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30 septembre 2012 7 30 /09 /septembre /2012 13:29

 

 

 

 

POURQUOI FAUT IL D'URGENCE FERMER FESSENHEIM

 

Durant sa campagne électorale, le Président de la République a promis de fermer Fessenheim. Mais aussitôt élu, il a apporté une précision qui ne réjouit pas les associations qui se battent depuis des années pour l'arrêt immédiat de la plus vieille centrale de France: l'arrêt interviendra avant la fin de son mandat en 2017 ! La centrale a eu 35 ans en mars 2012. Si le gouvernement s'empresse lentement d'appliquer sa promesse, elle en aura 40 quand interviendra la fermeture.

 

Quoiqu'en dise EDF, qui réécrit l'histoire comme le faisait Staline, la durée de vie annoncée pour Fessenheim au moment de sa construction était de 20 ans. Lors des 3e visites décennales, EDF voulait une prolongation de dix ans, mais l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) était plus que mitigée sur le fait de lui donner sa bénédiction. Pour ouvrir le parapluie sans s'opposer ouvertement à l'Etat, elle y avait mis des conditions pratiquement irréalisables:

1- Renforcer le radier qui ne fait que 1,50 m d'épaisseur, bien moins que dans les autres centrales françaises, afin qu'il puisse mieux résister au corium en cas de fusion du cœur. De tels travaux sous la centrale risquent toutefois d'aggraver l'état de la cuve, et la résistance au corium ne serait que de quelques heures supplémentaires. ..

 

2- Trouver une deuxième source de refroidissement pour pallier une éventuelle perte de la source froide. Actuellement, seule l'eau du Rhin refroidit la centrale. La deuxième source froide ne pourrait être qu'un pompage de la plus grande nappe phréatique d'Europe, ce qui soulève d'immenses problèmes de sécurité pour l'approvisionnement en eau de l'Alsace, et serait sans doute en infraction avec la loi sur l'eau de 1995.

 

EDF fait semblant de vouloir appliquer ces recommandations mais propose des solutions farfelues, comme de faire un radier non pas en dessous du réacteur mais au niveau du sol!

 

Le paradoxe de l'annonce d'une fermeture d'ici cinq ans, c'est qu'elle accorde à EDF une « prolongation traînante» qui, tout en en désamorçant la mobilisation, permettrait de ne pas appliquer les recommandations très coûteuses de l'ASN. L'attentisme du gouvernement socialo-écologiste augmenterait alors les risques d'accidents!

 

Avant la fin de votre mandat, Monsieur le Président, vous risquez d'être responsable d'une catastrophe nucléaire en France, et Fessenheim est plus que jamais en tête des installations nucléaires menaçantes, car elle cumule de nombreux facteurs de risques. Tout d'abord, cette centrale à eau pressurisée de première génération présente de dangereuses faiblesses en matière de confinement et de refroidissement. Ses deux réacteurs sont construits selon la technologie la plus ancienne, dite du CPO, commune uniquement avec les quatre réacteurs en service au Bugey. La conception des bâtiments de pilotage et du circuit dE refroidissement est technologiquemenl archaïque.

 

 

La faiblesse la plus importante tient à l'enceinte de confinement des réacteurs, à paroi unique en béton avec étanchéité assurée par un revêtemenl métallique de faible épaisseur sur la face interne. Or toutes les autres centrales disposent d'enceintes de confinement ~ paroi double en béton, l'étanchéité étant assurée par un système d'aspiration entre les deux parois. Par ailleurs, le refroidissement des réacteurs est assuré par un circuit ouvert alimenté par l'eau du Rhin et susceptible d'être obstrué, alors que la plupart des autres centrales en bordure de fleuve sont dotées de tours aéroréfrigérantes.

En outre, Fessenheim se situe dans une région à forte sismicité, et des études on montré que la nature alluvionnaire de son sous-sol risque de démultiplier les effets d'un tremblement de terre jusqu'à 8 à 9 fois, selon Michel Granet de l'institut Physique du Globe à Strasbourg). Quoi qu'il en soit, sa mise en conformité avec les normes parasismiques actuelles s'avère impossible à atteindre en dépit des travaux entrepris. En matière de sismicité, la règle fondamentale de sécurité a été modifiée en mai 2001 pour prendre en comptz l'évolution des connaissances, mais l'application de cette règle à Fessenheim exigerait des transformations qui ne sont ni envisagées, ni envisageables. Et le cabinet Résonance a démontré que le mode d'évaluation déterministe du risque encore utilisé par EDF bien qu'il soi scientifiquement obsolète, sous-estime fortement les conséquences des séismes.

Ajoutons que la centrale est construite en contrebas d'une digue dont on ignore la résistance à des séismes importants ou des désordres climatiques majeurs, EDF ayant toujours refusé d'y réaliser des études de résistance, mais aussi que

 

- les cuves des deux réacteurs présentent des fissures évolutives;

- plusieurs anomalies repérées sur les circuits de secours rendent leur fonctionnement très aléatoire en cas de nécessité.

Enfin, la culture interne de sûreté a été dégradée par le recours systématique à la sous-traitance pour les travaux de maintenance. D'où une connaissance très insuffisante des matériels, qui sont pour beaucoup obsolètes et non échangeables. La vétusté de certains équipements et le manque de formation des personnels se manifestent par la fréquence des incidents depuis de nombreuses années.

Tout cela aboutit à un manque inquiétant de réactivité, et l'appel à des intérimaires pour les travaux les plus exposés engendre une gestion plus laxiste de la sécurité. Une fuite d'eau radioactive, par exemple, n'a pas été détectée durant quatre mois. Ce laxisme perdure en dépit des contrôles de l'ASN, et les incidents se succèdent à un rythme très supérieur à celui des autres centrales. L'accident récent suite à une décontamination au péroxyde d'hydrogène - survenu après une bonne vingtaine d'autres en moins de six mois, sur un réacteur qui venait de subir sa 3e grande

« révision» - est de très mauvais augure à cet égard.

Conscients qu'un accident aux conséquences irréversibles et gravissimes sur la vie des populations et l'avenir du bassin rhénan peut intervenir à tout moment, 446 élus d'Alsace ont appelé solennellement le gouvernement et Nicolas Sarkozy à

mettre en application concrètement le principe de précaution qui a été intégré dans la constitution, en prenant les décisions:

-d'arrêter immédiatement la centrale ucléaire de Fessenheim,

- d'organiser le démantèlement contrôlé des installations (1),

 

- de prendre les dispositions nécessaires à la transition énergétique,

- de planifier les actions de formation permettant l'adaptation des salariés de la centrale et des entreprises soustraitantes au contexte professionnel nouveau.

 

Les atermoiements du gouvernement actuel ne sont justifiables ni économiquement ni énergétiquement : sur ces deux plans la prolongation est une aberration.

 

Le vieillissement des installations entraîne des arrêts de production fréquents et des travaux de maintenance ruineux. La réalisation des aménagements demandés par l'ASN aurait des coûts exorbitants. Déjà très déficitaire, la centrale le sera de plus en plus.

 

Les réinvestissements constants dans une centrale en bout de course constituent pour l'Alsace un frein bien plus qu'un moteur du développement économique. Nous creusons notre retard en matière d'énergies alternatives. Il serait beaucoup plus conforme à l'intérêt général que les investissements se portent sur des énergies écologiquement sûres - créneau porteur stlsceptible de stimuler l'emploi.

Et puis, la production nucléaire française étant excédentaire et Fessenheim y contribuant pour moins de 3 %, cette centrale n'est plus nécessaire à la satisfaction des besoins du pays en électricité.

 

La prolongation de Fessenheim n'est donc motivée ni par sa rentabilité, ni par son utilité effective. Elle ne sert qu'à différer la phase inévitable de son démantèlement, premier d'une longue série, qui servira de test pour toutes les autres centrales arrivant en bout de course.

 

Le report de la fermeture vise uniquement à:

 

- gagner du temps face à l'imminent et énorme problème financier et écologique que pose la gestion de la fin de vie des vieilles centrales;

- sauver temporairement les apparences sur l'état du parc nucléaire français et éviter que l'opinion publique, ainsi que les actionnaires d'EDF, ne prennent la mesure des dépenses exorbitantes qui nous attendent;

- sauvegarder l'illusion que le nucléaire est une énergie d'avenir, pour convaincre les pays en voie de développement d'acheter nos centrales.

 

Le nucléaire demande constamment aux citoyens de jouer les autruches, mais après FUKUSHIMA, nous avons le devoir de nous réveiller!

 

 

C'est pourquoi j'ai signé l'Appel des femmes pour l'arrêt immédiat du recours à l'Energie atomique. Et j'encourage toutes les écocitoyennes à en faire autant sur www.fairea.fr .

 

Nicole ROELENS,

Breitenbach, septembre 2012

 

 

1Les élus espèrent beaucoup pouvoir développerà Fessenheim un pôle de compétences spécifiques pour l'activité de démantèlement. Compte tenu du grand nombre de centrales appelées à s'arrêter dans les prochaines années, ils pensent que ces compétences seraient monnayables. Mais cette perspective ne réjouit pas du tout les salariés d'EDF, qui ne veulent pas devenir de la « viande à rems ». La question du démantèlement est très épineuse. Certains envisagent juste de sécuriser le site en laissant sur place les déchets radioactifs. Le démantèlement fait partie de tous les problèmes non résolus de l'industrie nucléaire...

 

 

 

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 17:17

 

 

 

BULL ADHESION-1

 

 

 

 

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 17:01

 

 

Mondes anciens, mondes nouveaux :

l'Université d'été des Alternatifs 2012 a tenu ses promesses.

 

Organisée sur le thème « Mondes anciens, mondes nouveaux », l'édition 2012 de l'Université d'Eté des Alternatifs a été, sur le plan des contenus et de la participation, un très bon cru-de l'avis de l'ensemble des participant-e-s.

Dans une ambiance chaleureuse, à la fois sérieuse et détendue, 200 personnes venues de nombreuses régions ont participé aux travaux de cette Université d'été tenue du 23 au 26 août dans le cadre magnifique du Vercors;

Le thème retenu cette année permettait de prendre la mesure de la nouvelle situation très contradictoire du monde d'aujourd'hui, lourde de menaces dans un contexte de crise globale et multiforme du capitalisme mais aussi prometteuse d'un autre monde possible et nécessaire.

Les bouleversements géo-stratégiques à l'échelle mondiale, les promesses des mobilisations citoyennes, des révolutions arabes -malgré les poussées contre-révolutionnaires actuelles- ou des Indignés el leurs exigences de démocratie réelle ont été au coeur des débats de cette Université d'été au cours de laquelle la référence à l'autogestion a servi de fil conducteur.

Cette Université d'été a aussi été l'occasion de traiter de la crise de l'Union européenne et de l'euro, de la situation grecque et de la situation française après trois mois de gouvernement Hollande-Ayrault dont les premiers pas ressemblent fort, dans plusieurs domaines, à des renoncements inquiétants aux rares promesses faites par le candidat Hollande pendant sa campagne électorale.

Les débats fraternels et exigeants avec la gauche alternative en voie de regroupement ont été aussi l'un des moments forts de cette Université d'été

très réussie, en particulier avec la participation de Clémentine Autain et de plusieurs animateurs et animatrices de la Gauche Anticapitaliste, toutes et tous partie prenante, avec les Alternatifs et d'autres encore, de ce projet que nous portons en commun.

Celui-ci devrait prendre la forme d'une nouvelle force politique rouge et verte: ce sera l'une des questions, avec celle d'une possible adhésion au Front de Gauche, à l'ordre du jour du congrès des Alternatifs en novembre prochain.

D'ici-là, les mobilisations seront au rendez:vous : pour résister et changer le monde, elles restent au coeur des tâches de l'heure et au centre de l'activité des Alternatifs! .

UN MOMENT STUDIEUX AGRÉABLE ET CONVIVIAL

 

Les montagnes et la verdure du Vercors ont servi de cadre à l'Université d'été des Alternatifs version 2012. Du chapiteau, abritant notamment les séances plénières, on pouvait entendre les cloches des vaches

Les repas, préparés par l'association "la Mixture" étaient confectionnés essentiellement à partir de produits locaux.

La mise en place d'une garderie d'enfants a, non seulement permis à des personnes de venir à l'université d'été, mais aussi contribué à créer une certaine ambiance. Si les jeunes adultes n'étaient pas nombreux, en revanche la présence féminine a été importante. Cependant, parmi les intervenants des séances plénières et des ateliers on comptait peu de femmes.

 

 

Compte tenu du thème de l'université d'été, « mondes anciens, mondes nouveaux» le nombre d'intervenants étrangers a été moyen: un Grec, deux Tunisiens, deux Espagnols, un Syrien. Par ailleurs, certains participants aura~ent voulu que ces débats soient davantage auto gérés, par exemple qu'il n'y ait pas de discours introductif.

Aux 29 séances d'assemblées plénières ou ateliers se sont ajoutés trois ateliers pratiques comme celui sur la confection d'éoliennes. Par ailleurs, des livres et revues ont été en permanence présentés et mis en vente dans la salle d'accueil, et a librairie était bien fréquentée. Les Alternatifs auteurs d'ouvrages ont

eu l'occasion d'en débattre avec les participantEs.

 

Enfin, chaque soirée était animée par des spectacles sous le chapiteau,i la fréquentation a été parfois réduite compte tenu de l'intensité des journées. Nous remercions et applaudissons encore les artistes bénévoles et talentueux qui nous ont réjouis.

Les débats se sont déroulés avec une bonne écoute mutuelle. Je n'ai jamais eu d'échos de disputes. La pratique de la "fermeture éclair", qui consiste à donner alternativement la parole à un homme et à une femme, a sans doute favorisé l'expression de toutes et tous. Cependant, certaines interventions trop longues lors des séances plénières ont sans doute empêché d'autres de s'exprimer. Et le temps est toujours trop bref compte tenu de la richesse de ces débats.

.si le tableau d'inscription aux tâches ménagères a eu du mal à se remplir, la participation aux repas et aux tâches ménagères s'est bien déroulée dans une bonne ambiance, dans l'esprit autogestionnaire et participatif.

 

Les rapports entre les personnes étaient d'une grande simplicité. De l'avis de beaucoup d'entre elles, l'ambiance était très conviviale. À ce sujet, certains ont tout de même regretté que le bar n'ait pas pu servir de lieu de rencontre. Et à la fin des "travaux", dimanche après midi, visiblement un certain nombre de participants avaient du mal à partir, certains se mettant à chanter. .

Jean-François LE DlZÈS

Et Brigitte PINÈDE

 

 

LA BOUSSOLE DU PROJET ALTERNATIF

 

Dans la continuité d'un choix thématique central pour leur Université d'Eté depuis l'édition 20081, les Alternatifs avaient opté cette fois-ci pour le thème central des bouleversements géostratégiques à l'échelle mondiale, de la crise et des alternatives.

Le décor a été planté dès l'ouverture, avec un débat introduit par Gus Massiah et approfondi dans un second temps par plusieurs ateliers. Ces bouleversements sont ceux d'un monde aujourd'hui multipolaire sous une hégémonie américaine de plus en plus relative, le déclin d'une domination occidentale de plus de cinq siècles et l'affirmation grandissante de ce qu'on appelle communément les "pays émergents" et en particulier de la Chine, dans un contexte de crise globale, multiforme et systémique du capitalisme qualifiée dès la conférence nationale des Alternatifs en juin 2011 de "crise de civilisation" 1.

Des bouleversements et une crise aux aspects très contradictoires, faits de menaces et de barbarie en perspective... mais aussi de possibles en terme d'alternative synonyme d'émancipation humaine et d'issue favorable au plus grand nombre.

La crise de l'euro et plus largement la crise de l'UE -qui est avant tout une crise démocratique-, l'évocation des révolutions arabes en terme de premier "bilan et perspectives", un bilan d'étape de l'altermondialisme ou encore l'évocation des mouvements autogestionnaires au Nord comme au Sud: on retiendra de tous ces sujets traités en séance plénière que les moments forts de cette Université d'Eté ne se sont pas limités, loin de là, au propos initial... sans compter le foisonnement des ateliers consécutifs aux séances plénières!

Celles et ceux qui étaient présent-e-s ne sont pas prêt-e-s d'oublier notamment les contributions de nos ami-e-s venu-e-s de Tunisie, à la fois de Habib Kazdaghli 2 sur la situation à l'université, aux pressions des intégristes et aux résistances qu'elles suscitent, et de Fathi Chamkhi 3 sur la situation sociale et économique de la Tunisie... y compris ce qu'on a appelé frauduleusement le "miracle tunisien" de l'avant-révolution.

On lira par ailleurs ce qui concerne spécifiquement la gauche alternative et ses débats enrichis par la participation des camarades de la Gauche anticapitaliste et de Clémentine Autain... et par la présence des Alternatifs à la rencontre de la gauche alternative tenue à Saint Martin d'Hères à la veille des Estivales du Front de Gauche.

 

La réussite de cette Université d'Eté ne tient pas seulement au thème retenu et à ses déclinaisons mais aussi à la qualité des intervenants, à la participation -la plus nombreuse depuis l'édition 2008 et à l'ambiance conviviale et détendue, rendue possible par l'accueil et la logistique assurés de manière impeccable par nos camarades de l'Isère.

 

Quant à la visée ambitieuse des contenus, elle n'aurait pas été atteinte sans le travail accumulé depuis plusieurs années par la commission internationale des Alternatifs.

 

 

 

 

Les limites de cette réussite ne doivent pas non plus être oubliées, à commencer par le faible nombre d'intervenantes -conjonction de la configuration de départ et de la défection des intervenantes pressenties pour traiter de la place des femmes dans les révolutions arabes et une organisation de l'ensemble des débats trop académique et privée d'outils audiovisuels qui auraient été les bienvenus. Un contraste avec la participation largement féminine et le fonctionnement systématique de la fermeture éclair dans les débats, acquis pratique du féminisme.

La fonction de l'Université d'Eté dans les échanges et la construction des savoirs, comme dans la réflexion et le travail d'élaboration programmatique et stratégique des Alternatifs, est décidément irremplaçable 4.

 

Elle nous confirme aussi que l'activité militante au quotidien est inséparable des moments de réflexion politique sur le fond: dans les mobilisations passées, présentes et à venir, la boussole du projet alternatif à élaborer avec tant d'autres n'a jamais été aussi nécessaire... .

 

Bruno DElLA SUDDA

 

 

notes

 

1 En 2008, le thème central retenu avait été le féminisme, à la fois comme mouvement d'émancipation attaché à l'égalité hommes-femmes et aux droits spécifiques des femmes, et comme l'un des quatre identifiants politiques des Alternatifs. Pour l'édition 2012, le thème de l'Université d'Eté était « Mondes anciens, mondes nouveaux»



2 Habib Kazdaghli est historien et président de l'Université des lettres, arts et humanités de Tunis-ManoubaTunis

3 Fathi Chamkhi, ancien militant de la IVo Internationale, est économiste à l'université de Tunis Manouba et représentant du RAID (ATTAC/CDTM) en Tunisie, il est aussi partie prenante du comité local d'organisation de la prochaine édition du Forum Social Mondial qui se tiendra à Tunis en mars 2013

 

4 La présentation à l'Université d'Eté deplusieurs ouvrage écrits par des camarades des Alternatifs et prochainement présentés sur le site des Aternatifs -reflète et à la fois contrebue a cette réflexion et ce travail d'élaboration

 

 

 

 

 

 

 

 

VERS UN POLE ROUGE ET VERT

 

 

Plusieurs rencontres avec nos partenaires de la Gauche Alternative ont eu lieu dans le cadre de l'université d'été et en marge: une rencontre entre des militant-e-s de la Gauche anticapitaliste et des Alternatifs, une réunion à Grenoble des signataires de l'appel «Médiapart, et un débat en séance plénière de l'université d'été.

 

Une rencontre entre militant-e-s des Alternatifs et de la Gauche anticapitaliste s'est tenue à Méaudre en soirée à l'université d'été. Six animateurs et animatrices de la GA étaient présent-e-s et une vingtaine de militant-e-s alternatifs venu-e-s de différentes régions, ce qui a permis de riches échanges, à la fois sur les débats en cours au sein de chaque mouvement et sur le projet de nouvelle force rouge et verte

Nos ami-e-s de la Gauche anticapitaliste ont donc intégré le Front de Gauche au début de l'été: la GA en est maintenant la 8° composante

Apportée sans détour par nos ami-e-s de la GA, l'explication de cette intégration très rapide -précipitée aux yeux de plusieurs intervenant-e-s Alternatifs- est triple: le contexte général d'une crise globale et multiforme du capitalisme -analysée en termes très proches des nôtres- et des menaces qu'elle fait peser sur l'humanité et sur les peuples; la clarification apportée par le FdG sur sa non-participation au nouveau gouvernement social-libéral:l'échec cuisant de l'expérience du projet du NPA dont la GA est issue

Ce faisant, nos ami-e-s de la GA ont rappelé leur entrée au FdG en tant qu'organisation indépendante: Il ne s'agit donc jas d'une dissolution ou d'un renoncement à transformer le FdG dont les limites et les ambigüités (fonctionnement et orientation) ont été pointées

:Et le souhait que les Alternatifs fassent à l'issue de leur congrès de novembre a lui-aussi été clairement affirmé, afin de constituer ensemble et avec d'autres un pôle rouge et vert au sein du FdG, appelé aussi « troisième pilier» distinct du PCF comme du PG

Cette rencontre de qualité a permis l'expression de nombre de camarades des I.lternatifs, perplexes pour beaucoup quant au devenir du Front de Gauche, préoccupé-e-s par ce qui sépare le FdG des Alternatifs (fonctionnement vertical le cartel, contenu bien peu alternatif de « l'Humain d'abord») Au-delà des nuances internes exprimées, la priorité commune aux Alternatifs est de constiuer avec la GA et d'autres cette nouve lle force politique rouge et verte

C'est en donnant des signes forts, palpables et rapides dans ce sens que la GA et les composantes engagées dans la démarche de « l'appel Médiapart » pourraient contribuer à convaincre les Alternatifs de se joindre à elles en faisant le choix majoritaire en novembre d'une entrée dans le FdG, connectée pour les Alternatifs au projet de nouvelle force rouge et verte

 

Dans ce sens, la préparation commune de la réunion nationale «appel Médiapart» du 20 octobre comme jalon de la création de cette nouvelle force, de même que le maintien de contacts bilatéraux étroits entre Alternatifs et GA (avec notamment la mise en relation de nos commissions thématiques) seront des éléments décisifs

 

Rencontre des signataires de l'appel «Médiapart»

Ce monde n'a aucun sens, inventons-en un autre

 

Elle a eu lieu a Grenoble avant le début des Estivales du Front de Gauche où des militant-e-s de la Gauche anticapitaliste, de la FASE, de Convergence et Alternative, de la Gauche Unitaire étaient présent-e-s . Une délégation des Alternatifs a également participé à cette rencontre.

Animée par Clémentine Autain et Julien Rivoire cette réùnion d'étape entre l'initiative du 30 juin à Saint Denis et le prochaine initiative programmée le 20 octobre a permis à toutes les composantes de la Gauche Alternative de se retrouver.....

 

Débat GAUCHE ALTERNATIVE.

Université de Méaudre samedi 25 août 2012

 

A chaque Université d'été, en complément du thème principal, un débat est organisé avec nos partenaires de la Gauche de transformation sociale et écologique (gauche antilibérale) Cette année nous avions fait le choix de resserrer les invitations à la seule Gauche Alternative, directemènt concernée par le projet de création d'une nouvelle force rouge et verte. A la fois anticapitaliste, antiproductiviste, féministe et autogestionnaire , cette gauche rouge et verte a aussi en commun de s'appuyer sur les nouveaux mouvements politiques (altermondialistes, indigné-e-s...) promouvant plus d'égalité d'horizontalité et le refus de la hiérarchie. Cette mouvance est aujourd'hui dispersée et dans un contexte de crises multiples, la question posée était comment rassembler la Gauche Alternative?

Participaient à cet échange:

Clémentine Autain qui a joué un rôle important dans l'appel dit «Médiapart», féministe et militante de la FASE, Fred Borras en tant que représentant de la Gauche Anticapitaliste, Jean François Pellissier et Florence Ciaravola pour les Alternatifs

Jean Michel Drevon Christophe Aguiton et Stéphane Lavignotte, également invités, ne pouvaient pas être présents mais sont impliqués activement dans le processus de regroupement du pôle rouge et vert à travers l'appel «Médiapart».

Fred Borras a réaffirmé notre patrimoine commun comme courant rouge et vert. Il est aussi revenu sur la crise du NPA et de son projet fondateur, rendant hommage à la justesse des critiques émises par les Alternatifs au moment de la création du NPA. Il a ensuite justifié le choix du renforcement d'une gauche radicale avec l'entrée de la GA dans le Front de Gauche (un front, pas parti, a-t-il précisé) même si celui ci n'est pour l'instant pas une construction politique satisfaisante. Les objectifs de la GA sont d'une part de regrouper, dans le cadre du FdG, les ex du NPA y compris ceux qui sont dans la nature, d'autre part, rassembler les anticapitalistes éco-socialistes, tout en prenant le temps. Il a évoqué la proposition du PG de fusion rapide avec la GA et la nécessité de campagne commune pour un référendum, contre les plans de licenciements ... pour lesquelles la structure FdG est plus efficace.

 

Clémentine Autain a rappelé notre histoire commune faite d'une culture partagée et de batailles unitaires menées ensemble. Pour elle, cette famille pas encore rassemblée a une responsabilité particulière du fait de la gravité de la situation politique et il y a aujourd'hui une potentialité de convergence et d'unité de notre espace politique mais pas à l'extérieur du FdG.

 

 

Pourtant critique sur le FdG,elle souhaite qu'on se rassemble pour le transformer,définir un fonctionnement qui sorte de la forme actuelle de cartel, faire des assemblées citoyennes de vrais espaces démocratiques et inventer de nouvelles formes d'organisation politique

Elle ajoute qu'il n'y a pas de garantie de réussite au sein du FdG mais que les possibilités existent et que le jeu en vaut la chandelle, surtout si toute la gauche alternative y est rassemblée: elle pourrait y jouer un rôle politique, ce qui n'est pas encore le cas aujourd'hui.

Jean François Pellissier a rappelé que les Alternatifs ont toujours été favorables -et l'ont réaffirmé lors de leur coordination du 1 er juillet- à la création d'une nouvelle force politique rouge et verte, question qui sera mise en débat lors de leur congrès en novembre ainsi que leur entrée ou non dans le FdG avec une dialectique entre les 2 points.

Le Fdg a été efficace pendant la campagne présidentielle mais ses instances sont toujours celles de la campagne électorale et aucun communiqué n'a été produit depuis.

En s'impliquant dans l'appel «Ce monde n'a aucun sens, inventons-en un autre» dit appel «Médiapart», les Alternatifs confirment leur implication dans la construction d'un pôle rouge vert auquel il ne faudra pas oublier d'associer des militant-e-s issu-e-s de l'écologie radicale. Nous avons une responsabilité ensemble, ce qu'ont dit Fred et Clémentine montre que les contenus ne font pas souci entre nous et il faut se mettre d'accord sur le processus de création de ce pôle rouge et vert sans attendre, préparer sérieusement ensemble le rendez-vous du 20 octobre prochain et tenir le calendrier prévu pour que ce soit effectif dès le premier trimestre 2013, avant 2014 donc, qui est de nouveau une année électorale et donc peu propice.

Dans ce débat, les interventions de militant-e-s des Alternatifs ont aussi été nombreuses.

Elles ont témoigné à la fois de l'intérêt pour ce projet de regroupement de la gauche alternative à travers une nouvelle force rouge et verte, de la préoccupation de mettre au centre la référence à l'autogestion et enfin de réticences, pour certain-e-s, à adhérer demain à un Front de Gauche souvent plombé par les pesanteurs du PCF, tandis que pour d'autres cette adhésion n'était pas un tabou à condition d'y créer un pôle rouge et vert indépendant du PCF et du PG.

Un premier échange qui ressemblait au coup d'envoi de la préparation du congrès des Alternatifs en novembre prochain... .

 

Florence ClARA VOLA , Bruno DELLA. SUDDA

 

 

 

 

 

 

 

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 13:52

PALESTINE[1]

 

En avril 2011, douze français de l’association Observacteurs se rendent en Palestine. Ruth, française de confession juive installée en Israël, a décidé de faire partie de l’aventure. L’association propose en effet à des personnes de tous horizons de se rendre en Palestine pour découvrir la réalité palestinienne, rencontrer la population ainsi que des élus et militants qui se battent pour la reconnaissance des droits du peuple palestinien. Leur périple est filmé par Nadin Dendoune.

Dès la douane israélienne, les formalités se révèlent difficiles à réaliser, la stupéfaction d’abord, puis les débats s’enchaînent à chaque nouvelle péripétie subie. Les Obervacteurs font en effet tout pour se plonger dans le quotidien d’un citoyen palestinien lambda. Ils subissent donc les check-points, les contrôles incessants, les exclusions, la présence du mur, des barbelés, et tous les tourments que les palestiniens supportent. De la simple réflexion aux véritables coups de gueule, les échanges sont riches. Ruth, qui a souvent tendance à justifier les actes ou tout du moins les expliquer apporte un contrepoint qui, quand il ne s’apparente pas à ce que le spectateur pourrait interpréter comme de la mauvaise foi, éclaire un peu l’absurdité criante qui se déroule sous nos yeux. Aux rythmes des rencontres et des entretiens avec les acteurs locaux, la perception de chacun se précise, les mots finissant par laisser place aux actes, comme ce refus d’aller se baigner là où de jeunes arabes-israéliens se font refouler…

Sensible à la cause du peuple palestinien depuis de nombreuses années, Nadir Dendoune, journaliste et écrivain français, souhaitait favoriser les échanges et organiser des débats sur la situation des Territoires Occupés palestiniens et montrer également que le conflit est politique et non religieux. Il fait ainsi avec ce documentaire qu’il aime à qualifier de « Palestine pour les Nuls » d’une pierre deux coups car tout en filmant ce groupe, il produit à la fois un témoignage collectif, et n’hésite pas à se mettre dans le champs de la caméra pour participer aux multiples échanges. Inutile de dire que personne ne ressortira indifférent de cette expérience, ni les protagonistes du film, ni les spectateurs que nous sommes…

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 17:20

chek point

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28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 15:11

 

 

 

Des inorganisés aux indignés



Qui se souvient des étudiants, des infirmières ou encore des cheminots c'est-à-dire de tous ces « inorganisés» des années quatre vingt, de leurs coordinations et de leurs manifestations? Ces mobilisations avaient réussi, dans la deuxiéme partie de la décennie 80, à fédérer des publics non syndiqués (et notamment les plus jeunes, des jeunes femmes...) plutôt éloignés des instances revendicatives de lutte plus institutionnalisées. Leur médiatisation était justement, de la part du prêt à penser « moderne)}, l'occasion de stigmatiser le syndicalisme et plus précisément le supposé archaïsme du mouvement ouvrier, d'où la survalorisation médiatique, à l'époque, de la Coordination Nationale des Agents de Conduite (mobilisation hétérogène politiquement et homogène professionnellement) au détriment de la Coordination Nationale Inter Catégorielle (mobilisation homogène politiquement et hétérogène professionnellement). Selon leur vielle habitude de " mettre du vin nouveau dans des vieilles outres", les médias avaient pu alors contribuer à la construction, puis à la déconstruction de fortes mobilisations préfigurant pourtant le mouvement social de 1995.


Quel est le rapport avec les indignés d'aujourd'hui, quelles lectures pouvons-nous faire du phénomène mais surtout: dans quelle mesure la mondialisation d'une colère ne peut-elle pas contenir en germe ou potentiellement la dynamique d'un mouvement transnational témoignant d'un même refus et d'espoirs partagés?


Dans un monde du travail syndicalement sinistré, les coordinations des « inorganisés )}, menées souvent par des militants aguerris, pouvaient donner l'espoir d'apporter un second souffle au syndicalisme ou de le renforcer dans des secteurs professionnels où il était faiblement représentatif. Cela n'a pas été le cas et les raisons de la fracture syndicale inter générationnelle ne semblent pas évoluer positivement: l'image du syndicalisme Français est toujours autant ternie par ses divisions idéologiques, sa faiblesse chronique, son émiettement, des accusations de récupération ou de collaboration, sa difficulté à communiquer, mais aussi à faire face à la répression patronale.. .et surtout sa désertion des terrains professionnels, source de cécité et de bureaucratismes (le concept étant de Giovanni Busino).

Par contre, les coordinations ont orchestré des nouvelles stratégies de «monstration» (définies par Michel Maffesoli comme des représentations, des théâtralisations se produisant dans l'instant et la recréation d'un nous tribal) Les corps des manifestants jouent, par exemple, un rôle de plus en plus symbolique, comme ressource, dans la pénétration des terrains médiatiques. Leùr nudité ou leur déguisement sont de plus en plus sollicités et manifestent de plus en plus cette imaginaire créatif propre à l'esprit insurrectionnel. Cette dimension est importante car elle nous fait sortir de la vieille alternative cornélienne: occuper l'espace de travail, des locaux ou prendre possession des rues. Il importe désormais d'articuler la visibilité de la manifestation et de ses acteurs avec le symbolisme de leur cadre qui compte.


Nous pouvons l'observer dans les luttes locales à teneur altermondialiste. Kalle Lasnn, des USA, aura ainsi inspiré l'idée d'occuper Wall Street, en septembre dernier, en déclarant que les USA ont besoin de leur propre place Tahrir». Plus récemment des militants associatifs (membres de l'APEIS, du MNCP et d'AC) ont fait irruption au restaurant du Fouquet's avant de se faire embarquer par la police. Il s'agissait, pour eux, d'interpeller leurs « camarades de la brasserie populaire du Fouquet's )} pour souhaiter un bon appétit, leur rappeler, avec humour, toute leur indignité à n'être qu'une bande de « fainéants, d'assistés, de parasites et de fraudeurs )}, leur soutien moral car « le plus pauvre doit toujours se porter au secours du plus riche)} etc... Cette initiative était simplement là pour nous rappeler avec Mark Anspach que « sur l'autel du marché, les victimes sont anonymes». Pour que le mouvement transnational puisse prendre son envol, il lui faut ainsi opposer à la seule logique du profit celles de la vie et de la défense des plus précaires, des nouveaux exclus.

Les plus récentes mobilisations sont aussi l'occasion d'attester une profonde transformation de l'espace du mouvement sociétal qui compose de réseaux permettant (notamment avec internet) plus de fluidité, de réactivité et de réflexivité dans les luttes. Cet aspect est à prendre en compte pour l' « allumage» de l'action car il faut toujours un élément déclencheur en plus des motifs d'insatisfaction et des conditions habilitantes indispensables pour le passage à l'acte. Or les raisons de se mettre en mouvement ne manquent pas et elles convergent pour le remplacement d'un système traversé par les seules valeurs matérielles et financières. Les seules certitudes à avoir, dans ce domaine, résidant dans le caractère imprévisible de leur irruption et leur indispensable médiatisation, les militants altermondialistes ne peuvent pas aujourd'hui prévoir, de maniére sûre, le cadre spatio-temporel susceptible de permettre à leur mouvement de réaliser un saut à la fois quantitatif et qualitatif.

Les grilles sociologiques habituelles ont leur utilité pour dessiner la morphologie d'un mouvement sociétal, pour mieux les définir, mais elles tendent toutes à oublier une donnée pourtant élémentaire: un mouvement social ne devient sociétal (ou transnational) qu'à partir du moment où la peur (liée du côté des individus aux risques de déclassement, de précarité, de désaffiliation (selon le terme de Robert Castel) ou encore de mort sociale, change de camp (et donc passe chez tous ceux qui s'enrichissent considérablement par le biais d'un système néolibéral producteur de déchets humains (l'expression étant de Zygmunt Bauman). Il conviendrait de rapidement en finir avec tous ces « idiots sociaux)} qui n'en ont jamais assez et en voudront toujours plus: sont-ils d'ailleurs uniquement dans les marchés financiers et le monde la grande entreprise.
Les actuels aveuglements et obsessions sécuritaires, qui ont récemment conduit à brutalement réprimer de jeunes militants et à emprisonner l'un d'entre eux durant six mois sans l'ombre d'une preuve d'avoir commis un délit (ici un sabotage), sont là pour nous montrer que leurs « clignotants» fonctionnent plutôt et que les représentants institutionnels, du 1 % le plus vorace (l'évaluation étant de l'économiste Jeff Madrick), ne pourront enrayer cette révolte mondialisée d'indignés de moins en moins inorganisés. Il ne faut toutefois pas trop sous-estimer un rapport de forces encore bien inégal !...


Je souhaite conclure cet article par cette illustration de Jean Ziegler: ''''Sur un même ring de boxe sont réunis M1ke Tyson et. le champion en titre des poids lourds et un chômeur du Bengali sous-alimenté. Que disent les ayatollahs du dogme .néo libéral ? Justice sera assurée puisque les gants de boxe des deux protagonistes sont de même facture. le temps du combat égal pour eux. l'espace de l'affrontement unique, et les règles du jeux constantes.Alors que le meilleur gagne! L'arbitre impartial c'est le marché .L'absurdité du dogme nèolibéral saute aux yeux." (Et aussi sa brutalité couplée au cynisme



Jean-Yves CAUSER

Sociologue



Au format PDF

























































 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 16:24

 

Les raisons de l'urgence de la fermeture de la centrale nucléaire de Gravelines .

consuter en cliquant sur le lien ci dessous

 

 

 

 

 

http://ddata.over-blog.com/5/86/44/62/pourquoi-faut-fermer-Gravelines.PDF

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 16:17

 

Les Alternatifs font le bilan de la conférence nationale du NPA

Consuter en cliquant sur le lien ci dessous

 

 

http://ddata.over-blog.com/5/86/44/62/bilan-conf-nale-npa-juil-2012.PDF

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 16:12

 

 

Consulter en cliquant sur le lien ci dessous

 

 

 

http://ddata.over-blog.com/5/86/44/62/appel-syndicaliste-ND-des-Landesd1.PDF

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 16:08

 

Pour un processus ouvert et démocratique de construction d'une force rouge et verte, résolution de la coordination générale des Alternatifs

 

le 1er juillet 2012

Le temps des premiers renoncements est venu pour le gouvernement, au plan national comme au niveau européen: adoption annoncée du mécanisme européen de stabilité, augmentation symbolique du SMIC, éviction de la Ministre de

l'écologie coupable de « lèse-intérêts» pétroliers,poursuite de la politique migratoire du précédent gouvernement.. .

 

Dans ce contexte, de fortes mobilisations et la construction d'un bloc politique pour une alternative sociale et écologique sont des enjeux majeurs. Enjeux majeurs aussi pour répondre à la contamination de la société par les idées d'extrême droite et à la tentative du Front National d'apparaître comme le recours.

 

La coordination des Alternatifs, réunie le 1 er juillet, a engagé le débat sur la participation du mouvement au Front de Gauche. Un congrès débattra les 17 et 18 novembre 2012 de la situation politique, de l'entrée ou non des Alternatifs dans le Front de Gauche et de la construction d'une force politique rouge et verte.

La coordination des Alternatifs a, en effet,confirmé l'engagement du mouvement vers une force rouge et verte, large, unitaire et radicale.

 

Les Alternatifs se réjouissent de la mise en œuvre d'un processus qui devrait se conclure avant l'été 2013, et de premiers pas dans ce

sens, comme la réunion qui s'est tenue le 30 juin à Saint Denis, celle prévue le 24 août à Grenoble et celle, plus large, du 20 octobre. Avec d'autres, ils lelles poursuivront le débat sur la force rouge et verte lors de leur université d'été du 23 au 26 août à Méaudre (Isère).

 

Pour un processus ouvert et démocratique de construction d'une force rouge et verte, les militant-e-s des Alternatifs s'engagent au niveau local, régional et national et sur tous les terrains de mobilisation et de débat.

Enfin, les Alternatifs co-organisent et participeront activement à la rencontre internationale rouge et verte RAGA à Istanbul du 5 au 8 juillet 2012 .

 

La Coordination Générale des Alternatifs

 

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