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26 mai 2018 6 26 /05 /mai /2018 11:52
 

 

Nous soutenons les 3 de Briançon

Oui à l'asile, non à la loi Collomb !

 

DIMANCHE 27 MAI - 15h30
PLACE DE LA REPUBLIQUE

 

https://paris.demosphere.eu/rv/62511

https://paris.demosphere.eu/rv/62464

 

Nous serons tous une « bande organisée » autour des militant.e.s de la Solidarité.

 

Le 21 avril les militants d'un groupe d'extrême-droite suprématiste "Génération Identitaire",

a mis en scène au col de l'Echelle (05) une opération de "blocage des frontières" entre la

France et l'Italie, interdisant l'accès à des personnes épuisées par un trajet en montagne,

 les mettant ainsi potentiellement en danger. Cette action fut largement diffusée

sur les réseaux sociaux à renfort de commentaires xénophobe.

 

Le lendemain, une manifestation de 150 habitants des vallées frontalières, engagés dans

la solidarité concrète avec les migrants transitant dans cette région, traversent

symboliquement la frontière de Clavière jusqu'à Briançon, pour protester contre

 la militarisation de la frontière et la non prise en charge des personnes mineures

ou en demande d'asile par les autorités. La gendarmerie française effectue

alors 6 interpellations arbitraires. Trois personnes seront relâchées et trois autres

sont en liberté provisoire, en Savoie et à Marseille. Elles sont poursuivies pour «

 avoir par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l'entrée irrégulière

en France de plus d'une vingtaine d'étrangers, avec cette circonstance que les faits

ont été commis en bande organisée », elles risquent selon la loi française jusqu'à 10 ans

de prison, assortie de 750 000 euros d'amende.

Le jugement a été renvoyé au 31 mai 2018.

La solidarité considérée comme un délit

A travers cette accusation c'est la solidarité humaine et toute forme d'assistance y compris

 à personnes en danger qui est ainsi considérée comme un délit passible de prison de

 très longue durée mais c'est aussi le déni pur et simple du droit d'asile et donc de séjour,

lequel est une obligation conventionnelle de la France.

Devant une telle répression et atteinte à la conscience humaine nous sommes et

nous nous sentons tous des montagnards, nous accompagnons depuis des siècles

ceux qui doivent impérativement traverser la frontière pour se mettre à l'abri,

 protéger leur vie et leur liberté. Les montagnes par leurs innombrables

 sentiers nous aident.

Nous continuerons à le faire. Nous revendiquons notre aide comme légitime.

Nous déclarons illégitime la loi qui nous incrimine, parce que contraire à la fraternité

et au devoir universel des hommes au secours d'autres hommes en détresse.

 En mer comme sur terre: nous déclarons que nous continuerons à porter secours

 à ceux qui ont besoin de nos sentiers.

Personne n'est clandestin. Dans nos montagnes, il n'y a que des hôtes de passage.

Cet appel est signé en Italie et en Suisse comme en France.

Cette hospitalité, nous nous rassemblerons pour la réaffirmer en même temps que

notre soutien aux trois inculpés de Briançon.

 

http://firmaperitre.blogspot.fr

Lettre ouverte sur l'arrestation des trois de Briançon

Ce 21 avril les militants d’un groupuscule néo-fasciste et suprémaciste, ont mis en scène

 une opération de "blocage des frontières" entre la France et l'Italie largement médiatisée.

Le lendemain, un groupe d'habitants des vallées frontalières, engagés dans la solidarité

concrète avec les migrants transitant dans cette région, traversent symboliquement

la frontière

sans aucun problème de Clavière jusqu'à Briançon, où la gendarmerie française effectue 6 interpellations complètement arbitraires. 

L'accusation du procureur est aussi simple que brutale dans sa clarté : aide à l'immigration

illégale avec  l'aggravante d'avoir commis les faits de manière collective ("en bande organisée").

Pour 3 des personnes, la garde-à-vue se transforme en prison préventive jusqu'au début

 du procès qui aura lieu le 31 mai à Gap. Ils risquent jusqu'à 10 ans de prison et 750 000 €

d’amende.

Nous sommes et nous nous sentons tous des montagnards, nous accompagnons

depuis des siècles ceux qui doivent traverser la frontière pour se mettre à l'abri.

Les montagnes et leurs innombrables sentiers nous aident. 

Nous continuerons à le faire. Nous revendiquons notre aide comme légitime.

Nous déclarons illégitime la loi qui nous incrimine, parce que contraire à la fraternité.

 En mer comme sur terre: nous déclarons que nous continuerons à secourir ceux qui ont

 besoin de nos sentiers.

Personne n'est clandestin. Dans nos montagnes, il n'y a que des hôtes de passage.

Premiers signataires :

 

Erri De Luca (scrittore / écrivain)

Maso Notorianni (giornalista / journaliste)

Pierre-François Laval (professore di diritto internazionale Università di Orleans / professeur

 de droit international à l'Université d'Orléans)

Jean-Luc Mélenchon (presidente e fondatore di France Insomise, deputato / président et

fondateur de la France Insoumise)

Moni Ovadia (attore e scrittore / acteur et écrivain)

Loris De Fillippi (responsabile progetti Medici Senza Frontiere / responsable de projet

Medici Senza Frontiere)

Cecilia Strada (ex-presidente Emergency / ancienne présidente de Mergency)

Andrea Segre (regista / metteur en sceène)

Alessandro Gilioli (giornalista / journaliste)

Fiorella Mannoia (cantante / chanteuse)

ZeroCalcare (fumettista / dessinatuer)

Éric Coquerel (Deputato alla camera France Insoumise / Deputé)

William Bourdon (avvocato a Parigi / avocat au barreau de Paris)

Etienne Balibar (professore emerito di filosofia Université de Paris-Ouest / professeur

émérite de philosophie Université de Paris-Ouest)

 

Agnès Antoine (professore di lettere moderne EHESS / Professeur agrégée de lettres

modernes EHESS)

Pierre Cours-Salies (professore emerito di sociologia / professeur émérite de sociologie)

Jacques Bidet (professore emerito di filosofia / professeur émérite de philosophie)

Edwy Plenel (giornalista direttore di Médiapart / journaliste directeur de Médiapart)

Karin Viard (attrice / actrice)

Pippo Civati (già deputato alla Camera – Possibile)

Giulio Marcon (già deputato alla Camera - Possibile / ex-député )

Tomaso Montanari (storico dell’arte / historien de l'art)

Francesca Fornario (giornalista e autrice / journaliste et auteure)

Giuseppe Cederna (attore e scrittore / actuer et écrivain)

Nicoletta Dosio (movimento NOTA
V / mouvement NOTAV)

Davide Rostan (pastore valdese)

Alex Zanotelli (missionario comboniano / missionnaire combonien)

Barbara Spinelli (eurodeputata / eurodéputée)

Jean Ziegler (vicepresidente del comitato consultativo per i Diritti dell'uomo all'ONU /

vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations unies)

Jean-Luc Bideau (comico / comédien)

Eric Piolle (sindaco di Grenoble / maire de Grenoble)

Pierre Barbancey (giornalista - reporter / journaliste - reporteur)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jacques Gaillot (vescovo / évêque)

Luc Boltansky (sociologo / sociologue)

Patrick Boucheron (storico - professore al Collège de France / historien - professeur au collège de France)

Angelo D’orsi (professore ordinario Università degli studi di Torino / professeur ordinaire à l'Université de Turin)

Marco Aime (antropologo / antropologue)

Domenico Lucano (sindaco Riace / maire de Riace)

Alberto Guariso (avvocato a Milano / avocat à Milan)

Paolo Narcisi (medico – Rainbow4Africa / médicin - Rainbow4Africa)

Andrea Maestri (già deputato alla Camera - Possibile / ex-député )

Lella Costa (attrice / actrice)

Mauro Biani (vignettista /dessinatuer)

Jacques Rancières (filosofo / philosophe)

Lionel Daudet , (scrittore / écrivain)

Eric Fassin (sociologo / sociologue)

la compagnie Jolie Môme (gruppo musicale / groupe musical)

Gérard Mordillat (scrittrice e cineasta / romancier cinéaste)

Sabina Guzzanti (attrice e regista / actrice et cinéaste)

Frankie Hi Nrg Mc (cantante / chanteur)

Diego Parassole (attore/ acteur)

Robert Guédiguian (cineasta / cinéaste

Ariane Ascaride (attrice / actrice)

Mouss et Hakim (autori e cantanti / auteurs chanteurs)

Matéo Pepito (attore / acteur)

Robin Renucci (attore / acteur)

Antoine Chao (giornalista / journaiste)

Aurélie Trouvé (portavoce di ATTAC - Porte parole de ATTAC)

Geneviève Brisac (scrittore - écrivain)

Georges Federmann (psichiatra - psychiatre)

Nohra Boukara (avvocato - segretario generale del Sindacato avvocati di Francia / avocate - Secrétaire générale du Syndicat des avocats de France)

Malik Salembour (Presidente de la Ligue des droits de l'homme - Président ligue des droits de l'homme)

Richard Moyon (co-fondatore di RESF / co fondateur RESF)

Alain Badiou (filosofo, scrittore e drammaturgo / philosophe , romancier et dramaturge)

Laurent Cantet (cineasta / cinéaste)

Philippe Bataille (sociologue / sociologo) 

Esther Benbassa (senatrice di ELLV di parigi e universitaria / sénatrice EELV de Paris et universitaire)

Alexis Corbière (deputato FI / député FI)

Clémentine Autain (deputata FI / députée FI)

Elsa Faucillon (deputata PCF / députée PCF)

Cédric Herrou (militante condannato per delitto di solidarité / militant condamné pour de délit de solidarité)

José Bové (attivista e sindacalista contadino / activiste et syndicaliste paysan)

Beatrice Brignone (già deputata alla Camera / ex-député)

Alessandro Santoro (prete comunità le Piagge di Firenze / pasteur communauté Le Piagge Florence)

Haidi Gaggio (madre di Carlo Giuliani / mère de Carlo Giuliani)

Andrea Di Stefano (economista e direttore di Valori / économiste et directuer de la revue Valori)

Giuseppe Coscione (coordinatore della comunità di base di Oregina di Genova / coordinateur de la communauté de base Oregina de Gênes)

Pietro Saitta (ricercatore di Sociologia Generale / chercheur en sociologie genérale)

Floriana Lipparini (Rete femminista No muri, no recinti  /réseau féministe No muri, no recinti)

Daniela Adorni (storica / histoirenne)

Alain Barlatier (documentarista)

Gumpel Georges (Enfant juif français cache en 1943/1944, Fils de Déporté " mort pour la France" en avril 1945 à Mauthausen, Partie civile a procès de Klaus Barbie Membre de l'Union Juive Française pour la Paix - UJFP )

André Rosevègue (Union Juive Française pour la Paix)

Jean-Claude Meyer (Union Juive Française pour la Paix)

Giney Aime (artista e fotografo / artiste et photographe)

Armelle Rioualen (professoressa di francese a Marsiglia / professeure de français à Marseille)

Michel Neumayer (Éducation nouvelle, Marseille)

Jean-Pierre Martin (psichiatra / psychiatre)

Timothy Perkins (artista, architetto, insegnante - artiste, architecte, enseignant)

Jacques Perreux (Président de l’association les ami.e.e de la Roya)

Eric Chevance (attore culturale e insegnante / acteur culturel et enseignant)

Henri Braun (avvocato / avocat)

Pierre Isnard-Dupuy (giornalista e autore radiofonico / journaliste et auteur radio)

Rachid Oujdi (documentarista / documentariste)

HK (autore e cantante / auteur et chanteur)

Philippe Meirieu (pedagogo e scrittore / pédagogue et écrivain)

Pouria Amirshahi (Direttore di Politis / Directeur de Politis)

Éric Favey ( militante militant éducation populaire Ligue de l’Enseignement / militant éducation populaire Ligue de l’Enseignement)

Philippe Marlières (politologo / politiste)

Grégory Bekhtari (Comité d'animation Droits et Libertés de la FSU)

Marie Christine Vergiat (eurodeputata / eurodéputée)

Pierre Khalfa (economista Fondation Copernic / économiste Fondation Copernic)

Pierre Cours Salies (professore emerito / professeur émérite)

Alain Dru (rappresentante sindacato CGT / représentant syndicat CGT)

Madeleine Poggionovo (assistante sociale)

Catherine Veillon-Guilloux (fondatrice du Cercle Louis Guilloux , archivista / fondatrice du Cercle Louis Guilloux , archiviste)

Irène Godstein  (Presidente del Collectif des Amis d’Alep /  président du Collectif des Amis d’Alep)

Dany Cohen (avvocato a Marsiglia / avocat au barreau de Marseille)

Antonin Wiser (insegnante ricercatore / enseignant-chercheur)

Patrick Silberstein (editore edizioni Sylleps / éditeur aux éditions Syllepse)

Pablo F. Luna (storico Università la Sorobona / historien à l'Université la Sorbonne)

Laurent Eyraud-Chuame (attore / comédien)

Monique Ollier (psychologue)

Irina Brook (attrice, regista e produttrice / actrice, metteur en scène et productrice)

Antoine Math (ricecatore / chercheur)

Marion Blanchard (edictrice / éditrice)

Carola Togni (professoressa di scienze sociali EESP Losanna / professeure de Sciences sociales EESP Lausanne)

MarieThérèse Fanatsai (Pastorale des Migrants Marseille / Pastorale des Migrants Marseille)

Jean-Paul Leroux (professore di filosofia / professeur de philosophie)

Myriam Laïdouni-Denis (consigliera regionale Rhones Alpes / conseillère régionale  Rhones Alpes)

Adrien Quatennens (deputato France Insoumise / député France Insoumise)

Caroline Fiat (deputata France Insoumise / députée France Insoumise)

Loïc Prud'homme (deputato France Insoumise)

Jean-Hugues Ratenon (deputato France Insoumise / député France Insoumise)

Mathilde Pannot (deputata France Insoumise / députée France Insoumise)

Vanina Rochiccioli (presidente del GISTI - Groupe d'information et de soutien des immigrés / presidente du GISTI - Groupe d'information et de soutien des immigrés)

Elly Schlein (europarlamentare)

Olivier Favier (giornalista, autore / journaliste, auteur)

Veronica Saba (ricercatrice in antropologia dei processi migratori presso l'Università degli Studi di Trieste / chercheuse à l'Université de Trieste)

Sylvain Silberstein (professore ed editore alle edizioni Syllepse / prof des écoles, éditeur chez Syllepse)

Jean-Marc Salmon (chercheur en sciences sociales)

Sylvie Amestoy (Militante Resf 93)

Annie Trassaert (scrittrice)

Nicole Vitoux Passelaigue (professeur de lettres, ancienne élève de l’ Ecole Normale Supérieure) 

Aurélie Audeval (historienne - Université de Versailles Saint Quentin)

Laurent Lévy (essayiste)

Sylvain Salzgeber (docteur)

Nicolas Jaoul (chercheur CNRS, IRIS)

Marianne Suner (musicienne)

Hala C. Abou Zaki (anthropologue)

Philippe Wannesson (blogueur militant)

Philippe Séranne (chanteur)

Wendy Atkinson (musicien)

Jeanne Marie Liehn (Directrice régionale adjointe chez Ministère de la Culture)

Michèle Riot-Sarcey (Historienne)

Philippe Meirieu (pédagogue et écrivain)

Emeline Giordano (Avocat à Aix-en-Provence, Responsable de la commission pénale du Syndicat des avocats de France)

Nicolas Flesch (écrivain)

Laurence Roques (présidente du SAF)

Didier Epsztajn (animateur du blog «  entre les lignes entre les mots »)

Isabelle Attard  (chercheuse, directrice de musée et femme politique française)

Michèle Leclerc-Olive (anthropologue)

Alexis Cukier (philosophe)

Odile Hélier (anthropologue)

Laurence De Cock (historienne)

Vincent Dubois (sociologue et politiste)

Rose-Marie Lagrave (sociologue, directrice d'études à l'EHESS)

Laura Marie (cantautrice)

Carole Harari (Geneva International Film Festival // GIFF)

Karima Delli (députée européenne)

Vincent Charbonnier (philosophe et syndicaliste)

Sarah Helly (comédienne)

Delphine Dubois Fabing (autrice)

Nicolas Bernard (Guide de Haute Montagne)

Christian Mahieux (syndicaliste cheminot retraité)

Enzo Traverso (historien)

Tom Tirabosco (dessinateur)

Isabelle Gattiker (Directrice du Festival International du Film et Forum sur les Droits Humains, Genève)

Elsa Dorlin (philosophe)

Bernard Debarbieux (géographe, professeur à l’Université de Genève)

David Brühlart (plasticien)

Anne-Claire Adet (co-directrice du Festival Les Créatives, Genève)

Pierre Bayent (avocat)

Nicolas Wadimoff (cinéaste)

Charles Heller (chercheur)

Karine Guignard (rappeuse)

Daniel Künzi (cinéaste)

Claude Calame (historien alpiniste, directeur d’études, EHESS, Paris)

Laure Mi Hyun Croset (auteure)

Coline De Senarclens (essayiste féministe et chroniqueuse)

Charles Heller (chercheur)

Moni Ovadia (acteur et écrivain)

Andrea Segre (metteur en scène)

Stefanie Prezioso (historienne, professeure à l'Université de Lausanne)

Frédéric Choffat (cinéaste)

Julie Gilbert (auteure)

Mounia Bennani-Chraïbi (professeure à l’Université de Lausanne)

Olivier Filleule (professeur à l’Université de Lausanne)

Jean-Charles Pellaud (cinéaste)

Fabienne Xavière Sturm (conservatrice honoraire du musée de l’horlogerie de Genève)

Jacob Berger (cinéaste)

Stéphane Mitchell (scénariste)

Audrey Vigoureux (directrice, Festival les Athéennes)

Serge Michel (journaliste)

Anne Pictet (cinéaste)

Cynthia Odier (directrice, Flux Laboratory)

Joëlle Bertossa (productrice de cinéma)

Jasmine Caye (journaliste)

Zoltan Horvath (cinéaste)

Juan José Lozano (cinéaste)

Miruna Coca Cozma (journaliste)

Vania Aillon (directrice, Festival Filmar)

JP Kalonji (dessinateur)

Mélanie Chappuis (écrivaine et journaliste)

Matilda Tavelli (directrice Animatou)

Marcela Salivarova Bideau (metteuse en scène)

Lisa Mazzone (conseillère nationale, Genève)

Lisa Bosia Mirra (députée Grand Conseil, Tessin)

Denis De La Reussille (conseiller national, Neuchâtel)

Ada Marra (conseillère nationale, Vaud)

Anna Gabriel I Sabate (ex-députée au parlement catalan, actuellement en exil politique)

Manuel Tornare (conseiller national, Genève)

Maria Bernasconi (ancienne conseillère nationale, Genève)

Daniel Brélaz (conseiller national, Vaud)

Boris Calame (député au Grand Conseil, Genève)

Pierre Vanek (député au Grand Conseil, Genève)

Guillaume Käser (député Grand Conseil, Genève)

Jean Batou (député au Grand Conseil, Genève)

Jean Bürgermeister (député au Grand Conseil, Genève)

Alessandro Pelizzari (secrétaire général du syndicat Unia, Genève)

Rémy Pagani (maire, ville de Genève)

Sandrine Salerno (conseillère administrative, ville de Genève)

Jocelyne Haller (députée au Grand Conseil)

Valérie Buchs (syndicaliste)

Delphine Klopfenstein Broggini (députée au Grand Conseil, Genève)

Caroline Marti (député au Grand Conseil, Genève)

Pablo Cruchon (député au Grand Conseil, Genève)

Sylvain  Thevoz (député du Grand Conseil Genève)

Jean-Michel Dolivo (député au Grand Conseil, Vaud)

Yvan Rochat (maire, Vernier)

Catherine Marti (conseillère municipale Carouge)

Emmanuel Deonna (conseiller municipal, ville de Genève)

Nicolas Walder (conseiller administratif, Carouge)

Alejandra Tschudi Spiropulo (conseillère municipale, Meyrin)

Dominique Messerli (conseiller municipal, Chênes-Bougeries)

Philippe Calame (conseiller municipal, Carouge)

Philippe Noël (conseiller municipal, Thônex)

Valentin Dujoux (coprésident des Jeunes Verts, Genève)

Albert Anor (président du syndicat des services pulics, Genève)

Alain Krivine (ancien Eurodéputé, France)

Manuela Cattani (présidente Communauté genevoise d’action syndicale, Genève)

Davide De Filippo (co-secrétaire général Syndicat Interprofessionnel des travailleuses et travailleurs, Genève)

Diego Cabeza (syndicaliste,)

Ana Paula Ferraz (syndicaliste)

Alberto Jacques Fernandez (syndicaliste)

Thierry Horner (syndicaliste)

Ueli Leuenberger (syndicaliste)

Romain Felli (conseiller municipal, Lausanne)

Ligue Suisse des Droits de l'Homme

Solidarités Sans Frontière (organisation d'aide aux migrants et aux requérants d'asile, Suisse)

Collectif Appel d’Elles (collectif d'aide aux migrants et aux requérants d'asile, Suisse)

Collectif Droit de rester (collectif d'aide aux migrants et aux requérants d'asile,Vaud)

Le Centre de la Roseraie (collectif d'aide aux migrants et aux requérants d'asile,Genève)

Perce-Frontières (collectif d'aide aux migrants et aux requérants d'asile, Genève)

Sans-Retour (collectif d'aide aux migrants et aux requérants d'asile, Genève)

Solidarités Tattes (collectif d'aide aux migrants et aux requérants d'asile, Genève)

Association Firdaus (association d'aide aux migrants et aux requérants d'asile, Tessin)

Association Turpial (association de solidarité avec la Colombie, Genève)

Collectif R (Vaud)

L’AMAR – Lieu Autogéré Multiculturel d’Accueil et de Rencontres (Neuchâtel)

Association Mesemrom (Genève)

Fernand Melgar (cinéaste)

Jacob Berger (cinéaste)

Stéphane Mitchell (scénariste)

Audrey Vigoureux (directrice du Festival les Athénéennes, Genève)

Serge Michel (journaliste)

Anne Pictet (cinéaste)

Cynthia Odier (directrice du Flux Laboratory, Genève)

Joëlle Bertossa (productrice de cinéma)

Jasmine Caye (journaliste)

Vania Anillon (directrice du festival Filmár, Genève)

Cathy Day (coprésidente de la section genevoise de la Ligue Suisse des Droits de l’Homme)

Hélène Sturm (écrivaine)

Stéphanie Girardclos (chercheuse et enseignante à l'Université de Genève)

Olivier Baud (député au Grand Conseil, Genève)

Salika Wenger (députée au Grand Conseil, Genève)

Christian Zaugg (député au Grand Conseil, Genève)

Claire Martenot (députée suppléante au Grand Conseil, Genève)

Stéphanie Valentino (députée au Grand Conseil, Genève)

Maria Pérez (conseillère municipale, ville de Genève)

Arianne Arlotti (conseillère municipale, ville de Genève)

Brigitte Studer (conseillère municipale, ville de Genève)

Morten Gisselbaeck (conseiller municipal, ville de Genève)

Gazi Sahin (conseiller municipal, ville de Genève)

Tobia Schnebli (conseiller municipal, ville de Genève)

Hélène Ecuyer (conseillère municipale, ville de Genève)

Annick Ecuyer (conseillère municipale, ville de Genève)

Marion Sobanek (députée au Grand Conseil, Genève)

Jamal Al-Amine (syndicaliste, Genève)

Olivier Amrein (syndicaliste, Genève)

Audrey Schmid (syndicaliste, Genève)

Hadrien Buclin (député au Grand Conseil, Vaud)

Pierre Conscience (conseiller communal, Lausanne)

Phillipe Tancelin (philosophe poète)

Didier Anger (militant antinucléaire)

Xavier Armand (président de Slow food)

Davico Lucia  (Alba)

Dalmasso Augusto (Alba)

Andrea Perissi

Juan José Lozano (réalisateur)

Monique Cosson (Conseillère Régionale, Groupe Rassemblement Citoyen Ecologiste Solidaire)

Philippe Bérard (Coordinateur France Insoumise Le Chesnay, La Celle Saint-Cloud et environs)

Daniele Barbieri (MOLA, ex giornalista)

Olive MARTIN (artiste plasticienne, Nantes)

Patrick BERNIER (artiste plasticien, Nantes)

Association Xénope - Malagnou

Roger Depierre (Président "Ensemble pour Le Luc et le Centre Var")

Samuele Pigoni 

Chloé Lacan (musicienne chanteuse)

LasciateCIEntrare

Francisco Bradley

Alessio Surian

Peppe Marra (Potere al Popolo Reggio Calabria)

Marie-Ange Poyet (réalisatrice)

Dario Condemi (Potere al Popolo RC)

Zoltan Horvath

Joëlle Bertossa (Productrice de films)

Benedetta Altavilla 

David Maye (réalisateur)

Marion Sobanek (députée suisse)

Lydia Schneider Hausser (Députée Grand Conseil Genève)

Barbara Spinelli (députée européenne GUE / NGL )

Antoine Muller (architecte)

Giovanni Luigi Tortorelli detto Johnny Novecento (artista di strada)

Stefano Bleggi (Progetto Melting Pot Europa)

Matilda Tavelli (Co-direction Animatou, festival international du film d’animation)

Anne Rivet (psychologue clinicienne)

Giusy Perrone

Claret Jran

Floriana Rizzetto

Lisa Bosia (Associazione Firdaus)

Melik Özden (Directeur du CETIM)

Ivan Colnaghi 

Claudio Kulesko

Michel Surya (écrivain, philosophe, directeur de la revue Lignes)

Christian Vellas

Salima Moyard (Députée socialiste au Grand Conseil genevois)

Sara Prestianni

Isabelle Garo, (philosophe)

Michèle Thiebaut

Cristina Del Biaggio (Géographe, Chercheuse-enseignante)

Josep Rafanell i Orra, (psychologue, essayiste)

Association Wise

Chloé Devis (journaliste et photographe)

Laura Quagliuolo

Joëlle Le Marec (Sorbonne Université)

Perrine Mane (directrice de recherche CNRS)

Gabriella Gagliardo (insegnante)

Fernand Melgar ( cinéaste et producteur)

Pierre Bonneau ( enseignant retraité, Toulouse)

Saskia Cousin (Anthropologue)

Vincent Rafis (Psychologue & Psychanalyste)

Mathilde Larrere (historienne)

Nicole Lapierre

Josiane Boutet (Professeur émérite Paris Sorbonne, Directrice de la revue Langage et Société)

Nadia Setti (universitaria senza frontiere)

Emmanuel Didier (Sociologue)

Jean-Baptiste Duez (Anthropologue)

Le Collectif Migrants Bienvenue 34

Jean-Pierre Dozo (Directeur d'Etudes à l'EHESS)

Alain Guyot

Eisabeth Guyot

Nicole CREMEL

Enrico Donaggio (filosofo)

Patrizia Fiocchetti

Francesco Mastrolembo

Pyët Vicard

Coralie Barthélemy (Chargée de communication Barjols)

Paolo Dalmasso

Christine Ferrier

Laurence Cohen (Sénatrice PCF du Val-de-Marne)

Annie Lahmer (Conseillère Régionale)

Didier Lambert

Paule Mangeat (écrivain)

Martine Chevalier (journaliste)

Virginie Guiraudon (universitaire, chercheuse au CNRS)

Allan Rothschild (Réalisateur)

Laurent SIROT

Germinal Roaux (cinéaste)

Sonia Fayman (militante UJFP, IJAN, Cedetim)

Giawdat Sofi

Pieretta Sakellariou (psychologue clinicienne, artiste plasticienne et auteure)

François Journet 

Lucie Blanckaert (agent territorial et militante associatif Association Terre d'Errance Norrent-Fontes)

Maddalena Lo Fiego (educatrice)

 Alfonso Di Stefano (Rete Antirazzista Catanese)

 Aude Vermeil (directrice Fonction Cinéma)

 Isabelle Brunier (historienne et députée)

Stéphane Mitchell (scénariste)

Gilles Bernard (professeur des universités, Université Paris 8)

Barbara Ferusso

Mario Breda

Emanuele Leonardi

Elisa Garbar (productrice)

Dr Ozgur Gundogan

Audrey Vigoureux  (pianiste et directrice festival « Les Athénéennes » )

Bontempi Corrado

Aude Py (scénariste)

Marie-Dominique Dreyssé (Élue écologiste à Strasbourg)

Jean-Guy Greilsamer (Union Juive Française pour la Paix)

Romed Wyder (Cinéaste)

Jacob Berger, Cinéaste

Jacques Kebadian

Alain Bolle (Directeur Centre social protestant Genève)

Katarina Boselli

Marie-Pierre Theubet (conseillère municipale)

Sabine Latour

Alessandro MetzPierre Pradinas (Metteur-en-scène)

La CISDA

Collectif Roya - Calais

Antoine Chao (Journaliste-reporter)

Marc Morvan (syndicaliste)

Kalonji (artiste)

Alain Gresh (journaliste)

Joëlle Bordet (sociologue) 

Federica Cordasco

Stefania Bracale Guya Masoero

Michèle Rivasi (députée européenne)

Tullio Florio

Paolo Solimeno (avvocato)

Vincenzo Rose

Luciana Modena

Donatella dal RiAlex Baladi (auteur)

Luca Tombolesi

Serge Michel (journaliste et écrivain)

Irene Romeo 

Alvina Garcia (conseillère municipale)

Bouagga Yasmine

Dominique Assor (psychanalyste)

Elvira Federici (società italiana delle letterate)

Sarah Klopmann  (Députée au Grand Conseil genevois)

Zucchet Claudia

Gabriele Giraudo (Roccavione CN)

Marianna Toffanin

Elisabetta Cammelli Guido 

Armellini Ionne Guerrini 

Alexandra R.Gatica

Gaia Capogna (traduttrice)

Emilie Bujès, Directrice artistique de Visions du Réel, Festival international de cinéma Nyon)

Roberta Cecchetti 

Carlo perazzo (Sarzana la spezia Italia)

Andrea Gropplero

Federico Palacio

Salvatore Maria Rizzo

Giuseppe Chimisso

Celluloid Liberation Front

Association intersyndicale VISA 13

Eric Linder (Artiste / directeur du Festival Antigel)

Tomas Bozzato

Alessandro Floris (architect PhD)

Natalie Barsacq

Michela Pusterla

Antonella Romeo (giornalista)

 

 

Laurence Roques (avocate, Présidente du Syndicat des avocats de France)

 Benigno Moi (architetto)

 Alessandro Ferretti (ricercatore Università di Torino)

 Simona Lungu

Guillermo Almeyra (giornalista,scrittore)

Anne Rollet Prof. Luca Rossi (università Torino)

 Alberto Cellino (Primo ricercatore INAF)

Eleonora Priori (dottoranda UniTo)

Marianna Filandri (ricercatrice)

Barbara Calcagno (ingénieur, chercheuse scientifique)

Marco Scavino

AJP, association des juristes progressistes, section Genève

Nicoletta Bosco (professore associato)

Enrico Pasini (docente universitario)

Emmanuelle Reungoat (maîtresse de conférence en science politique)

Claudio Piacenza

Lia Ogno (ricercatrice universitaria)

Guillermo José Carrascón Garrido (ricercatore Universitario)

Alfonso Gomet (conseiller municipale suisse)

Gianfranco Ragona (storico, Università di Torino)

Matteo Viale (professore associato di logica matematica, Univ. di Torino)

Paola Sacchi (antropologa, Università di Torino)

Roberto Sacchi (professore universitario)

Pietro Deandrea (professore associato, Università di Torino)

Valentina Pazé (università di Torino, professore associato di Filosofia politica)

Michela Mazzinghi (impiegata)

Sandro Busso (ricercatore TD Università di Torino)

Marco Viola (dottore di ricerca in filosofia)

Marco Buttino (università di Torino)

Mathilde Anquetil (docente di francese all'Università di Macerata)

Joselle Dagnes (Ricercatrice Università di Torino)

Simona Taliani (Università di Torino)

Alessandro Dell' Anna (Insegnante/ricercatore)

Laurent Eyraud-Chaume (journaliste)

Salah Aoufi (collectif migrant Var)

Hervé Mazure (président de VISA)

Ida trimboli (designer)

Gaelle Krikorian (sociologue)

Lætitia Cuvelier (auteure)

Luigi bollani (ricercatore - universita' di torino)

Ermanno Vitale (professore di filosofia politica)

Valentina Goglio (ricercatrice)

Diego Magro (ricercatore universitario)

Gabriele Proglio (Storico Università di Coimbra)

Giorgio Rezzonico (docente senior università di Milano Bicocca)

Roberto Beneduce (Professore di Antropologia, Università di Torino)

Alessandro Pratico' (Avvocato a Torino)

Angela Fedi (Docente universitaria)

Giovanni D'elia (operatore sociale)

Hervé Mazure (Président de Vigilance et initiatives syndicales antifascistes)

Cedric BOTTERO (Membre de Vigilance et initiatives syndicales antifascistes, Bouches-du-Rhône)

Jean-Jacques PETITTEAU (Membre de Vigilance et initiatives syndicales antifascistes, VAR)

Elena Ghibaudi (ricercatore universitario)

Collettivo Altrementi Valle Peligna (Abruzzo)

Yannick Courtel (Professeur honoraire de l'Université de Strasbourg)

Roberto Brizio (avvocato)

Valerie Massadian (Cineaste)

Gabrielle Rit (enseignante)

Tatiana Begotti (ricercatrice)

Tommaso Bobbio (Ricercatore precario, Universita' di Torino)

Silvia Cavicchioli (ricercatrice Universitaria)

Emilie Lamine (Radio Larzac)

Philippe Frémeaux (Président Institut Veblen)

Barbara Sorgoni (Professore associato Antropologia, Università di Torino)

Andrea Ullo (Pittore Scenografico)

Mamme No Muos Caltagirone

Valeria Bellinaso

Danielle et Gérard Montel

Francis Wybrands (Philosophe, écrivain)

Chefiha Djail

Claudia Piola

Alessandro Gaggero (impiegato amministrativo)

Antonio Zita

Luca Anselmo (ricercatore all'Università di Torino)

Sophie Mangon

Pascal Faucompré 

Aurora d'Agostino (avvocata, Giuristi Democratici)

Anna d'Atri (Ricercatore universitario)

Isabelle Gilloots (journaliste)

Giovanni Giovannelli (avvocato, Milano)

Antonio Gennari (avvocato Mestre-Venezia)

Pierangelo Galmozzi (avvocato Lodi)

Martina Avanza, sociologa (Université de Lausanne)

Emmanuel Cuénod (executive & artistic director du GIFF / Geneva International Film Festival)

Edoardo Balletta (docente Unibo)

Mireille Vilanova (enseignante retraitée, bénévole à Femmes de la Terre (aide juridique aux femmes pour obtenir leur titre de séjour)

Stefano Giaccone (Musicista)

Luisa Randi

Daniela Antoni (insegnante, Trieste)

Mariannick Dagois (Sauvons l’Université)

Olivier Belhomme (Éditions de L’atelier du poisson soluble)

Davide Cacchioni (antropologo)

Viviana Bono (professore universitario)

Marie-Jean Sauret (psychanalyste, professeur émérite des universités, auteur)

Alessandra Durio (Dep. of Economics "S. Cognetti de Martiis")

Carole Jouasset

Maris Borsetto

Matthieu Ricard

Anna Demagistris

Alessandro Dell' Anna (Insegnante/ricercatore)

Davide Ascoli (ricercatore, Univ. di Torino)

Silvia Aloia

Fausto Gianelli (avvocato, Modena)

Lavinia Flavia Cassaro (Insegnante Torino)

Alberto Conti

Philippe Rekacewicz

Anne Huck

Marianne Perdu

Eleonora Zamboni

Anne-Lise Naizot

Roger Zandonella

Micol Mottaù

Alice Dal Gobbo

Beppe Caccia

Michel Derr

Giusi Nicolini

Renata Vela

Gloria Berlier

Patrick Fuchs

Paolo Brogi

Francesca Mortelli

Simona Fanti

Matthieu Ricard

Maris Borsetto

Stefania Fedriga

Sabrina Cottone

Anna Maria (giornalista)

Giorgio Vacchiano

Alessandro Salza

Laura Matteucci

Benjio Bencissima

Aldo Pappalepore

Sébastien Meier

Susanna Schmidt

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26 mai 2018 6 26 /05 /mai /2018 11:50
voir l' AGECA
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19 mai 2018 6 19 /05 /mai /2018 11:53
NOTRE DAME DES LANDES COMMUNIQUE

Alors que nouveaux habitats autoconstruits sont attaqués sur la zad dans
la forêt de rohanne nous relayons ce communiqué de presse (en pièce
jointe pour une meilleure lecture et ci-dessous) du groupe
défendre-habiter qui s'est engagé dans le soutien aux habitats de la
zad.


---- Communiqué de presse

Pour une inscription de la Zad de Nddl et de ses habitats au Patrimoine
Mondial de l’humanité


-- Conférences de presse : Notre-Dame-des-landes

vendredi 18 mai à 11h
devant la poste


-- Paris mardi 22 mai 13h 7 place de Fontenoy Paris 007 devant le siège de l’Unesco

Suite à la publication du texte « Comme à la ZAD de
Notre-Dame-des-Landes, défendons d'autres manières d’habiter » signé par 60000 personnes, certaines d’entre elles avec des habitant.es de la zad, lancent la procédure de demande d’inscription de la Zad de Nddl et de ses habitats au Patrimoine Mondial de l’humanité 

La démarche qu’ils initient aujourd’hui est hautement symbolique, mais
parfaitement justifiée.

Elle l’est d’abord par la valeur patrimoniale du territoire et de ses
habitats. En effet, parmi les dix critères de sélection des dossiers, la
zad de Notre-Dame-des-Landes satisfait aux critères 4, 5, 9 et 10 , sur
l’interaction humaine d’un territoire et de son environnement (critère
5), les processus écologiques et biologiques en cours dans l'évolution
et le développement des écosystèmes (critère 9), contenir les habitats
naturels les plus représentatifs et les plus importants pour la
conservation in situ de la diversité biologique (critère 10).

Elle l’est aussi par l’urgence liée aux destructions déjà réalisées en
avril et celles annoncées de manière récurrente ces dernières semaines.
l’inscription au Patrimoine Mondial représentant clairement une
protection des zones précieuses menacées.

Le dépôt de la demande se fera en deux temps : 

- un envoi vers Paris du dossier de demande à partir de la poste de
Notre Dame des Landes samedi 19 mai à 11h ; cet envoi sera précédé d’une conférence de presse.

- un dépôt du dossier au siège de l’Unesco par un ensemble
d’organisations soutenant l’avenir de la zad, mardi 22 mai, précédé
d’une conférence de presse, à partir de 13 heures.
A cette occasion, un dossier vous sera remis.

 

Comptant sur votre présence

contacts presse :
defendre.habiter@gmail.com / Tibo tel 06 62 88 27 60

https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/060418/comme-la-zad-de-notre-dame-des-landes-defendons-
dautres-manieres-d-habiter
et geneviève     06 80 84 19 89

Geneviève Coiffard-Grosdoy
02 40 70 04 88 et 06 80 84 19 89

Liste de communication de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes.
06.95.06.81.49 
zadcontactpresse@riseup.net

Zone A defendre - http://zad.nadir.org/
---

 

Bonjour

Vous connaissez le site de covoit pour Bure 
https://covoit.vmc.camp/
Son développeur (merci à lui) l'a adapté pour NDDL

Le nouveau site est opérationnel depuis ce matin  : 
http://covoit-nddl-idf.fr/

Si vous prévoyez d'aller à la zad avec votre voiture, ou en voiture de loc, ou en minibus loué,
créez un compte sur le site, et proposez un covoiturage en donnant le nombre de places disponibles 

Si vous êtes passager regardez les annonces sur le site

__

Gilles

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18 mai 2018 5 18 /05 /mai /2018 09:46

Voir la version en ligne

http://uy8h.mjt.lu/img/uy8h/shwg/00hv1.jpg

 

 

http://uy8h.mjt.lu/img/uy8h/ltrx/0gpnr.jpg

 

 

Dimanche 27 mai :Journée de mobilisation

Puisque l'État fait appel de l'annulation de la ZAC de Gonesse, amplifions notre opposition à EuropaCity

Appel à volontaires

Nous avons besoin de volontaires avant, pendant et après le 27 mai. Si vous le pouvez, inscrivez-vous ICI.

Consultez régulièrement la page d'accueil de notre site (ICI) pour être informés au fur et à mesure de tous les projets en préparation et actions à réaliser.

Tracts et affiches disponibles

Pour télécharger l'affiche, cliquez ICI

Pour télécharger le tract d'appel, cliquez ICI

Tracts et affiches peuvent aussi être retirés à Paris auprès de : FNE Ile de France 2 rue du dessous des Berges, 13ème, tél 01 45 82 42 34 -ATTAC 21ter rue Voltaire, 11ème, tél 01 56 06 43 60 - Sud Solidaires : 31 rue de la Grange aux Belles, 11ème (appeler Erwan avant de venir : 06 88 75 89 13).

 

 

http://uy8h.mjt.lu/img/uy8h/ltrx/0gpn8.jpg

 

 

Programme détaillé de la journée

9h         -   10h       : accueil

10h30 -   11h30 : débats CARMA

11h30 -   12h30 : débats actions ZAC de Gonesse et Comités locaux

12h30 -   14h30 : pique nique / buvette

14h30 -   15h30 : débats suite : Triangle de Gonesse et les autres luttes

15h30 -   16h15 : prises de paroles

16h15 -   17h30  : débat de synthèse

18h : clôture

Toute la journée : animations pour petits et grands, plantations (portez vos plans et graines), atelier pain, atelier affichettes, plantations de 300 piquets supportant les affichettes (celles que vous apporterez ou que vous fabriquerez sur place), animations musicales, nombreux stands d'associations amies, un stand librairie, une buvette et stand restauration, etc.

Attention : pour tous vos achats pas de CB, seulement des espèces ou des chèques.

Atelier sérigraphie de T-shirts

 

 

http://uy8h.mjt.lu/img/uy8h/ltrm/0gprs.jpg

 

 

Un stand sérigraphie de T-shirts sera présent le 27 mai sur le Triangle de Gonesse

Venez avec un vieux T-shirt propre (ou, à défaut, neuf). Faites-le sérigraphier avec un des dessins qui seront proposés, comme « Auchan THE SHOPPING MONSTER » en photo ci-dessus !

Plantons, dansons, prenons du bon temps pour activer le projet alternatif CARMA et rejeter le mégaprojet climaticide EuropaCity

 

 

http://uy8h.mjt.lu/img/uy8h/ltrx/0gpq0.jpg

 

 

Une journée festive, où vous pourrez planter, manger, danser, parler, chanter et agir contre EuropaCity ! organisée par la Convergence Alternative à EuropaCity et le Collectif Pour le Triangle de Gonesse.

Pour venir :

En transport en commun (50 mn à partir de la Gare du Nord) :

RER B gare Parc des expositions, sortie avenue des Nations puis, en face de la sortie, prendre le bus 20 que vous quitterez à l'arrêt Patte d’Oie de Gonesse, arrêt spécial pour la Fête.

RER D Villiers-le-Bel-Arnouville, sortie côté bus 20, descendre à l'arrêt Patte d’Oie de Gonesse.

En covoiturage : à Gonesse, arriver soit par le Chemin de la Justice soit par l'Avenue du 12ème régiment de Cuirassiers puis suivre les indications qui vous seront données pour stationner près de la Patte d'Oie.

A vélo : arriver côté Gonesse puis tout droit de la Mairie à la Patte d'Oie

ou côté Paris Nord 2 (voir carte ci-dessous)

ou prendre la ronde à vélo qui viendra de Vanves et Paris : départ 9h place de l'Insurrection à Vanves, 9h20 Place Denfert Rochereau (XIVème), 10h place de la bataille de Stalingrad (XIXème). Environ 20 km (1h30) depuis Stalingrad par le Canal St-Denis, le Parc de La Courneuve, Dugny, Bonneuil-en-France et Gonesse. Retour à Stalingrad vers 19h00. Pas d'inscription obligatoire : il suffit d'être aux rdv avec son vélo et sa bonne humeur.

Dans tous les cas, avant de venir consulter les dernières informations sur notre site (ICI).

 

 

http://uy8h.mjt.lu/img/uy8h/ltrx/0gpqx.jpg

 

 

Appels et soutiens :

 

 

http://uy8h.mjt.lu/img/uy8h/ltrm/0gp7u.jpg

 

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15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 14:41
SNCF
Que vive la Commune du rail !

Théâtre de La Commune, le jeudi 17 mai. À partir de 18h30.

 

Depuis deux mois une étrange situation est en train d'émerger en France. Face à l'offensive brutale de Macron et de son gouvernement, des formes de lutte s'installent durablement dans des espaces très divers. Des foyers de résistance prolifèrent, dans le rail, chez des soignants-es, chez les étudiants-es, à la Poste, chez ceux qui soutiennent des migrant·es... Pour tenter de reconquérir quelques centaines d'hectares à la ZAD de Notre Dame des Landes, il a fallu plus de 2500 gendarmes, des hélicoptères, 11 000 grenades...

Cette tentative jusqu'ici infructueuse d'écrasement en dit long sur la précipitation de la machine gouvernementale. Il leur faut nous prendre de court, jouer sur l'effet de sidération, mater ce qu'il y a de plus vivant dans le monde syndical.

Et pourtant l'entrelacement d'initiatives se tient : la guérilla dans les universités rend inutile le comptage des sites bloqués, la grève intermittente rend ridicules les pourcentages de la direction de la SNCF. Des étudiant·es, des hospitalier·es rejoignent les cheminots dans la multiplication d'actions dans les gares. Des foules s'apprêtent à se réinstaller sur la ZAD de NDDL dès cette semaine. Des cours alternatifs se tiennent dans les universités. Des partiels sont bloqués. Des appels commencent déjà à circuler pour des rassemblements et des manifestations à partir du 22 mai face au chaos annoncé de Parcoursup. Des rencontres essaiment partout.

Ils veulent voler nos savoirs, nos pratiques, nos expériences. Ils veulent réduire nos complicités et nos amitiés à une hostilité générale. Mais il y a plus d'amitiés dans ce mouvement qu'il n'y en aura jamais dans leur parlement et leur gouvernement. Ils veulent surtout nous voler le temps. Mais ce qui s'affirme depuis deux mois c'est que le temps est à nous. Nous réapproprier le temps nous rend invincibles. Cette évidence, faite de partage et d'inventions, aucun gouvernement ne pourra l'écraser.

Les musiciens et musiciennes suivent de fait l’actualité des cheminot·es tous ces derniers temps, qui prennent le train quotidiennement. Pour cette raison, ils s’associent à eux et à elles au Théâtre de La Commune à Aubervilliers, le jeudi 17 mai, à partir de 18h30, pour partager et entrelacer prises de parole, témoignages, lectures, moments de musique. À l’issue de la rencontre dans le théâtre, se tiendra dans le parc attenant un grand bal, avec buvette et restauration où toutes et tous pourront penser et discuter ensemble pour que vive parmi toutes celles du mouvement en cours, cette nouvelle Commune du rail.

 LE TEMPS EST A NOUS !!!!

Théâtre de La Commune. 2 Rue Edouard Poisson, 93300 Aubervilliers. Métro Quatre Chemins, Ligne 7. Bus 150 ou 170, Arrêt André Karman

 

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13 mai 2018 7 13 /05 /mai /2018 14:57
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5 mai 2018 6 05 /05 /mai /2018 18:18
Palestine - Soutien aux marches pour le retour et la libération

» POURQUOI JE PARTICIPE A LA GRANDE MARCHE DU RETOUR A GAZA « 

 

Par Fadi Abu SHAMMALAH, directeur exécutif de l’Union générale des centres culturels de Gaza

En introduction, un communiqué de Jean Marlowe, auteure, réalisatrice étasunienne

Seattle, Le 27/04/2018

Je suis heureuse de partager avec vous l’article « Pourquoi je marche à Gaza », du New York Times écrit par mon cher ami et collègue, Fadi Abu Shammalah, coproducteur du film « Naila et l’Insurrection » produit par Just Vision.

Il y a trois ans, j’ai eu l’immense privilège de voyager à Gaza pour y interviewer des femmes animatrices de la Première Intifada pour le documentaire produit par Just Vision, « Naila et l’Insurrection ». Une partie de ma tâche consistait à trouver sur place une équipe avec laquelle travailler sur la production. Je n’aurais pas pu être plus chanceuse que de rencontrer Fadi Abu Shammalah, qui est devenu coproducteur du film. Au cours de plusieurs voyages à Gaza, j’ai retrouvé Fadi, j’ai été invitée chez lui, j’ai déjeuné avec ses parents, je me suis liée d’amitié avec sa merveilleuse épouse et j’ai partagé des moments de jeux avec ses garçons chéris.

Alors vous pouvez imaginer ma préoccupation quand Fadi m’a dit qu’il participerait à la Grande Marche du retour à Gaza. Mais j’ai rapidement réalisé que nous avions beaucoup à apprendre de Fadi. Nous lui avons demandé s’il accepterait d’écrire un article sur les raisons pour lesquelles un père aimant ses trois enfants était prêt à risquer sa vie en participant aux manifestations. Quelles étaient ses motivations, ses peurs, ses aspirations ?

Nous sommes absolument ravis que la voix de Fadi soit maintenant partagée avec des millions de personnes grâce à cet article publié ce matin dans le New York Times. Le public américain a absolument besoin d’entendre son point de vue.

En solidarité et en lutte,

Jen Marlowe

Auteure, réalisatrice

Chargée de communication associée, Just Vision Productions

Coproductrice du film « Naila et l’insurrection »

===============================================

POURQUOI JE MARCHE A GAZA

Fadi Abu Shammalah, 27 avril 2018

 

Fadi Abu Shammalah est le directeur exécutif de l’Union générale des centres culturels de Gaza.

KHAN YOUNIS, Bande de Gaza

Tôt dans la matinée du 30 mars, mon fils Ali, âgé de 7 ans, a vu que je me préparais à sortir. C’était inhabituel pour un vendredi.

« Où vas-tu, papa? »

– « À la frontière. Participer à la Grande Marche du Retour. »

La Grande Marche du Retour est le nom donné aux 45 jours de protestation le long de la frontière entre Gaza et Israël. Elle a commencé le 30 mars, le « jour de la terre » commémorant les massacres de six Palestiniens d’Israël qui avaient protesté contre les confiscations de terres en 1976, et se clôturera le 15 mai, jour du 70e anniversaire de la Nakba, qui commémore le déplacement massif de Palestiniens pendant la guerre de 1948 qui conduit à la création de l’État d’Israël.

« Puis-je venir avec toi? », a demandé Ali. Je lui ai dit que c’était trop dangereux. Si on en croyait les avertissements militaires israéliens, le risque que des manifestants non armés soient abattus par des tireurs d’élite israéliens était trop élevé. « Pourquoi y vas-tu si tu peux te faire tuer ? » s’empressa de demander Ali.

Sa question ne quittait pas mon esprit alors que je me rendais au campement près de la frontière à l’est de Khan Younis, la ville du sud de Gaza où je vis. Elle est restée dans mes pensées les vendredis suivants alors que je continuais à participer à la Marche, et elle y est encore présente maintenant.

Ma vie me ravit. Je suis le père de trois merveilleux enfants (Ali a deux frères, l’un de 4 ans, Karam et l’autre, Adam, vient de naître), je suis marié à une femme que je considère comme mon âme soeur.

Mes craintes ont été confirmées : 39 manifestants ont été tués depuis le début de la Marche, beaucoup par des tirs de snipers, y compris un gamin de 15 ans la semaine dernière et deux autres adolescents le 6 avril. Israël refuse de rendre les corps de deux de ces tués.

 

Des milliers d’autres ont été blessés. Les journalistes ont été visés ; 13 d’entre eux ont reçu des balles depuis le début des manifestations, y compris Yasser Murtaja, un photographe âgé de 30 ans et Ahmed Abu Hussein, 25 ans, qui est décédé mercredi des suites de ses blessures.

Alors pourquoi suis-je prêt à risquer ma vie en rejoignant la Grande Marche du Retour ?

Il y a plusieurs réponses à la question d’Ali.

Je crois foncièrement à la stratégie de la Marche, mouvement de masse pacifique, conduit par des civils. J’ai aussi été impressionné par la façon dont le mouvement a uni le peuple palestinien de la Bande de Gaza, politiquement divisé. Et la Marche est un moyen efficace de mettre en évidence les conditions de vie insupportables auxquelles sont confrontés les habitants de la Bande de Gaza : quatre heures d’électricité par jour, l’indignité de voir notre économie et nos frontières soumises à un siège, la peur du bombardement de nos maisons.

Mais la raison principale pour laquelle je participe est que, dans quelques années, je veux pouvoir regarder Ali, Karam et Adam dans les yeux et leur dire :

«Votre père faisait partie de cette lutte historique et non-violente pour notre patrie. »

Les médias occidentaux ont couvert la Grande Marche du retour en se focalisant sur les images de jeunes jetant des pierres et brûlant des pneus. L’armée israélienne décrit l’action comme une provocation violente du Hamas, une affirmation à laquelle de nombreux analystes ont aveuglément adhéré. Ces descriptions sont en totale contradiction avec mon expérience du terrain.

Des membres de l’Union générale des centres culturels de Gaza, organisation non gouvernementale dont je suis le directeur exécutif, ont participé aux réunions de préparation de la Marche, qui comprenaient des représentants de toutes les composantes de la société civile et politique de Gaza. A la frontière, je n’ai pas vu un seul drapeau du Hamas, une seule bannière du Fatah, ni d’affiche du Front populaire de libération de la Palestine, d’ailleurs – attirail répandu dans pratiquement toutes les autres manifestations auxquelles j’ai assisté. Ici, nous n’avons déployé qu’un drapeau – le drapeau palestinien.

Certes, les membres du Hamas participent à la Marche, car ils font partie de la communauté palestinienne. Mais cette participation indique peut-être qu’ils pourraient s’éloigner d’une conception de la libération de la Palestine par des moyens militaires et qu’ils commenceraient à opter pour la protestation civile populaire et non armée. Mais la Grande Marche du Retour n’est pas l’action du Hamas. C’est la nôtre.

Et notre action est loin de se résumer à des pneus brûlés ou à des jeunes jetant des pierres sur des soldats stationnés à des centaines de mètres de là. La résistance dans les campements a été créative et belle. J’ai dansé le dabke, la danse nationale palestinienne, avec d’autres jeunes hommes. J’ai dégusté des spécialités culinaires traditionnelles, comme le msakhan (poulet rôti aux oignons, au sumac et aux pignons de pin) et le maftool (un plat à base de couscous).

J’ai chanté des chants traditionnels avec d’autres manifestants et je me suis assis avec les anciens qui échangeaient des anecdotes sur la vie d’avant 1948 dans leurs villages natals. Certains vendredis, des cerfs-volants ont sillonné le ciel et d’autres vendredis, des drapeaux ont été hissés sur des perches de 25 mètres de haut pour être clairement visibles de l’autre côté de la frontière.

Tout cela se déroulait sous les lunettes de visée des fusils des tireurs d’élite israéliens stationnés à environ 700 mètres. Nous étions tendus, nous avions peur – en effet, il m’est arrivé de me trouver à proximité de personnes qui se faisaient tirer dessus et au milieu des nuages de gaz lacrymogènes – mais nous étions joyeux. Le chant, la danse, les récits, les drapeaux, les cerfs-volants et l’art culinaire sont plus que des symboles de notre patrimoine culturel.

Ils démontrent – clairement, résolument, passionnément et pacifiquement – que nous existons, que nous demeurerons, que nous sommes des êtres humains avec la dignité due aux êtres humains, et que nous avons le droit au retour dans nos foyers. J’ai envie de dormir sous les oliviers de Bayt Daras, mon village natal (ville palestinienne située à 30 kilomètres au nord-est de Gaza qui a été vidée de ses habitants en 1948 – ndt). Je veux montrer à Ali, Karam et Adam la mosquée dans laquelle mon grand-père a prié. Je veux vivre paisiblement dans ma maison familiale avec tous mes voisins, qu’ils soient musulmans, chrétiens, juifs ou athées.

Les habitants de Gaza ont subi une tragédie après l’autre : des vagues de déplacements massifs, la vie dans des camps de réfugiés sordides, une économie piratée, un accès restreint aux zones de pêche, un siège asphyxiant et trois guerres au cours de ces neuf dernières années. Israël a imaginé qu’une fois la génération qui a connu la Nakba disparue, les jeunes renonceraient à notre rêve de retour. Je crois que c’est en partie pour cela qu’Israël maintient Gaza au bord de la catastrophe humanitaire – nos vies réduites à une lutte quotidienne pour la nourriture, l’eau, les médicaments et l’électricité, nous ne serions plus en état de nous soucier de plus nobles aspirations. La Marche prouve que ma génération n’a pas l’intention d’abandonner les rêves de son peuple.

La Grande Marche du retour a galvanisé mon optimisme, mais je reste réaliste. La Marche, seule, ne mettra pas fin au siège et à l’occupation, ne résorbera pas l’énorme déséquilibre des forces entre Israël et les Palestiniens ni ne réparera les torts historiques. L’engagement se poursuit jusqu’à ce que tous les êtres humains dans la région puissent partager les mêmes droits. Mais je ne pouvais pas être plus impressionné par mon peuple ou être fier de lui – nous voir unis sous un même drapeau, avec une approbation quasi unanime des moyens pacifiques pour réclamer nos droits et affirmer notre humanité.

Tous les vendredis, jusqu’au 15 mai, je continuerai à aller aux campements pour envoyer un message à la communauté internationale décrivant les conditions désastreuses dans lesquelles je suis obligé d’élever mes fils. J’irai, jusqu’à ce que je puisse apercevoir nos terres – nos arbres – de l’autre côté de la frontière militaire alors que les soldats israéliens me surveillent derrière leurs armes.

Si Ali me demande pourquoi je retourne à la Grande Marche du Retour malgré le danger, je lui dirai ceci : J’aime la vie. Mais plus que ça, je t’aime, toi, Karam et Adam. Si risquer ma vie signifie que toi et tes frères aurez une chance de grandir, d’avoir un avenir digne, de vivre en paix avec vos voisins, dans un pays libre, alors c’est un risque que je dois prendre.

Source : NY Times

 

 

 

Palestine - Soutien aux marches pour le retour et la libération
> ( Coordination des associations palestiniennes à Paris )

https://assawra.blogspot.fr/2018/05/palestine-soutien-aux-marches-pour-le.html

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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 19:48
le 4 mai LE MALTAIS ROUGE
le 4 mai LE MALTAIS ROUGE
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16 avril 2018 1 16 /04 /avril /2018 15:14
Notre rêve de Notre Dame des Landes

Edito

Voie de fait (*)

Contre ceux qui nous montraient la voie

Contre ceux qui élevaient la voix

La rage, ce jour, se réveille à nouveau

Contre ceux qui écrasent les sans voix

Contre ceux qui n'auront jamais plus notre voix

Contre ceux qui mettent des hommes en arme

Doigt sur la gâchette

au milieu des parcs d'enfants

Alors qu'on sait très bien que cela ne sert à rien

Si ce n'est habituer la population à la présence militaire

Si ce n'est qu'entretenir la peur au sein de la population

 

Contre ceux qui mettent des Engagez-vous dans les abris bus

Contre ceux qui prônent la haine et la méfiance de l'autre et non l'amour

Contre ceux qui vendent des Centrales nucléaires aux indiens d'Asie

Contre ceux qui assassinent les associations et le lien social qu'elles tissent

en supprimant toutes aides et subventions à ces déviants de leur politique oligarchique

 

Contre ceux qui éteignent à coup de canon à eau les étincelles de Notre-Rêve-des-Landes

 

Notre Rêve des Landes : un retour à la terre,

celle qui nous nous nourrit,

celle qui nous étonne,

celle que les citadins et bureaucrates ne voient que le temps de leurs vacances à la mer où à la montagne,

celle que les citadins des villes ne touchent plus de leurs mains.

 

Notre-Rêve-des-Landes

Un retour à la vie, une vie collective, autogérée, autonome, austère et rude.

Mais une vie qui a du sens, qui ne recherche pas le profit mais juste de vivre, en harmonie avec la Nature, avec ses êtres vivants.

 

Et non en conquérant.

En con errant.

En con jupitérien.

Pour qui se prend-t-il, ce président depuis son élysées ?

Pour expulser manu militari et bafouer les lois qui encadrent les expulsions ?

Car on n'a pas le droit de déloger des gens sans passer par la justice...

Voie de fait et ordonnances. L'armée sous ses ordres.

Nous ne sommes plus en démocratie. Nous sommes définitivement en dictature.

Celle de l'argent, celle des multinationales de la finance et de l'industrie.

Celle qui vend des armes à la terre entière et qui envoie des militaires chasser les pacifistes,

des naturalistes, des paysans, des artistes, des autonomistes.

Ah c'est cela qu'on chasse.

Notre-Rêve-des-Landes

On n'a plus le droit de rêver.

Jupiter nous dit qu'il faut r€v€r en €.

Qu'il faut avoir €nvi€ d€ d€v€nir miliardair€ €t pr€mi€r de cord€€.

Il dit « Oui à Notr€ Dam€ d€s Land€s !

Et mort à Notre DA(d'anarchie) me des LA(d'anarchie)ndes ! »

L'ordre sans le pouvoir n'est pas admissible dans ce vieux monde qui se meurt.

Il faut un chef, une autorité, une domination.

 

Mais gare ! Méfi !

Car comme le dit Jacques Ellul,

« Plus le pouvoir de l'État et de la bureaucratie augmente, plus l'affirmation de l'anarchie est nécessaire, seule et dernière défense de l'individu, c'est-à-dire de l'homme»

Quelle monde voulons nous ?

Celui avec des militaires qui viennent hanter nos plus beaux rêves ?

Celui des paysans, des naturalistes, des autonomistes, des anarchistes, des musiciens et artistes et de tous ces gens si optimistes à construire ce nouveau monde où l'humain retrouve sa dignité ?

 

« Nous sommes la Nature qui se défend » tel est le slogan de Notre-Rêve-des-Landes

 

Car nos émissions de gaz carbonique issu du pétrole et du charbon nous entraine immanquablement vers un réchauffement climatique apocalyptique,

et bien plus vite que tous les scientifiques l'observent.

Car nous sommes en train de crever à petit feu.

Notre mode de vie d'occidentaux nous conduit tous vers l'abîme et la guerre.

 

Et ces prophètes, ces rêveurs d'un nouveau monde vont être chassés, probablement assassinés ce matin.

Que faisons nous pour changer ce système ?

Que faisons nous pour Défendre cette Zone de liberté et d'espoir ?

Aux armes citoyens !

Formez vos bataillons …. mais pacifiques car prendre les armes serait légitimer les leurs !

 

Marchons, marchons

Contre Macron

Et arrêtons son monde.

Disons lui qu'on n'en veut pas.

Disons haut et fort qu'on est Contre l’aéroport et son monde

 

Qu'on veut des étincelles d'espoir et pas des canons.

 

« Courrez au cimetière, 
prévenez de ma part mes amis nécrophages
que ce soir, nous somme attendus dans les marécages... »

L’ami Higelin est mort. Pas la Terre qui se défend.

Rejoignez NDDL pour défendre la ZAD ou participez aux rassemblements de soutien partout en France ce soir et dans les prochains jours

Extrait de « les poèmes sont entrés dans la3ème guerre mondiale » de Benoit MAGNAT

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10 avril 2018 2 10 /04 /avril /2018 10:34
12 avril 2018  paris
12 avril 2018  paris

Séance de réflexion ouverte à toutes et tous

Jeudi 12 avril 2018 19h00
Au Maltais Rouge

40, rue de Malte 75011 PARIS

 

 

Co-organisée par Le réseau (AAAEF), Alternatives & Autogestion, l’Association Autogestion, ATS, l’OMOS, l’Union syndicale Solidaires.

Ce débat sera introduit par deux présentations de Catherine Samary et de Benoît Borrits.

https://autogestion.asso.fr/12-avril-autogestion-communs-de-quoi-parle-t-on-divergences-convergences/

 

12 avril 2018  paris
12 avril 2018  paris

Sur le site, ces derniers jours

Lisbonne, 1975 : Novo Rumo, coopérative ouvrière

 

Du 23 au 28 juillet 1975, en plein « été chaud » (Verão Quente), une délégation de l’Organisation révolutionnaire anarchiste (ORA) se rend à Lisbonne, « à la rencontre » des groupes libertaires renaissants à la faveur de la révolution des Œillets du 25 avril 1974. Ce séjour leur donne aussi l’occasion de s’entretenir avec trois membres d’une entreprise métallurgique en coopérative ouvrière de 120 travailleurs et travailleuses : Novo Rumo, sise 37 bis rue Pedrouços, dans le quartier de Belém. Ce sont des membres du journal Combate, se revendiquant de « l’autonomie ouvrière », qui ont mis en relation la délégation de l’ORA avec les travailleurs de Novo Rumo.

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Des sociétés conflictuelles et fragiles, non socialistes… à la démocratie des communs

 

Une remarque préalable, je ne vais pas ici discuter de certains termes employés. Je préfère « luttes anti-colonialistes ou anti-coloniales », « colonialité du pouvoir, » au terme « décolonial ». Je reste assez sceptique sur l’emploi des termes « post-capitaliste » ou « transition », car si les révolutions effectives ont bien ouvert la possibilité de transition vers d’autres régimes socio-politiques, leurs modalités propres ou les conditions réelles d’exercice du pouvoir, leurs histoires… impliquaient la nécessité d’autres révolutions afin que des « transitions » soient possibles. Je ne me reconnais pas non plus dans les vocabulaires identitaires, communistes, trotskistes, anarchistes, etc.  

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Pour durer, le 6b et Mains d’Œuvres choisissent la coopérative

 

Enquête sur l’engouement de ces deux lieux hybrides du Grand Paris pour la forme coopérative. Qu’ils voient comme le moyen d’associer la société civile à la gouvernance et de s’émanciper des pressions politico-économiques. Mains d’Œuvres, à Saint-Ouen, et le 6b, à Saint-Denis, deux lieux hybrides, indépendants, laboratoires de nouveaux modes de diffusion de la culture et de fabrique de la ville en banlieue parisienne, fondent chacun une coopérative pour prendre en main leur destin. Ou comment regrouper ses forces pour faire le poids face aux banques, aux institutionnels locaux et s’installer dans la durée. 

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Ordures, De presque journaliste à vraiment ouvrier

Un cahier de notes auto-édité sur le déroulé d’un CDD de quatre mois dans une Scop jurassienne engagée dans l’économie circulaire et l’insertion économique par l’emploi. Un décalage entre l’affichage « Économie Sociale et Solidaire » de l’entreprise et la description des conditions de travail indignes qu’en fait l’auteur. Comment expliquer qu’une Scop puisse en arriver là ? 

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A Lavrio, un camp d’exilé.e.s kurdes auto-géré

 

Un reportage effectué à Lavrio, à 60 km environ au sud-est d’Athènes, en décembre 2017, lors d’une longue halte dans un camp d’exilé.e.s kurdes auto-géré.

 

Planté haut sur un mât, le drapeau du PKK flotte au vent au dessus d’un corps de bâtiments hauts de deux étages évoquant un vieux lycée désaffecté. Bâti il y a une soixantaine d’années à 1h au sud d’Athènes dans la ville portuaire de Lavrio pour accueillir les réfugié.e.s fuyant l’Union Soviétique et implanté en pleine ville, à deux pas du port, le camp accueille depuis 35 ans principalement des exilé.e.s politiques Kurdes et Turcs, membres ou sympathisants du PKK principalement, mais aussi du MLKP, du MKP.   

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Automobile, qui conduit ? Compte-rendu du débat du 8 février 2018

 

Une conférence sur la socialisation du secteur automobile intitulée « Industrie automobile, qui conduit ? » s’est tenue le jeudi 8 février à l’Union syndicale Solidaires. Cette réunion publique était co-organisée par Le réseau (AAAEF), l’Association Autogestion, les ATS, l’OMOS, SEGA, l’Union syndicale Solidaires. Nous publions ici des éléments de compte-rendu de cette réunion.

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Face au réchauffement climatique, des agriculteurs montrent la voie d’une irrigation responsable

Dans les Hautes-Alpes, l’accès à l’eau pour les pâturages est essentiel. Mais nul besoin ici d’énergie fossile ou électrique pour irriguer : des canaux ont été construits à flanc de montagne voici plus de 500 ans. Grâce à la gravité, l’eau y circule jusque dans les vallées. Mais ce mode d’irrigation, qui favorise l’autonomie en fourrage des fermes d’élevage, est aujourd’hui menacé par le désengagement de l’État. Des paysans, avec l’aide du Département, ont décidé de reprendre en main l’entretien des canaux, en misant sur la solidarité entre les usagers. Continuer la lecture

 

 

Comment des habitants de São Paulo s’organisent pour transformer des sources urbaines en parcs  et jardins autogérés

Les 11 millions d’habitants de São Paulo ont frôlé la catastrophe il y a trois ans. Suite à une longue sécheresse et à une gestion désastreuse, les réservoirs destinés à approvisionner la ville en eau potable étaient vides. L’eau est pourtant abondante dans les sous-sols de cette mégalopole tentaculaire. Une ressource que plusieurs quartiers et leurs habitants apprennent à gérer eux-mêmes, comme un bien commun, grâce à la présence de sources souterraines urbaines, mais non polluées. Ils aménagent des parcs, des fermes, et des jardins communautaires parfois foisonnants. Cela jusqu’aux pieds des favelas. Continuer la lecture 

 

 

Dépasser l’État, en Misarchie et ailleurs. La vidéo

Nous avons invité mercredi 24 janvier Emmanuel Dockès, juriste et auteur de Voyage en Misarchie, Essai pour tout reconstruire, publié aux Éditions du Détour. Un des aspects importants de la thèse qu’il défend dans son roman politique est la volonté de dépasser l’État pour le remplacer par un autre régime politique : la Misarchie. Ce néologisme vient du verbe grec « misein » (qui signifie « détester », « haïr ») et de « arkos », le chef, l’autorité. Une société où, si on n’aime pas l’autorité, on sait néanmoins qu’il est nécessaire d’avoir un minimum de règles communes pour pouvoir fonctionner. C’est autour de la perspective de dépassement de l’État proposée par la Misarchie qu’Emmanuel était invité à débattre. Nous publions ici la vidéo des parties les plus significatives de la soirée : sa présentation et deux séries de questions-réponses.

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