de célébrer la préservation de ce bocage, avec toutes celles et ceux qui ont accompagné cette longue histoire de lutte au cours des dernières décennies. Nous convergerons pour poser ensemble les prochains jalons de l’avenir de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Si le gouvernement décidait envers et contre tout de s’entêter, il nous faudrait alors être aussi fort nombreux.ses à réaffirmer notre volonté d’empêcher le démarrage des travaux et de toute expulsion sur la ZAD. Quelle que soit la position du gouvernement suite au rapport de la médiation, et en espérant le meilleur pour la suite, nous vous appelons donc à vous organiser dès aujourd’hui pour se retrouver sur la ZAD le 10 février et enraciner son avenir.

Nous rappelons ci-dessous les bases communes que s’est donné le mouvement dans la perspective d’un avenir sans aéroport au-delà de l’abandon du projet. — Pour plus d’infos : www.acipa-ndl.fr – zad.nadir.org

Parce qu’il n’y aura pas d’aéroport

(...)

 

L'imposture d'Alain Juppé lors du Génocide des Tutsi du Rwanda

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/14572-100249921.jpg?itok=T1DHcKXO

La crise rwandaise a des racines historiques. Dans les années trente, la colonisation belge et l’Eglise catholique séparèrent les Hutu et les Tutsi, deux groupes sociaux qui parlaient la même langue, partageaient la même culture. Ils fabriquèrent l’idéologie ethniste en attribuant à la petite aristocratie tutsi des qualités et des fonctions supérieures et en provoquant un complexe d’infériorité  chez les Hutu.  La mention ethnique fut inscrite sur la carte d’identité.

En 1960, l’élite tutsi, gagnée par les idées d’indépendance, voulut se débarrasser de la tutelle belge et enlever à l’Eglise catholique le monopole de l’enseignement. Alors, l’administration coloniale belge et la hiérarchie catholique changèrent totalement leurs alliances en donnant aux Hutu les fonctions administratives et militaires. Et même, la police belge aida les extrémistes hutu à chasser les Tutsi ; leurs maisons furent brûlées et près de 400 000 Tutsi durent quitter le pays et trouver refuge dans les pays voisins. Quand ils tentèrent de revenir dans leur région, la répression fut sanglante. En 1963, à Kibungo, on compta 23 000 victimes tutsi. Et pendant 30 ans, on mit dans la tête des paysans hutu que le Tutsi était un étranger, qu’il fallait s’en débarrasser, qu’il n’y avait qu’à l’écraser comme un cancrelat. Et, périodiquement, on habituait les gens à tuer des Tutsi.

En 1990, l’envoi par François Mitterrand d’un contingent militaire au Rwanda, à la demande du dictateur Habyarimana qui devait faire face à l’armée de réfugiés (en majorité tutsi), sous la bannière du Front Populaire Rwandais, était sans fondement. Le président français s’obstina, équipa, forma l’armée rwandaise et même, sous l’influence des militaires coloniaux, prépara des miliciens aux méthodes de la « guerre révolutionnaire ». Pourtant des négociations, dés 1991, s’engagèrent entre des représentants du gouvernement rwandais et des responsables du FPR. Lors qu’il fut nommé en avril 1993, ministre des Affaires étrangères, au sein du gouvernement de cohabitation d’Edouard Balladur, Mitterrand restant président, Alain Juppé se montra favorable à des accords de paix. Le 4 août, ils furent signés à Arusha, mais Habyarimana le fit à contrecœur.

(...)

Jean-Pierre Cosse

Auteur d’Alain Juppé et le Rwanda (éd. L’Harmattan, 570 pages, 2014),et de Génocide des Tutsi, l’Imposture, Alain Juppé et le Rwanda (éd. L’Harmattan, décembre 2017

Les élections en Catalogne constituent un camouflet pour Rajoy !

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/cata_3.jpg?itok=BukFoow7

Les élections du 21 décembre convoquées par le gouvernement de Mariano Rajoy étaient censées clore la séquence récente d’un bras de fer entre la Catalogne et l’État espagnol, entre velléités « séparatistes » et « unionistes ». Or, elles ont été organisées dans un contexte de tensions exacerbées suite au « coup d’État constitutionnel » d’octobre dernier, avec des responsables politiques et associatifs emprisonné-e-s, d’autres poursuivi-e-s ou en exil à Bruxelles, à l’image du président destitué de la Catalogne, Carles Puigdemont, et des procédures judiciaires à l’encontre de centaines d’élu-e-s et de militant-e-s.

La phase du processus d’autodétermination de juin à décembre aura été trop intense pour qu’elle s’interrompe après ces élections et les résultats le confirment. En effet, le mouvement est trop enraciné pour qu’il s’évanouisse à l’issue d’une campagne électorale surréaliste et qui s’est déroulée dans des conditions délétères.

(...)

Richard Neuville, le 22 décembre 2017. Publié sur le site de l'Association Autogestion.

Catalogne. Le mouvement indépendantiste résiste, mais sans clarifier sa stratégie.

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/catalogne_2.jpg?itok=8lHVGevk

Les élections du 21 décembre (21-D) ont confirmé à nouveau la majorité absolue des indépendantistes dans le Parlament. Cela a signifié la défaite politique de l’article 155, malgré le fait que cet article et ses conséquences sont toujours en vigueur. En revanche, le bloc « unioniste » [favorable à « l’union » dans le cadre l’Etat espagnol issu de la Transition de 1978] et défenseur de l’article 155 est devenu plus fort et plus agressif. Ciudadanos (C’s) a obtenu le plus grand nombre de suffrages et de députés, et est devenu la force hégémonique dans ce bloc. La majorité pro-indépendance en termes de suffrages et de sièges légitime la lutte pour la République catalane et le résultat du référendum du 1er octobre. Toutefois, le manque de clarté stratégique se perpétue. Le 27 octobre a montré que la stratégie de la majorité indépendantiste n’avait pas d’utilité. Mais aucun pas n’a été fait pratiquement en direction d’un réexamen de cette orientation. Et certaines propositions actuelles avancées indiquent une direction inquiétante.

(...)

Marti Caussa. Article publié sur le site de Viento Sur, en date du 22 décembre 2017. Traduction A l’Encontre.

Marti Caussa est membre de la rédaction de Viento Sur.

 

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/iran-manif.jpg?itok=XiiOqbMR

Depuis le jeudi 28 décembre, la République Islamique d’Iran est secouée par une vague de contestation sociale inédite depuis le mouvement de 2009 contre la réélection d’Ahmadinejad. Les manifestations actuelles ont éclaté à Mashhad, deuxième ville du pays située à l’ouest, avant de s’étendre à de nombreuses villes et régions iraniennes. Depuis jeudi, les manifestations sont quotidiennes, elles s’amplifient et touchent désormais plus d’une quarantaine de villes petites, moyennes et grandes.

Contrairement à la mobilisation de 2009 qui se situait d’abord sur le terrain démocratique, ce sont bien les questions sociales qui sont au centre de la vague actuelle et Téhéran n’est pas l’épicentre de la contestation. Autre différence majeure, la mobilisation actuelle se situe en extériorité totale aux « débats » qui opposent les différentes factions du pouvoir. C’est bien l’ensemble du régime qui est dans la ligne de mire de la contestation.

(...)

Babak Kia. Publié sur le site A l’Encontre.

 

Communiqué d'Ensemble ! Soutien aux luttes populaire en Iran

Accueil

Depuis le jeudi 28 décembre, l’Iran est secoué par une vague de contestation sociale inédite depuis le mouvement de 2009 contre la réélection d’Ahmadinejad. Les manifestations actuelles ont éclaté à Mashhad, deuxième ville du pays située à l’Est, avant de s’étendre à de nombreuses villes et régions iraniennes.

Depuis jeudi dernier, les manifestations sont quotidiennes, elles s’amplifient et touchent désormais plus d’une quarantaine de villes petites, moyennes et grandes et ont gagné Téhéran.

(...)

La jeunesse iranienne, les femmes, les travailleurs qui sont soumis à un régime théocratique réactionnaire qui réprime, torture et élimine physiquement et systématiquement ses opposants ont osé prendre la rue. Il faut amplifier la solidarité pour faire reculer la mollarchie et soutenir celles et ceux qui luttent en Iran pour la satisfaction des revendications sociales et démocratiques contre ce régime.

Le 5 janvier 2017.

 

 

 

 

 

 5 janvier : il y a 50 ans, 1968 commence à Prague

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/bvkbqk1cqaebo3e.jpg?itok=gov7Mgo9

Il y a 50 ans, le 5 janvier 1968 Dubcek remplace Novotny à la direction du Parti communiste tchécoslovaque. Plus qu'une révolution de palais, c'est le début du "Printemps de Prague". Comme le soleil, 1968 se lève à l'Est, avec la promesse d'un "socialisme à visage humain", celui d'une dynamique d'autogestion incarnée par les conseils de travailleurs.

PRINTEMPS DE PRAGUE, ET CONSEILS DE TRAVAILLEURS (1968/1969)

"L'autogestion au prisme du printemps de Prague. Le mouvement des conseils de travailleurs en Tchécoslovaquie en 1968 et 1969", texte publié par Robi Morder,in l'Encyclopédie internationale de l'autogestion,éditions Syllepse 2010-2015 et reproduit surmediapart le 5 janvier.

« Prague n’a touché l’opinion révolutionnaire que dans la semaine de sa chute ». (Gilles Martinet, Les cinq communismes, ).

Les changements intervenus début 1968 au sein du Parti communiste tchécoslovaque, remplacement de Novotny par Dubcek à la tête du Parti communiste en janvier, puis par Svoboda à la présidence de la Fédération en mars, ne se réduisaient pas à une révolution de Palais. La « société civile » mise en mouvement, s’était engouffrée dans les brèches : abolition de la censure, liberté d’expression, et au sein même des entreprises naissance de « conseils d’entreprise » ou « conseils de travailleurs » qui vont se multipliant et se coordonnant principalement après le 21 août 1968 jusqu’à la fin 1969.

(...)

 

 

 

Lutter contre les chômeurs et les chômeuses pour ne pas lutter contre le chômage

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/dd03b35e9bedf2eaa69e5bf345f43.jpg?itok=LGnbuc96

Grâce à une indiscrétion publiée par le Canard (et qui sera l’objet de poursuite de la part de la DRH de Macron qui ne supporte pas que l’on parle de ses méfaits) la chasse aux chômeurs est relancée mais aussi mise sous les feux de l’actualité.

Antoine Foucher du Medef, directeur de cabinet de madame Penicaud, travaille sur une note qui vise à durcir les peines contre les chômeurs et chômeuses insuffisamment méritants : il s’agit de rendre plus fréquentes et plus systématiques les suspensions d’allocations pour insuffisance de recherche d’emploi. Inspiré par son ancien patron Gattaz et par les nouveaux modes de management qui veut que les intéressés se surveillent eux-mêmes, Foucher prévoit d’exiger des chômeurs un rapport mensuel. Sans aucune utilité pour une recherche d’emploi, il s’agit seulement d’inventer un nouveau moyen de sanction.

(...)

La chasse aux chômeurs n’est qu’une petite partie de la réforme macron qui met en cause notre système de protection sociale solidaire.

Pour plus d’infos https://www.ensemble-fdg.org/content/la-reforme-de-lindemnisation-chomag...

Préparons une campagne unitaire large contre le chômage !

Etienne Adam

 

 

 

Autour du dernier livre de Bernard Friot : "Vaincre Macron"

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/macron-grimace-8efcfb-01x.jpg?itok=jpZ0Rq2W

Je souhaite discuter ici le dernier livre de Bernard Friot. Je soutiens l’approche théorique générale de Bernard Friot depuis longtemps, et je crois avoir lu presque tout ce qu’il a écrit publiquement. Mais j’ai toujours des problèmes sur certains passages ou sur la manière dont il proclame ses conclusions ou ses démonstrations, manière péremptoire (voire méprisante) qui fait fuir en partie celles et ceux qui s’intéressent à lui. Nous en avons déjà parlé ensemble. Mais commenter le travail de Friot est également un exercice intellectuel salutaire, car cela force à bien préciser les concepts que nous utilisons. Et comme Bernard le dit lui aussi, la bataille se joue aussi sur le langage. Mais plus modestement, il convient aussi d’éviter les malentendus, car les mots n’ont pas le même sens selon les champs disciplinaires.

(...)

Mon but est ici surtout de convaincre que nous aurions tous intérêts à cerner plus en détail les élaborations complémentaires des « opposants » au capitalisme, avec bienveillance, plutôt que brandir des théories antagoniques terme à terme. Cela passe par des outils d’élaboration collective, où on chercherait à construire des passerelles intelligibles sans être forcément d’accord sur tout. Bernard Friot le rappelle : le communisme est le mouvement « réel qui dépasse » l’ordre existant (Marx). Essayons de créer du mouvement dans la théorie forcément pluraliste de l’émancipation.

Jean-Claude Mamet

 

 

 

 

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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 14:29

1336 (parole de Fralibs)

Une aventure sociale racontée par Philippe Durand

Du 9 au 13 janvier 2018

Maison des métallos
94 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11e
Mº ligne 2 arrêt Couronnes / Mº ligne 3 arrêt Parmentier
Bus ligne 96 • arrêt Maison des métallos (direction Gare Montparnasse)/
• arrêt Saint-Maur/Jean Aicard (direction Porte des Lilas)

 

Derrière «1336» se cache un décompte des jours de lutte, ceux passés de la fermeture de l’usine Fralib jusqu’à la fin du conflit entre Unilever et les ouvriers du groupe fabriquant les thés Lipton et Éléphant. 1336 est aujourd’hui la nouvelle marque des thés produits par la SCOP qu’ils ont créée en 2015. 1336 (parole de Fralibs) raconte ce combat de David et Goliath modernes. Après Paroles de Stéphanois, Philippe Durand prête sa voix à ces hommes et femmes qui, attachés à leur travail et refusant la fatalité, ont fait plier le géant économique. Le comédien donne corps aux rencontres qu’il a faites, aux interviews qu’il a menées auprès des Fralibs dans leur usine, à Gémenos près de Marseille, en gardant leurs paroles intactes. Cette épopée sociale, humaine, retrace les grands faits de cette aventure collective et rend un vibrant hommage au courage et à la pugnacité de ces ouvriers sauvant leur emploi et un savoir-faire artisanal.

 

Réservations : http://www.maisondesmetallos.paris/2017/07/12/1336-parole-de-fralibs

 

Durée 1h35

A partir de 15 ans

Tarifs de 5 à 9 euros

 

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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 14:21
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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 13:35

APPEL

Tribunal permanent des peuples (TPP)

sur la violation des droits humains des personnes migrantes et réfugiées, et son impunité

Réservez la date:

Paris, 4 et 5 janvier 2018



 

Veuillez retrouver ci-dessous la fiche explicative pour les appels à saisir le TPP et les appels à témoignages et contributions.

N'hésitez-pas à nous écrire pour toute question à tpp-paris@riseup.net !

Toutes les informations sur le TPP de Paris sont disponibles sur ce lien:

http://intercoll.net/Tribunal-Permanent-des-Peuples

Le cycle de sessions du TPP sur les migrations



Le TPP a pour objectif d’identifier et de juger la chaîne de responsabilités sur la violation des droits humains tout au long des trajectoires migratoires et ce "par le bas", en se fondant sur l'expérience des personnes les plus impliquées et directement affectées, les organisations de personnes migrantes et réfugiées et les organisation de solidarité et de défense des droits humains.

La session inaugurale a eu lieu à Barcelone les 6 et 7 juillet 2017. D’autres sessions sont notamment prévues en Europe (à Palerme en Italie, en France à paris, en Grande Bretagne, à Londres), en Amérique Latine (Mexique, Colombie) ; en Afrique (Johannesburg). Une liaison sera organisée avec le Forum Social Mondial des Migrations (Mexico, novembre 2018).

La session de Paris du TPP

La session de Paris portera sur la politique de l’Union Européenne et des Etats européens en matière de migrants et des frontières ; particulièrement le cas de la France.
Le Tribunal permettra d’écouter et de rendre visibles les cas de violations des droits des personnes migrantes et réfugiées ; d’enregistrer les propositions des communautés de personnes migrantes et réfugiées ; d’analyser conjointement les causes des déplacements forcés des personnes migrantes et réfugiées ; de déterminer les responsabilités des gouvernements, Union Européenne et autres organismes européens inclus.

Le tribunal siègera au Centre International de Culture Populaire, CICP, 21 ter rue Voltaire à Paris. Les conclusions et la sentence seront lues, le dimanche 7 janvier 2018 à la clôture du Festival Moussem de l’immigration et de la Tricontinentale,  à Gennevilliers.

La session de Paris du TPP est organisée par la Transnational Migrant Platform Europe (TMP-E), le TNI (Transnational Institute), FAL (France Amérique Latine) et le CEDETIM (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale). L’acte d’accusation sera préparé et coordonné par le GISTI.


Appel à signatures pour la saisine du Tribunal Permanent des Peuples

Les associations, organisations, collectifs et réseaux qui souhaitent s’associer à la saisine de la session de Paris du TPP peuvent enregistrer le nom de leur association, le lien si vous avez un site web, le nom d’un correspondant et son mail.
Merci aux organisations déjà signataires de compléter la liste et en indiquant le contact d'un correspondant.

Cliquez ici pour enregistrer votre signature

 




Vous pouvez aussi signer l'Appel international à l’organisation d’un Tribunal permanent des peuples (TPP) sur la violation des droits humains des personnes migrantes et réfugiées, et son impunité. Il inclut les objectifs et le processus du tribunal.

Cliquez ici pour enregistrer votre signature 

 

 

Prochaines étapes:



 

•    4 et 5 janvier 2018: Audience du TPP en public au CICP, au 21 ter rue Voltaire à Paris ;

•    7 janvier 2018:  Les conclusions du TPP seront lues à la séance plénière du festival Moussem de l'immigration et de la Tricontinentale (présenté en pièce jointe) à la salle des fêtes   de la mairie de Gennevilliers, au 167 avenue Gabriel Péri, 92230, Gennevilliers.

 




Antécédents sur le Tribunal Permanent des Peuples (TPP)



Le Tribunal Permanent des Peuples a été créé en 1979, en prenant comme référence principale la Déclaration des droits des peuples d'Alger, et a depuis tenu 40 sessions et des phrases dont les résultats sont disponibles ici. Le TPP est un tribunal  d'opinion qui agit de manière indépendante des États et répond aux demandes des communautés et des peuples dont les droits ont été violés. Le but des audiences du TPP est de « restaurer l'autorité des peuples lorsque les États et les organisations internationales ont échoué à protéger les droits des peuples ».



La première session préparatoire du TPP sur la violation des droits des personnes migrantes et réfugiées a eu lieu à Barcelone les 7 et 8 juillet 2017. Les premières accusations traduites en français apparaissent en pièce jointe. Vous trouverez l'intégralité des accusations de la session de Barcelone en espagnol et en anglais.



Le Secrétariat du TPP se trouve à la Fondation Lelio & Lisli Basso Issoco à Rome. 

(Voir ici le Site Web).



Lien vers la première session du TPP sur les multinationales en Afrique du Sud - Août 2016 



Lien vers la Sentence du TPP sur les Multinationales Européennes en Amérique Latine (46 cas et 3 Sessions en 2006, 2008 et 2010).



 

 

 

Préparation de la session de Paris du Tribunal Permanent des Peuples

Gustave Massiah CEDETIM (Centre d’Etudes et d’Initiatives de solidarité internationale)
Braulio Moro FAL (France Amérique Latine)
Justine Festjens, Simon Playout (France Amérique Latine)

Secrétariat du TPP de Paris: tpp-paris@riseup.net

Tél.: 01.45.88.22.74

 

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17 décembre 2017 7 17 /12 /décembre /2017 18:25
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14 décembre 2017 4 14 /12 /décembre /2017 10:55

La coordination des associations palestiniennes lance un appel à manifester contre la décision de Trump sur Jérusalem

 

de  GAZA  à JERUSALEM

 

MANIFESTATION

Dimanche 17 Décembre 2017

 

15H00  Départ de place CHATELET à Paris

 

Vers  L’ambassade des ETATS  UNIS.

 

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11 décembre 2017 1 11 /12 /décembre /2017 10:49

Mardi 12 décembre - 20h

Débat organisé par « Ensemble! 5e /13e » avec François RUFFIN

Précarité ou solidarité ?

Une politique de casse sociale et environnementale...

 

https://paris.demosphere.eu/rv/58218

 

Depuis son élection, la politique de Macron, c'est la destruction des solidarités, la mise en concurrence de tous et toutes et la précarisation généralisée

Les remises en cause touchent tous les domaines : le code du travail, le logement social, les collectivités territoriales, les retraites, la santé et l'ensemble de la protection sociale, l'accès à l'Université, les emplois aidés...

L'acceptation des règles des traités comme le CETA (accord économique entre l'Union Européenne et le Canada) conduit à toujours plus de marchandisation, met gravement en cause les possibilités de conversion écologique de l'agriculture et présente de graves risques pour la santé.

Les réformes fiscales bénéficient aux plus riches (notamment quasi suppression de l'Impôt sur le Fortune -ISF) et rien n'est fait contre l'évasion fiscale.

Riposter et faire vivre une autre perspective !

Il est urgent d'agir...

pour que les luttes, les expérimentations locales et la présence au Parlement ou dans les institutions locales se rejoignent et se renforcent.

pour apprendre des expériences des autres,et tisser des liens avec les mouvements qui partout luttent contre les casses sociale et environnementale.

pour rassembler et construire une alternative.

A quoi sert un député aujourd'hui ?

comment aider aux luttes sociales et aux alternatives sur le terrain ?

comment promouvoir des media alternatifs ?

comment agir au Parlement et dans les institutions ?

Pour en débattre, nous invitons François Ruffin
député Picardie Debout/France Insoumise
(élu avec le soutien d'EELV, d'Ensemble ! et du PCF), réalisateur du film « Merci patron », fondateur du journal Fakir.

Mardi 12 décembre
20h - Trassoudaine 3, place Nationale, Paris 13e métro Olympiades (ligne 14)

Bus 62, 64, 83, 27

 

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  • : alternative
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