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14 février 2018 3 14 /02 /février /2018 13:50

Journée d'étude Europe -

 

 

Une série de débats programmatiques sont prévus dans Ensemble sur les questions européennes.

 

La première journée d’étude aura lieu le samedi 17 février, à Bagnolet, avec des militants d’Ensemble! et des invités de différents mouvements sociaux qui donneront leur éclairage sur ces questions.

 

Ci-dessous l’invitation et le programme, et en pièce jointe, le texte adopté par Ensemble! en février 2017, qui fournit une base de discussion , que nous voulons compléter , ainsi qu’une présentation de la série de débats envisagés sur l'Europe.

 

Venez nombreux pour en profiter, et inscrivez vous si possible.

 

Cordialement

 

La Commission Europe d’Ensemble ! 

 

Rencontre-débat

« Construire l’alternative en Europe »

Journée d’étude organisée par « Ensemble ! »

dans les locaux du mouvement à Bagnolet, 26 rue Malmaison

Samedi 17 février 2018 de 10 h. à 19 h.

Cette rencontre, ouvert-e-s à tou-t-es et tous, a lieu dans le cadre des élaborations programmatiques d’ « Ensemble ! », avec des contributions d’invités actifs dans différents mouvement sociaux sur les questions européennes

Matin, de 10 h. à 13 h. :

avec Michel Buisson, Marie-Laure Coulmin Koutsaftis, Claude Serfati, Felipe Van Keirsbilck.

Diagnostics et solutions : sur la dette, sur la politique agricole commune, sur la finance et la fiscalité, sur la défense, sur le droit social et les mobilisations…

Après-midi, de 14 h. à 19 h :

avec Jeanne Chevalier, Antoine de Cabanes, Nathan Legrand, Catherine Samary.

Quelle démarche pour une alternative globale en Europe ?

Une seconde journée d’étude aura lieu, le samedi 5 mai, autour des questions européennes traitant d’une refondation démocratique, des processus constituants, de l’égalité, des politiques migratoires, des droits de peuples …

Ceux qui veulent participer à la journée s’inscrivent en retournant cette fiche à l’adresse :secretariat.ensemble.fdg@gmail.com

ou par courrier  à Ensemble, 26, rue Malmaison, 93170 Bagnolet

 

Nom et prénom  ................................................................................................................................

Téléphone .........................................  Adresse mail ...........................................................................

Femme   Homme    

Département ........................................................ Ville  ....................................................................

 

 

 

 

 

 

Texte du Conseil national d’ « Ensemble ! »

Février 2017

Ensemble,

construisons une alternative de gauche,

démocratique, écologique et solidaire en Europe

 

En Europe, la crise et l’austérité, le durcissement des politiques néolibérales et le déni

de démocratie, ont conduit à une crise de légitimité sans précédent de l’Union européenne, tandis que la réaction contre l’accueil des migrants, l’idéologie guerrière et les politiques sécuritaires suite aux attentats terroristes, provoquent une montée des extrêmes droites xénophobes. La guerre sociale et les politiques de libre-échange, le racisme et la remise en cause des droits fondamentaux et de la démocratie, progressent au niveau national comme des institutions européennes.

Les politiques austéritaires et anti-démocratiques sont mises en oeuvre, pour l’essentiel, par les gouvernements nationaux, mais avec le soutien actif des institutions européennes, qui fonctionnent désormais comme une « cage de fer » contre toute alternative au néolibéralisme en Europe. L’hétérogénéité des économies nationales qui composent l’Union européenne n’a cessé de s’aggraver entraînant des déséquilibres commerciaux au profit des pays du nord, en particulier de l’Allemagne. Les politiques d’austérité, dont la mise en oeuvre s’est accélérée suite à la crise économique de 2008, ont défait les droits sociaux nationaux, augmenté le

chômage et la précarité. La politique menée à l’encontre des choix démocratiques du peuple grec a manifesté de manière éclatante la brutalité et le mépris de la souveraineté populaire dont les classes dirigeantes européennes sont capables. L’expérience grecque a montré que l’Union européenne et l’Union économique et monétaire telles qu’elles sont constituent des obstacles majeurs à la mise en oeuvre d’une politique de gauche dans un pays membre et à la tentative de modifier l’agenda néolibéral dominant en Europe.

L’accord conclu le 17 mars 2016 entre l’Union européenne et la Turquie nie le droit

d’asile pour les réfugiés qui fuient la guerre, la répression et la dictature en Syrie. Il constitue un ignoble marchandage, contraire aux droits humains et à l’impératif d’accueillir les réfugiés et de promouvoir des politiques d’aide, d’insertion et de solidarité en Europe. Lors du référendum du 23 juin 2016 au Royaume-Uni, une majorité d’électeurs a choisi de sortir de l’Union européenne, un vote dominé par une réaction nationaliste xénophobe et hostile à l’immigration en Angleterre. Ce vote a aussi constitué, dans la majorité de l’électorat populaire, un vote de refus de l’Union européenne, alors même que le Royaume-Uni pratique les mêmes politiques anti-sociales, n’est pas dans l’Union économique et monétaire, et que les élites « probrexit » comme « antibrexit » se sont efforcées d’échapper (suivant la ligne de l’« optout »)

aux règles sociales a minima existantes dans l’Union européenne.

Soixante ans après la création de la CEE (en 1957), le bilan est négatif. Un nouveau

projet doit être débattu, des combats menés : une toute autre Europe doit être mise à l’ordre du jour. Les institutions anti-démocratiques et les traités de l’Union européenne doivent être remplacés par une autre union, au service des peuples européens. Contre l’austérité imposée par les institutions européennes et les gouvernements nationaux, contre l’exploitation et le déni des droits des migrants et contre les replis xénophobes défendus par les droites et l’extrême

droite, il est essentiel de mettre en avant les intérêts communs et le destin partagé des peuples d’Europe, et de redéfinir leurs relations avec l’ensemble des pays, notamment du pourtour de la Méditerranée et de l’Afrique. Avec les mouvements sociaux, syndicaux, antiracistes, avec toutes les forces de la gauche et de l’écologie, en France comme en Europe, qui refusent le vieux modèle austéritaire qui a fait faillite, il est urgent de construire le front le plus large pour :

- Rompre avec les traités actuels et refonder une Europe des peuples, écologique et

égalitaire, avec un nouveau socle de droits économiques (temps de travail réduit,

salaire minimum européen, harmonisation fiscale et sociale vers le haut, santé et

sécurité au travail, disparition des paradis fiscaux,…), sociaux (protection sociale,

égalité des femmes et des hommes, respect des droits humains,…) et politiques

(conditions d’information, d’élection et de contrôle démocratiques pour tou-te-s les

résident-e-s dans les pays d’Europe…).

- Les instances européennes non élues, et non contrôlées démocratiquement par des

assemblées représentatives (Commission européenne, Conseil de l’Union

européenne, Conseil européen, Eurogroupe, directoire de la Banque Centrale

Européenne, direction du Mécanisme Européen de Stabilité, les agences

européennes), doivent être remplacées et redéfinies dans un processus démocratique.

Ce processus pourra prendre la forme d’une Assemblée Constituante, combinant

débats et décisions démocratiques à l’échelle nationale et à l’échelle européenne,

élaborant de nouveaux fondements acceptés et ratifiés par les peuples.

- Engager l’Europe vers la transformation écologique, mobiliser les moyens financiers

pour opérer une transition énergétique et développer des projets utiles aux systèmes

de transports non-polluants, à la protection de l’environnement, à la lutte contre le

réchauffement climatique, la sortie du nucléaire, et pour une politique agricole

commune prenant le parti de l’agriculture paysanne contre les multinationales de

l’agroalimentaire.

- Reconstruire une Europe solidaire, accueillant dignement ceux qui fuient les guerres

et la misère, et engagée sur la scène internationale en faveur de la paix, de l’égalité

et de la démocratie. Cette reconstruction implique de réviser, au moyen notamment

de conférences internationales sur le modèle des Forums sociaux internationaux, les

relations avec tous les pays du pourtour méditerranéen et avec l’Afrique :

suppression et reconversion des « dettes », et établissement de nouveaux accords sur

le plan des fiscalités, des investissements techniques, des modalités de production

qui ne soient plus destructrices de la planète…

- Refonder une Europe pour la paix et le désarmement, renonçant aux ingérences

impérialistes et néocolonialistes, ce qui implique la sortie de l’OTAN et – au

contraire des projets envisagés par les institutions européennes actuelles qui

concentrent sur une Europe de la défense et une augmentation des dépenses

militaires à 2 % des PIB – l’engagement pour le désarmement nucléaire et la

diminution des dépenses d’armement.

 

I. Pourquoi l’UE doit être remplacée par une autre construction politique en Europe

L’Union européenne n’a jamais été ni démocratique dans ses institutions ni au service

des peuples dans son fonctionnement. Dans une perspective progressiste et internationaliste, elle doit donc laisser la place à une autre union, à un nouveau projet politique en Europe.

Rappelons que, parmi les instances européennes, seul le Parlement européen est élu au suffrage universel direct, et que ses prérogatives sont très limitées. Il peut, dans le meilleur des cas, amender ou bloquer un projet de directive. Certes, dans cette Union une part importante du pouvoir reste aux mains des gouvernements nationaux - en particulier des Etats les plus puissants. Ce sont eux qui négocient les traités et les font ratifier le plus souvent sans consulter les populations, ce sont eux qui donnent mandat à la Commission dans les négociations internationales. Aucune directive ne peut être adoptée sans l’accord des gouvernements. Mais les administrations européennes, et notamment la Commission et l’Eurogroupe, renforcent et

protègent les politiques néolibérales mises en oeuvre dans les pays membres, tandis que le Mécanisme Européen de Stabilité continue d’en assurer l’application à travers les “plans de sauvetage” qu’il apporte - en contrepartie de l’implémentation de “réformes structurelles” néolibérales.

De même, les peuples européens n’ont pas leur mot à dire sur la composition du Conseil de l’Union européenne et du Conseil européen, pas plus que sur les dirigeants de la Banque centrale européenne (BCE) et du Mécanisme Européen de Stabilité (MES), et les politiques économiques qu’ils conduisent. Ce caractère anti-démocratique de l’Union européenne ne constitue pas seulement un vice de construction, il traduit le projet d’une “gouvernance”

s’imposant hors des débats publics - mais qui n’est en rien spécifique de l’UE, comme en témoigne la crise globale de la démocratie représentative dans les Etats-nations ainsi que les pratiques anti-démocratiques spécifiques de l’Etat français. Mais on doit mesurer la spécificité du caractère anti-démocratique de la “gouvernance européenne” : à ce jour par exemple, aucun des référendums organisés dans les pays membres au sujet des orientations de l’Europe n’a été respecté, et ils n’ont été, à l’instar des « Non » de 2005 en France et de 2015 en Grèce, suivis

d’aucun effet.

C’est ensuite pour des raisons sociales et économiques que cette Union européenne doit être laisser la place à autre projet politique et socio-économique en rupture avec les logiques de concurrence généralisée entre les peuples, de suppression des droits et de destruction de l’environnement. Bien que l’UE ne constitue pas un simple traité de libre-échange et ne soit donc pas exempte de contradictions politiques spécifiques, elle a consisté essentiellement en la construction d’un ordre concurrentiel, celui du marché intérieur européen depuis l’acte unique de 1986 promouvant le « principe de la concurrence libre et non faussée » jusqu’aux traités deMaastricht, d’Amsterdam et de Lisbonne, en passant par l’instauration du marché unique et de l’Union monétaire. Les années 2000 ont constitué une phase d’accélération de cette entreprise

de construction d’un marché concurrentiel néolibéral. Au niveau des politiques économiques,

le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) impose aux gouvernements « l’équilibre budgétaire » – c’est-à-dire l’austérité perpétuelle – tandis que le MES et la gestion politique de la monnaie unique et de la dette publique sont utilisés non seulement comme des armes de « compétitivité » mais aussi pour imposer des « réformes structurelles » comportant la privatisation généralisée des services et entreprises d’intérêt général et les coupes dans les services publics. Ces politiques économiques sont contraires à la dignité et aux droits humains,

et elles attisent en Europe la compétition économique généralisée, les idéologies de la haine et les replis nationalistes.

Le périmètre de l’action néfaste de l’Union européenne ne se réduit pas cependant aux frontières de ses pays membres. Les Etats et l’UE ont encouragé, soutenu, développée des « accords » de domination spécifiques avec les pays d’Europe de l’Est, qui se sont dans ce cas combiné avec une logique de destruction de “système”, d’une part ; et d’autre part, des rapports de domination et de spéculation avec les pays du pourtour de la Méditerranée et d’Afrique, dans le cadre de la « politique européenne de voisinage ». En élaborant le TAFTA (avec les États- Unis), le CETA (avec le Canada) et les APE (avec les pays d’Afrique), à l’abri de tout contrôle

démocratique, l’UE contribue au renforcement du néolibéralisme et de la destruction des circuits courts et des environnements naturels au-delà de ses frontières. Ses politiques en matière de migration et d’asile, entérinées notamment dans le règlement Dublin III et réitérées dans l’accord récent avec la Turquie, en externalisant le contrôle des frontières et transformant l’UE en une « Europe forteresse », violent les droits internationaux des migrants, réfugiés et

demandeurs d’asile, et contribuent à l’instabilité politique dans les pays proches de ses frontières.

A partir de 2017, essentiellement sous l'impulsion de l'Allemagne et de la France,

l'Union européenne se dote d'un fond européen de défense incluant la mise en place d'une capacité permanente de commandement des opérations civilo-militaires, la régulation des achats d'armes dans les états européens et tout particulièrement le remplacement des achats de matériel américain par du matériel européen. Cette démarche est valorisée comme la naissance d'une Europe politique, alors même que le Parlement européen n'aura pas de véritable contrôle

sur ces fonds. Cette course à l’armement de l’Union européenne doit cesser, et faire place à une politique internationale pacifiste et anti-militariste.

Face à l’enjeu écologique et climatique, un degré élevé de coopération internationale est nécessaire, et l’échelon européen a toute sa pertinence dans la construction d’une réponse efficace. Mais force est de constater que l’Union européenne n’a pas été à la hauteur de ce défi.

Le marché européen des droits à polluer a totalement échoué. La généralisation des politiques d’austérité fait obstacle aux investissements nécessaires à l’enclenchement de la transition énergétique. Et face au défi des nouvelles migrations écologiques et climatiques, l’UE préfère se barricader plutôt que de contribuer à la création d’un nouveau statut.

Les valeurs de paix, de justice sociale et de responsabilité écologique présentées comme fondatrices de l’Union européenne sont donc systématiquement piétinées par des instances illégitimes. C’est pourquoi les traités constitutifs de l’Union européenne doivent être dénoncés, rompus et remplacés – au moyen d’un processus constituant – par de nouveaux traités fondant une nouvelle construction politique, basée sur un fonctionnement démocratique, promouvant la paix au niveau mondial et mise au service des peuples.

II. Que faire avec la dette publique et la monnaie unique ?

Le débat international s’est concentré ces dernières années autour des questions de la

dette publique et de la monnaie unique. La gestion de la dette publique et la politique monétaire dans l’Union européenne pèsent en effet comme un fardeau sur les peuples européens, et sont utilisés comme des outils de neutralisation des politiques progressistes dans les pays membres.

D’une part, le discours des institutions européennes sur la dette publique a pour objectif d’imposer l’austérité et de réduire l’initiative démocratique des pays membres pour garantir les profits des banques et des grandes entreprises. Contrairement à l’idéologie dominante, qui pointe une prétendue hausse des dépenses publiques, il faut rappeler que ce sont les réformes fiscales, les « cadeaux » et « paradis » fiscaux, le financement des Etats sur les marchés financiers ainsi que la crise financière de 2007-2008 qui ont provoqué une augmentation de la dette publique. La gestion politique de la dette publique sert en réalité à imposer un programme de « réformes structurelles » : coupes dans les services publics, la protection sociale, diminution

des pensions de retraites, privatisation, démantèlement du droit du travail et de la protection sociale, etc. Pour s’opposer à ces politiques, la première étape est celle d’un audit (citoyen et/ou institutionnel) de la dette publique pour évaluer et dénoncer la part (majoritaire) des dettes publiques illégales, odieuses et illégitimes. Cette bataille politique peut s’appuyer notamment sur la mise en évidence des effets de la fraude fiscale : les injustices sociales et les mensonges antidémocratiques appellent à une mobilisation massive des peuples européens. Dans la mesure où la gauche radicale n'arrivera pas au pouvoir simultanément partout en Europe, l'expérience d'un audit dans un pays pourra constituer un appui programmatique aux forces politiques,

sociales et syndicales tout en étant susceptible d'avoir un effet d’entraînement sur d’autres gouvernements.

En coopération avec les mouvements citoyens experts sur cette question (notamment le CADTM, le CAC et ATTAC), la priorité est de construire un cadre regroupant forces politiques, sociales et syndicales permettant d’organiser cet audit citoyen de la dette publique et des politiques fiscales en Europe et de mettre en oeuvre une campagne internationale d’information et de conviction à ce sujet. Celle-ci devra s’accompagner de la remise en cause des traités et des accords commerciaux nuisibles pour les peuples au Sud de la Méditerranée ou en Afrique.

Sur cette base commune, des gouvernements ou forces sociales et politiques majoritaires dans des pays doivent pouvoir envisager une série de mesures concrètes pour émanciper les peuples du fardeau de la dette et des politiques austéritaires et anti-démocratiques qui l’accompagnent. L’objectif est de sortir la dette publique de l’emprise des marchés financiers.

Le point nodal à cet égard est la mise en oeuvre d’un moratoire puis d’un défaut de paiement et d’une annulation de la part illégale, illégitime et odieuse de la dette publique. Ces mesures permettront de regagner des marges de manœuvre budgétaires considérables et de desserrer l’étau des politiques économiques austéritaires.

Mais elles doivent également être réalisées en parallèle à la mise en oeuvre de mesures permettant de faire reculer la mainmise de la finance sur nos économies et d’instaurer les bases de nouvelles formes de contrôle populaire. Parmi les mesures à envisager dans cette perspective d’une refonte démocratique du système bancaire, se trouvent notamment la création d'un pôle public bancaire, la séparation des activités bancaires de dépôt et d’investissement, l’interdiction des produits financiers toxiques, de certaines opérations financières et de l’utilisation des paradis fiscaux, une taxe sur les transactions financières, l’instauration de limites à la liberté de mouvement des capitaux ainsi que la socialisation/étatisation des banques privées ne respectant

pas cette nouvelle réglementation. La masse de fonds publics dans les banques privées comme leur renflouement par des « aides » lors des crises financières successives autorisent à poser le principe de les intégrer dans un secteur public transformé, qui devra faire l’objet d’un contrôle démocratique et de choix discutés publiquement. Cette mise au pas de la finance est indispensable et doit être soutenue à la fois sur le plan institutionnel et à travers des démonstrations de force populaires dans la rue. Encore une fois, et pour des raisons évidentes, ces perspectives doivent être envisagées au niveau international, et constituer un élément central

de la plateforme commune du réseau des forces sociales, syndicales et politiques de la gauche européenne qu’il s’agit de construire. Dans cette optique de refondation coopérative, la création d’un fonds européen de développement social, écologique et solidaire pour l’expansion des services publics et de l’emploi prendra tout son sens.

D’autre part, l’objectif d’une transformation radicale, démocratique et progressiste de

l’économie en Europe ne peut se passer d’une réflexion soutenue sur la nécessaire refondation des politiques monétaires. La construction de la zone euro, qui était présentée comme un élément crucial de prospérité et un renforcement de la solidarité européenne, constitue manifestement un échec. Et la monnaie unique telle qu’elle existe constitue un instrument de stagnation et de divergence économiques, de polarisation sociale entre les pays, et parfois de domination politique, comme ce fut le cas lors des négociations entre le premier gouvernement Tsipras et le reste de l’Eurogroupe en 2015. La banque centrale européenne, instance non élue,

désignée au nom d’une « gouvernance » qui se veut dépolitisée et autonome du Parlement européen, conduit des politiques au seul bénéfice des marchés financiers et est un obstacle à un contrôle démocratique sur la monnaie.

À cet égard aussi, il faut articuler ce que les mouvements sociaux et écologistes,

d’éventuels gouvernements de la gauche radicale, et un mouvement de refondation de l’Europe pourraient exiger et chercher à imposer. Il est crucial que les mouvements sociaux et citoyens s’emparent de la question monétaire, en dénonçant les dégâts économiques et sociaux de la politique monétaire et budgétaire mise en oeuvre dans l’UE, mais aussi en mettant en avant des exigences opposées à celles de la BCE, par exemple un « quantitative easing » (assouplissement quantitatif) pour le peuple, c’est-à-dire une création de monnaie et une politique monétaire favorables aux intérêts populaires. Au-delà, il faut exiger une transformation en profondeur des

missions et du fonctionnement de la BCE, qui doit être contrôlé démocratiquement et dont le mandat ne doit pas se réduire à la stabilité des prix mais inclure la stabilité financière et l’emploi, l’investissement vers des productions socialement utiles, la réduction des inégalités et l’engagement de fond pour la transition écologique.

Du point de vue d’un gouvernement progressiste dans un pays, la question de l’euro doit être considérée et débattue publiquement comme un problème démocratique : jusqu’à quel point est-il possible de mettre en oeuvre un programme économique progressiste dans le cadre des traités qui fondent l’Union économique et monétaire ? Comme l’a montré notamment le cas de la Grèce, qui s’est vue imposer un véritable blocus monétaire par la BCE, afin de l’empêcher de mettre en oeuvre un tel programme, il est nécessaire de préparer des mesures d’auto-défense monétaire pour ne pas abandonner la possibilité d’un changement politique et social : par exemple l’introduction d’une monnaie complémentaire, le contrôle des changes,

l’exigence du retour des spéculations établies dans les paradis fiscaux, la prise de contrôle temporaire du système bancaire privé, la réquisition de la banque centrale nationale. Le retour à la monnaie nationale ne peut, dans le cadre d’un affrontement avec les institutions européennes, être a priori exclu ; elle devrait alors s’accompagner d’une tentative de renégociation des relations monétaires entre les divers pays de l’actuelle UE. Cependant, une sortie de l’Union économique et monétaire n’est pas un préalable pour mener une politique de rupture avec le néolibéralisme. Au niveau national, notre option consiste à engager des ruptures dans le cadre de la zone euro, et d’engager un affrontement avec les instances européennes, de provoquer une crise de l’Union Européenne et nouer des alliances pour desserrer l’étau et engager la refondation d’une autre Europe. dont on ne peut prédire l’issue d’une telle crise, et

on ne peut exclure une sortie de l’euro si elle permet de sortir des politiques néolibérales. Ces mesures unilatérales ne doivent pas être considérés comme des fins en soi, mais comme des instruments permettant une réorientation de l’économie au service de la satisfaction des besoins et aspirations populaires.

Il est cependant absolument nécessaire qu’un travail d’élaboration collective de tels

instruments puisse avoir lieu au niveau international, tant pour des raisons de coopération économique dans le cas de telles ruptures, que d’imposition d’un rapport de force permettant que ces mesures unilatérales puissent produire des effets politiques positifs au niveau de l’ensemble de l’Europe. Dans la perspective d’un processus de refondation de l’Europe, l’essentiel est d’élaborer un projet remplaçant l’union économique et monétaire actuelle par une nouvelle forme d’union économique, monétaire et politique au service des peuples. Or il n’y aura pas de nouvelle union sans un nouveau système monétaire qui tire les leçons des échecs

et impasses précédentes (monnaies nationales, SME basé sur l'écu et les monnaies nationales, eurosystème). La discussion au sujet d’un autre système monétaire européen doit en même temps partir des objectifs européens communs, démocratiques et égalitaires de ce nouveau projet d’union.

Ainsi, nous mettrons fin à la division des peuples européens qui se trouve renforcée du fait des politiques austéritaires, de la politique monétaire et du soutien à la compétitivité des grandes entreprises. Ces questions doivent faire de toute urgence l’objet d’une élaboration entre l’ensemble des forces sociales, syndicales et politiques en vue de défendre un projet monétaire commun.

III. Rompre avec les traités et refonder l’Europe : enjeux stratégiques

 

« Rompre et refonder l’Europe », ce mot d’ordre est donc toujours d’actualité.

Cependant, ce qu’il doit désigner fait désormais l’objet d’un intense débat dans la gauche en France et en Europe. Quelles doivent être les grands objectifs et les étapes de ce processus de rupture et de refondation ?

Autour de ce projet, la discussion vise tout d’abord une campagne internationale. Elle

ne pourra s’établir que sur la base d’une plateforme commune aux mouvements sociaux, écologistes, syndicaux et politiques de la gauche européenne opposée au néo-libéralisme. La première tâche, encore très imparfaitement réalisée, est de rassembler l’ensemble de ces forces afin d’engager un processus démocratique pour remplacer les actuelles institutions, ce qui nécessite la mise en oeuvre d’un cadre durable et unitaire. Ce débat doit être rendu public, avec insistance, afin de se donner les moyens de regrouper les mouvements citoyens, associations, syndicats et partis politiques favorables à une rupture avec les traités de l’Union européenne en

vue d’un processus de refondation politique de l’Europe. A cet égard, les différentes

conférences du « Plan B », les initiatives du Parti de la Gauche Européenne, de l’Altersommet, et autres cadres de discussion déjà existants pour construire une alternative en Europe, constituent des points d’appui importants. Ainsi pourront être construites les convergences internationales nécessaires à ce projet par la défense de sa visée émancipatrice, contre toutes ses appropriations xénophobes, néolibérales et réactionnaires.

De cette démarche découlent également les termes du débat stratégique : c’est en vue

du projet de conquête de droits économiques, sociaux et politiques (dont les grandes lignes ont été indiquées précédemment) que les différents scénarios de rupture et de refondation doivent être considérés.

Le débat stratégique se concentre souvent autour des rôles que pourraient jouer les

mouvements sociaux, les élus européens et les gouvernements dans un processus de rupture avec l’actuelle Union européenne. Nous défendons qu’il n’y a aucune raison de séparer les options d’une mobilisation sociale internationale, dirigées contre les grandes entreprises multinationales (par exemple les grèves transnationales) et contre l’Union européenne (dans la lignée par exemple des Forums sociaux européens de 2002 à 2010 ou, de la manifestation Blockupy à Francfort en mars 2015 ou du mouvement européen contre le TAFTA et le CETA) ; d’une réforme institutionnelle complète imposée par les forces sociales, politiques et syndicales progressiste en Europe, et appuyée, en fonction des rapports de force internes, par

le Parlement européen ; et d’une désobéissance ou une rupture unilatérale décidées par un gouvernement ou après une bataille politique en vue d’un référendum dans un pays. Ces options peuvent s’articuler s’il est clair que leurs objectifs sont :

1. Le démantèlement des institutions de l’Union européenne en vue d’une refondation

politique sur de nouvelles bases

2. La mise en oeuvre dans les législations nationales et internationales de réformes

tournant le dos aux logiques néolibérales. Mais il est manifeste qu’aussi bien une rupture d’un pays avec les traités de l’Union européenne, qu’un processus de rupture et de reconstruction global sur d’autres bases requièrent, dans les conditions de rapports de forces actuels, des ruptures effectuées par des gouvernements nationaux basés sur des majorités de gauche alternative.

Ces combats politiques sont ancrés dans les luttes politiques en cours avant 2017 et pas seulement en vue des élections européennes de 2019. Ils marqueront, à l’occasion du 60e anniversaire de la CEE la volonté d’une refonte sur de nouvelles bases : un nouveau Traité pour une autre Union. Quant aux mobilisations sociales au niveau international, elles sont nécessaires et doivent être centrales dans tous les cas, mais il ne paraît pas raisonnable d’espérer, dans les conditions de rapports de forces actuels, qu’elles puissent d’elles-mêmes imposer de nouvelles institutions se substituant à l’Union européenne. Nous savons qu’il est exclu que les instances non élues de l’UE acceptent de refonder l’ensemble des institutions européennes. Cette élaboration d'une plateforme politique commune des forces de gauche antilibérale

en Europe permet d'envisager des processus de rupture dans un pays dans une

perspective internationaliste. Le débat stratégique se concentre alors autour de deux questions.

D’une part, au niveau national, comment faire en sorte qu’une rupture avec les traités et les politiques de l’Union européenne permettra un démarrage rapide d’une partie significative des mesures de la plateforme politique commune des gauches européennes, permettant à la fois de tenir face à l’hostilité des institutions internationales et de produire un effet d'entraînement au niveau des autres pays ? D’autre part, au niveau international, comment faire en sorte qu’une

telle rupture accélère le processus de refondation politique de l’Europe, au-delà de ses frontières actuelles, et redessine des rapports de coopération plus justes des pays européens avec les autres pays ?

Dans le contexte actuel, la stratégie consistant à « rompre avec les traités et refonder

l’Europe » nécessite impérativement de répondre à ces questions. Au niveau national, des mesures génériques – qu’il faut envisager bien entendu de différentes manières selon les situations de chaque pays – ont déjà été depuis longtemps proposées pour tenir face aux stratégies de chantage et d’asphyxie économiques mis en oeuvre par l’Union européenne par exemple contre le gouvernement Syriza en 2015. Une rupture avec les politiques néolibérales nécessitera d’entamer un bras de fer avec les institutions européennes et la mise en oeuvre de mesures unilatérales (voir plus haut). Ces mesures doivent cependant être complétées par une

mobilisation internationale préparée dans le cadre de la Coalition des forces alternatives en Europe, qui doit comprendre notamment une pression politique sur les institutions européennes et des formes de solidarité internationaliste concrète. Dans le cas, évidemment souhaitable où ces initiatives de rupture seraient effectuées par plusieurs gouvernements dans un intervalle de temps assez court, des partenariats économiques et politiques multilatéraux entre ces pays pourraient être provisoirement envisagés, qui préfigureraient la nouvelle union politique internationale à venir.

Au niveau international, l’essentiel est d’avoir préparé en amont les formes possibles

d’un processus constituant, permettant d’en finir avec l’Union européenne telle qu’elle est, de créer un nouveau traité pour une nouvelle union, et de transformer radicalement les relations avec les autres pays et les institutions internationales (voir supra). Il est difficile de prévoir les formes d’une crise de l’UE avancée au point de permettre un processus de refondation.

Cependant, on peut penser que, dans une telle crise, s’opposeraient des forces proposant le statu quo institutionnel et la poursuite des politiques néolibérales, d’autres défendant le retour à la souveraineté nationale sans perspective de refondation d’une association politique au niveau européen, et d’autres enfin proposant un tel processus constituant. Pour que cette dernière

option ait des chances de prédominer, il paraît décisif qu’une telle proposition de processus constituant ne s’en tienne pas à une simple refonte institutionnelle en vue d’une nouvelle union démocratique, mais contienne également de nouveaux traités comprenant les socles d’une conquête de nouveaux droits sociaux, économiques et politiques. Ce socle pourrait ainsi contenir au moins les bases de nouveaux traités se substituant à l’ancien Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne et à la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Ce processus constituant ne pourrait avoir lieu que sur la base d’une participation volontaire des actuels pays membres de l’UE, et pourrait prendre la forme d’un référendum proposant l’adhésion à cette nouvelle association européenne.

Ces propositions nous paraissent seules convenir à une démarche de rupture et de refondation démocratique et internationaliste. Nous les soumettons à la discussion dans tous les espaces de rassemblement d’une gauche de transformations sociale en Europe.

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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 11:31

Groupe d'action d'Auvers.

 

Le groupe Auchan et son partenaire chinois veulent s'emparer d'excellentes terres agricoles (300 ha !) à Gonesse, à 15 km au nord de Paris, pour créer un immense pôle de commerces (300 boutiques), de loisirs, de culture et d'hôtellerie. L'argument phare : l'emploi.

Ils oublient de dire que leur projet détruirait les emplois des alentours. Le site se trouve à moins de 5 km de Parinor, Usine Center et Aéroville. Sur le plan commerces, la zone est déjà bien pourvue... en centres commerciaux en difficulté.

 

Les promoteurs oublient de dire également que EuropaCity et la zone d'activité détruiraient des terres agricoles parmi les plus fertiles d'Europe, des terres situées à 2 km de l'endroit où a été signé l'accord de la COP 21 en 2015 ! Cet accord entérinait le principe de protection de l'environnement à l'heure du dérèglement climatique. La bétonisation et l'artificialisation des terres ont pour direct effet leur imperméabilisation et donc la multiplication des inondations, problème on ne peut plus actuel.

 

Une enquête publique est en cours. Donnez votre avis avant le 21 février. C'est IMPORTANT.

Si vous souhaitez simplement manifester votre opposition au projet

Non à Europacity - onfaitcommeonadit.typeform.com

 

L'avis du commissaire enquêteur sur la révision du Plan Local d'Urbanisme était négatif, tant pour l'environnement que le peu d'intérêt pour l'emploi local.

 

 

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13 février 2018 2 13 /02 /février /2018 11:23
Mercredi 14 février 18h30
Le Maltais rouge
40 rue de Malte, 75011 Paris
(Métro République ou Oberkampf)
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10 février 2018 6 10 /02 /février /2018 12:11

Concert de solidarité pour les droits et les libertés en Turquie

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/clturquie_nouvelle_affiche_concert_10_fevrier_20181_0.jpg?itok=Gd_-6fUR

Aujourd’hui,   les peuples de Turquie ont besoin plus que jamais d’une solidarité internationale face à l’installation d’une dictature autocratique qui s‘est accélérée en prétextant la tentative du coup d’état de juillet 2016. Dès Juillet 2015,  la répression a d’abord visé avec violence les populations kurdes. Des élu-es ont été destitué-e-s et les co-présidents du parti HDP, Selahattin Demirtas et Figen Yuksekdag ainsi qu’onze autres députés sont toujours incarcérés depuis plus d’un an  en attente de leur procès. (...)

Le samedi 10 février 2018  à partir de 17h

A la Salle Olympe de Gouges
15, rue Merlin – 75011 PARIS
métro : Père Lachaise ou  Voltaire

 

Pour lire cet article, cliquez ici.

 

ZAD NDDL, 10 février : pour un avenir sans aéroport

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/affiche10fevrier.jpg?itok=FOL66a8Y

Pourquoi converger massivement sur la ZAD le 10 février ? Depuis des décennies, les 1650 ha de la ZAD sont menacés par un projet d’aéroport climaticide, destructeur de terres nourricières, de zone humides et de liens sociaux. (...)

Quelle que soit la position du gouvernement suite au rapport de la médiation, et en espérant le meilleur pour la suite, nous vous appelons donc à vous organiser dès aujourd’hui pour se retrouver sur la ZAD le 10 février et enraciner son avenir.

Nous rappelons ci-dessous les bases communes que s’est donné le mouvement dans la perspective d’un avenir sans aéroport au-delà de l’abandon du projet. — Pour plus d’infos :www.acipa-ndl.fr – zad.nadir.org

Parce qu’il n’y aura pas d’aéroport

Pour lire cet article, cliquez ici.

 

Résolution politique adoptée par le Collectif National d'Ensemble

Accueil

Macron progresse sur son offensive contre les conquis sociaux :

L’adoption des ordonnances constitue une défaite politique. Macron veut surcharger l’agenda social et politique pour prendre de court et empêcher les réactions populaires de se construire (loi enseignement supérieur, réforme assurance-chômage, statut des entreprises, etc). De ce fait, il regagne en popularité d’abord dans la base électorale de droite : il est bien à droite.

Mais Macron a-t-il une base politique stable  et durable?

Il a su construire un espace politique national « central » large associant les sociaux-libéraux de gauche (exécutif Hollande et direction PS, et aussi pour partie venant d’EELV) et de droite (Juppé, Bayrou, centres) ; cet espace « et de droite et de gauche » tarit la place traditionnelle des vieux partis de gouvernement.(...)

 

Résolution politique adoptée par le Collectif National d’Ensemble le 3 février 2018

 

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Le sens de notre engagement commun avec France Insoumise

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/des-militants-de-la-france-insoumise-defilent-a-paris-le-1er-mai-2017_5872073_0.jpg?itok=Xx_vP5oG

Ensemble pour fédérer les résistances.

Insoumis pour engager les révolutions sociales, écologiques et démocratiques.

Le sens de notre engagement commun avec France Insoumise.

Avec France Insoumise une force populaire et citoyenne s'est levée.

Au regard de défis sociaux, écologiques et démocratiques qui s'imposent à toutes et tous, nous voulons être partie prenante d'un mouvement qui redonne des perspectives et de l’espoir. Nous voulons être au cœur de cette vague et de ce potentiel de résistance et d'alternative au néolibéralisme.

Nous avons soutenu le programme de la FI, L'avenir en commun, l’espoir d’une la révolution citoyenne et un mode de rassemblement qui veut en finir avec des pratiques d’appareils rejetées par les citoyens. (...)

Texte adopté le 4 février 2018 par le regroupement de l’association Ensemble et Insoumis et du courant Ensemble dans la FI

Pour lire cet article, cliquez ici.

 

Clémentine Autain : "La FI doit discuter sans humilier"

https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t31.0-8/27709934_10159869141965177_2562559102603155385_o.jpg?oh=133ebd77991e308828e454b9d1c167f3&oe=5AD9CFF2

La France insoumise veut-elle le rassemblement à gauche ? La députée insoumise Clémentine Autain demande à Jean-Luc Mélenchon d’infléchir sa stratégie.

Creuser encore le sillon de l’autonomie stratégique. Telle est la leçon tirée par Jean-Luc Mélenchon à la suite des deux élections législatives partielles du dimanche 28 janvier, et qui ont écarté la France insoumise (FI) du second tour. Dans une intéressante interview au JDD, Adrien Quatennens, député « insoumis » du Nord, a enfoncé le clou, jugeant que l’unité de la gauche était devenue un « repoussoir », et que le rassemblement conduirait à reconstituer « le radeau de la méduse » avec du « vieux bois mort ». Clémentine Autain, élue députée FI avec le meilleur score de France à gauche (37,5 % au premier tour) avec le soutien du PCF, critique la ligne stratégique choisie par la direction de son mouvement et appelle à davantage de démocratie interne.

Quelles leçons tirez-vous des législatives partielles à Belfort et dans le Val-d’Oise où la droite l’a emporté dimanche dernier ?
Clémentine Autain : L’enseignement majeur, c’est l’abstention grimpante. Pour le reste, je ne vois pas comment on peut tirer de grandes conclusions stratégiques. (...)

Interview à Politis :https://www.politis.fr/articles/2018/02/clementine-autain-la-fi-doit-discuter-sans-humilier-38321/

Pour lire l'interview, cliquez ici.

 

Communiqué d'Ensemble ! Contre l'antisémitisme

Accueil

Un enfant de 8 ans portant une kippa a été agressé le 29 janvier à Sarcelles.
Au-delà de la condamnation de cet acte inadmissible, « Ensemble! » veut alerter sur la recrudescence des actes antisémites.
Le 9 janvier, jour anniversaire de l’attentat de 2015 contre l’hypercacher, une supérette cacher (tenue par un Musulman) a été détruite. Le 1ernovembre, la stèle à la mémoire d’Ilan Halimi, assassiné en 2006, a été couverte d’inscriptions antisémites. En avril 2017, une femme juive est morte défenestrée. Malgré les expertises montrant que l’assassin pouvait être jugé, l’affaire traîne depuis des mois et inquiète à juste titre les habitant-e-s juif-ve-s de Paris, où s’est déroulé le drame. Par ailleurs, des centaines d’actes antijuifs sont répertoriés chaque année.
Tout ceci montre que l’antisémitisme, qui a tué plusieurs fois ces dernières années en France, continue ses ravages. Une riposte de tous les antiracistes est nécessaire pour dénoncer les actes antisémites et les discours qui les suscitent, d’où qu’ils viennent.
« Ensemble! », qui combat tous les actes racistes, est disponible pour une action unitaire contre l’antisémitisme. Notre mouvement sera présent

lorsqu’il s’agira de manifester contre ce fléau.
Le 1er février 2018.

Pour lire ce communiqué, cliquez ici.

 

Dans les EHPAD, la coupe est pleine !

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/la-solidarite-dans-les-rangs-1517326933.jpg?itok=PhLprvc2

Les EHPAD, établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, accueillent en France un peu plus de 600 000 personnes dans environ 7400 établissements. Il faut y rajouter les maisons de retraite ‘’simple’’ (sans dépendance) les foyers logements les unités de soins longue durée hospitalière. Au total 750 000 places dans 10 600 établissements. Les EHPAD représentent. Donc  environ 80% des places. (...)

Bruno Percebois

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La droitisation de SYRIZA : un gouffre social, moral et idéologique

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/ob_c9e8bd_grece-manif-pame1.jpg?itok=uHIgwkys

 

Le 15 janvier 2018 a été soumis au Parlement grec, et par la suite adopté par la majorité de SYRIZA-ANEL [Grecs indépendants], le projet de «loi-valise», par lequel le gouvernement Tsipras assure le «bon» déroulement de la 3e évaluation de la situation économique grecque par les créanciers. Ainsi, ce gouvernement suit sa route vers la fin formelle du programme du 3e mémorandum (signée le 14 août 2015), annoncée pour août 2018. (...)

Antonis Ntavanellos

 

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Contre Erdogan et sa sale guerre, en soutien au peuple kurde à Nantes

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/20180203_145910.jpg?itok=8aNo6U0b

Plus de 500 personnes se sont rassemblées ce samedi après-midi à Nantes pour dénoncer l'invasion d'Efrin par l'armée turque et crier leur soutien au peuple kurde.

Beaucoup de kurdes à l'appel des associations démocratiques kurdes mais aussi des représentant.e.s des partis de gauche, PCF, JC, Alternative Libertaire, NPA, Génération, Ensemble!.

 

 

 

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Refuser la connivence et la lethargie masculines

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/arton9059.jpg?itok=mHWUExo_

Nous vivons dans un système qui banalise et protège les violences masculines. Les hommes, quelle que soit leur particularité, ont appris à les exercer, à s’en servir et à bénéficier du rapport qu’elles génèrent. Allons-nous continuer à agir ainsi ? (...)

premiers signataires :

benjamin, bernardo, bruno, claude, didier, dominique, erwann, frankie, gilles, gilles, jessy, joackim, martin, patrick, pierre, pierre, richard, serge, sylvain, yeun, zeromacho

https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2017/11/21/refuser-la-c...

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La droitisation du monde est-elle toujours "en marche" ?

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/default_images/default-blog_0.png?itok=VV6MEQLy

L'université populaire d'Amiens recevait l'historien des idées François Cusset ce 29 janvier, un choix motivé par la qualité de son travail de clarification critique des catégories analytiques qui entendent rendre compte du "néo-libéralisme". A elle seule, l'attention soutenue de la centaine de femmes et d'hommes présent.e.s atteste de l'intérêt que rencontre l'UPA qui entre dans sa neuvième année ; la création en fut en effet décidée au sein du mouvement anti-Pécresse de 2009, opposé au désengagement du budget soumis au Parlement du financement des universités.

La conférence de l'Université Populaire d'Amiens sur YouTube
La droitisation du monde, toujours en marche ? par François Cusset

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10 février 2018 6 10 /02 /février /2018 11:21

Les éditions Syllepse vous invitent à

embarquer pour un voyage au bout de la nuit (parisienne)

 

Venez découvrir le Guide du Paris colonial et ses auteurs

 

Mercredi 14 février

18h30

 

Le Maltais rouge

40 rue de Malte, 75011 Paris

(Métro République ou Oberkampf)

 

 

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10 février 2018 6 10 /02 /février /2018 11:15

 

https://france.attac.org/IMG/nl/1265/bea32e4a643fa9bfc2c4a7849159568d.png?1518196119#fixed

 

Apple Contre Attac : venez le 12 février à 12 h 15 devant le TGI de Paris !

 

 

Campagne 9 février 2018

 

Lundi 12 février, Attac se retrouvera au tribunal de grande instance de Paris face à Apple. La marque à la pomme utilise la justice française pour nous empêcher de dénoncer l’évasion fiscale qu’elle pratique à très grande échelle. Elle nous menace d’une astreinte bâillon de 150 000 € pour toute future action ciblant une enseigne Apple Store.

Attac appelle à un rassemblement de soutien devant le TGI de Paris (place Louis Lépine, métro Cité – ligne 4) à partir de 12 h 15 le 12 février.

Programme

> prise de paroles de nombreux soutiens associatifs, syndicaux et politiques ;

> animations sur le thème « Apple, l’empire de l’évasion fiscale ».

Avec Aurélie Trouvé (porte-parole d’Attac France), Eric Coquerel (Parti de gauche, député du 93), Sophie Binet (secrétaire générale de l’UGICT-CGT), Yannick Jadot (député européen EÉLV), Benoit Hamon (Génération·s), Eric Beynel (porte-parole de l’Union syndicale Solidaires), Isabelle de Almeida (présidente du Conseil national PCF), Robert Crémieux (MNCP), Olivier Besancenot (NPA), Miguel Urban (député européen Podemos), Clémentine Autain (Ensemble, députée du 93), Susan George (présidente d’honneur d’Attac France), un·e responsable CGT d’Apple, Véronique Ponvert (FSU), Julien Pignon(avocat).

Rendez-vous lundi pour réclamer la justice fiscale !

 

 

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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 20:34
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2 février 2018 5 02 /02 /février /2018 17:16

Newsletter d’Ensemble! - Numéro 2 - 30 Janvier 2018 -  www.ensemble-fdg.org
https://www.ensemble-fdg.org/lettre/nl/img/yt.png https://www.ensemble-fdg.org/lettre/nl/img/yt.png

 

Université : contre la sélection,

Pour une autre réforme de l'Université !

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/photo-selection-compressor.png?itok=Qyd7oy7C

 

Le 22 novembre, Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche (ESR) et de l’Innovation a annoncé son « Plan Étudiants ». C’est une attaque sans précédent contre l’Université et nos droits qui est proposée : possibilité pour les facs de sélectionner à l’entrée de la 1ère année de Licence, encouragement des filières-couloirs dès 14-15 ans, sans droit à l’erreur ou réorientation !

Si une réforme de l’ESR est nécessaire, ce n’est certainement pas celle-ci dont nous avons besoin : cette réforme se place dans la stricte continuité des mouvements de libéralisation que nous connaissons depuis quelques dizaines d’années. (...)

Cyril Escoffier (Secrétariat Jeunes d'Ensemble ! - Lyon)

Pour lire cet article, cliquez ici.

 

 

ZAD Notre-Dame-des-Landes, 10 février :

Victoire et vigilance

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/dmae.jpg?itok=vIsmMqAl

Un immense soulagement et une grande satisfaction, c’est ainsi que les militant-e-s qui luttent depuis des années contre le projet de Notre Dame des Landes accueillent l’annonce de l’abandon du projet par le gouvernement. Mais, ils et elles savent aussi que la vigilance est nécessaire alors qu’un déploiement de forces policières sans précédent se met en place. (...)

Cette mobilisation de victoire et de vigilance se traduira par le rassemblement du 10 février prochain sur la ZAD. ENSEMBLE 44 y sera, bien sûr, comme toujours, avec tous et toutes les camarades de cette lutte magnifique. (...)

Ensemble 44

 

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L'angle sécuritaire : Chaos climatique, crises humanitaires et nouveaux militarismes

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/1086337-vuhug18532-1992cl107jpg.jpg?itok=KQKUodMA

 

La rédaction du journal suisse Solidarité(s) s’est entretenue avec Nick Buxton, consultant en communication. Il travaille comme éditeur et collaborateur au sein de la communauté de chercheurs·euses du Transnational Institute (Amsterdam). Il est spécialiste du changement climatique, du militarisme et de la justice économique.

Juan Tortosa : De nombreux politicien·ne·s et pays nient le changement climatique. Par contre, les militaires suivent de près cette question. Quand ont-ils commencé à s’y intéresser? Et dans quels pays ? (...)

https://www.solidarites.ch/journal/d/cahier/8437

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Notre-dame-des-Landes : maintenant, construisons l'avenir !

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/14168923.jpg?itok=OXOJ0Pmz

 

Ça y est. Elles et ils l’ont fait. On l’a fait. Non pas Hulot et Macron, mais les milliers de résistant-e-s, d’occupant-e-s, de paysan-ne-s, de zadistes, d’amoureux du bocage et de la nature, de militant-e-s associatifs, de syndicalistes (notamment la CGT de Vinci), de ruraux, d’urbains, de chômeurs, de travailleurs…

Toutes et tous ont infligé sa grande défaite aux gouvernements en place sous François Hollande. (...)

Vincent Gay

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Grand Paris : réforme stérile et ruineuse

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/paris2024-1_eiffel_aerienne-final_v3a.jpg?itok=2Zjpv7AT

 

S’il était confirmé par Emmanuel Macron, le projet de suppression des départements de la petite couronne francilienne ouvrirait une longue période de désorganisation de services publics à forte utilité sociale et de gaspillage budgétaire.

Après des mois de tergiversations et de reports successifs des décisions de l’Exécutif, la réforme des institutions publiques agissant en Île-de-France devrait, si l’on en croit l’agenda évoqué par le Premier ministre, être annoncée en février, après d’autres décisions prévues pour janvier sur l’avenir du Grand Paris Express. (...)

Gilles Alfonsi

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Onze vaccins : quelle politique de santé publique ?

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/vaccins.jpg?itok=TrJ98JgR

  1. Ce que dit le Ministère.
     
  2. Les enfants nés depuis le 1er janvier 2018 devront recevoir onze vaccins obligatoires contre trois auparavant (diphtérie, tétanos, poliomyélite, regroupés sous l’appellation « DTP ») sur décision de la ministre de la Santé, Madame Buzyn, ministre de la santé de Macron. Depuis l'été 2017, les réactions se sont multipliées. Nous proposons avec cet article de contribuer au débat ; nous le souhaitons large et constructif. (...)

Commission Santé d'Ensemble!

 

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À propos des 80 km/h sur les routes départementales

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/7791381725_000-par8216201.jpg?itok=w2qbne9x

 

On a pu entendre récemment le Premier Ministre annoncer la limitation de la vitesse à 80kms/h à partir du 1° juillet sur les routes « à double sens sans séparateur central ».

Alors que ce n'était qu'une des « trois mesures fortes » annoncées (les deux autres étant « les conduites addictives et l'usage des téléphones » et « la protection accrue des piétons ») un écho particulier a été donné à cette mesure.

On peut s'interroger sur le sens des déclarations du Premier Ministre et des réactions qu'elles ont provoquées, notamment une pétition initiée par le FN. (...)

Bernard Vallès

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Mobilisation pour la santé !

https://www.ensemble-fdg.org/sites/default/files/styles/large/public/field/image/1015243897_0.jpg?itok=DaZ12uaB

 

Entre les problèmes de démographie médicale, problème créé en 1971, avec la mise en place du numerus clausus, pour diminuer le recours aux soins et les différentes réformes hospitalières, dont la Loi Touraine avec les groupements hospitaliers de territoire, l'accès aux soins de proximité devient de plus en plus difficile.

(...)

A signer ici :https://www.mesopinions.com/petition/sante/stop-catastrophe-sanitaire-an...

Des actions seront menées par nos comités locaux (voir notre site: http://www.coordination-nationale.org) et une initiative sur Paris terminera cette campagne le 23 juin

Hélène Derrien

Pour lire cet article, cliquez ici.

 

 

 

 

LES VIDÉOS

 

Clémentine Autain sur les migrant.e.s

 

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Clémentine Autain à la conférence de presse de la FI à l'Assemblée...

 

 

Pour regarder cette vidéo, cliquez ici.

 

Soutien au peuple catalan

 

https://i.ytimg.com/vi/n7ozYj3wjjA/hqdefault.jpg

Débat à Montpellier avec les interventions des députées Mireia Boya CUP, Laura Borras Juntsxcat, Ana Surra ERC. Meeting du 9 janvier 2018 en présence de 300 personnes.

 

Pour regarder cette vidéo, cliquez ici.

 

Le poids des gauches à l'Assemblée. Débat organisé par Médiapart

https://i.ytimg.com/vi/lh3M45IuxOA/hqdefault.jpg

 

Trois députées, Clémentine Autain (France insoumise), Elsa Faucillon (PCF), Cécile Untermaier (PS) expliquent, lors de l'émission En direct de Mediapart, comment leurs partis s’opposent, et sur quels thèmes, au groupe ultra majoritaire La République en marche.

Pour regarder cette vidéo, cliquez ici.

 

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29 janvier 2018 1 29 /01 /janvier /2018 13:33
jeudi 8 février à 19 heures 31 Rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris

Appropriation sociale du secteur automobile


Le marché du secteur automobile est aujourd’hui dominé par une poignée de multinationales qui développent des stratégies mondiales de production comme de commercialisation. De ce point de vue, il est difficile de penser la socialisation de ce secteur économique au travers d’une nationalisation ou d’une hypothétique transformation en coopérative. Par ailleurs, ce secteur a une importance stratégique majeure vis-à-vis de l’enjeu écologique que représente le réchauffement climatique.

Pour initier une réflexion sur le contenu d’une telle socialisation, nous avons choisi de nous inspirer de l’exemple de Renault en invitant deux responsables syndicaux du groupe. Leur intervention sera suivie d’un débat ou chacune et chacun sera invité-e à construire avec nous les chemins possibles d’une socialisation de ce secteur.

Pierre Nicolas, syndicaliste Ugict-CGT de Renault, nous exposera les grandes mutations du groupe Renault, de la « régie » nationale à l’entreprise transnationale en alliance avec Nissan et Mitsubishi, le mode de gouvernance de cette entreprise, son financement dans le contexte de la mondialisation financière et les contradictions qui existent entre le fonctionnement actuel du groupe et l’efficacité productive de celui-ci.

Marc Tzwangue, syndicaliste Solidaires de Renault, interrogera le contenu d’une socialisation d’un groupe comme Renault avec une déclinaison de questions : quel est l’acteur de la socialisation ? Que socialise-t-on ? Comment le fait-on ? Pour faire quoi ? En d’autres termes, s’agit-il de produire toujours plus d’automobiles ou pour s’insérer dans une démarche politique d’une nouvelle approche de la mobilité dans le contexte d’une transition écologique ?


Retrouvez-nous le jeudi 8 février à 19 heures
à l’Union syndicale Solidaires

31 Rue de la Grange aux Belles, 75010 Paris

Co-organisé par Le réseau (AAAEF), l’Association Autogestion, ATS, l’OMOS, SEGA, l’Union syndicale Solidaires…

 

 

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25 janvier 2018 4 25 /01 /janvier /2018 22:30

Voir la version en ligne

http://uy8h.mjt.lu/img/uy8h/shwg/00hv1.jpg

 

 

L'Écho du Triangle du 25 janvier2018


Édition spéciale enquête publique

 

 

 

Dans ce numéro :

 

Réunion publique le 31 janvier à 20h à Gonesse

Enquête publique du 8 janvier au 21 février 2018 préalable à la déclaration d’utilité publique de la ZAC Triangle de Gonesse :

chaque avis compte, donnez le vôtre.

Photos : Étudiants et lycéens de Paris contre EuropaCity

Pour télécharger cette édition spéciale cliquez ICI

 

 

 

http://uy8h.mjt.lu/img/uy8h/shwg/00hvl.jpg

 

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Présentation

  • : alternative
  • : AUTOGESTIONNAIRES-FEMINISTES-ECOLOGISTES VERTS-ROUGES
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